La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
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emem
jolindien
Vive
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La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Le pendant négatif de la bienveillance pourrait probablement se nommer la haine : pour une sœur, pour un type de comportement, pour un pays, une race, etc.
La haine est une passion négative, une aversion pour un sujet.
La haine est elle selon vous un mal utile?
S'agissant parfois de passion haineuse, est il possible ou vain de tenter de faire retrouvervraison aux haineux ?
L'expression de la haine est elle souhaitable eut égard au principe de liberté ?
J'ai Bien mes idées . J'y viendrai.
La haine est une passion négative, une aversion pour un sujet.
La haine est elle selon vous un mal utile?
S'agissant parfois de passion haineuse, est il possible ou vain de tenter de faire retrouvervraison aux haineux ?
L'expression de la haine est elle souhaitable eut égard au principe de liberté ?
J'ai Bien mes idées . J'y viendrai.
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Cela dépend de la nature de l'homme, mal pour certain, liberté pour d'autre.
Je m'en viens à penser à cette séparation de l'humanité en deux catégories, une humaine pour laquelle cela serait un mal, une non humaine pour laquelle cela serait un bien (bien et mal dans le sens utile/non utile).
Au milieu de cela, de ses extrêmes, un continuum facilement manipulable.
Sinon pourquoi n'ai je jamais pu aimer nuire à autrui? Je me le demande.
Je m'en viens à penser à cette séparation de l'humanité en deux catégories, une humaine pour laquelle cela serait un mal, une non humaine pour laquelle cela serait un bien (bien et mal dans le sens utile/non utile).
Au milieu de cela, de ses extrêmes, un continuum facilement manipulable.
Sinon pourquoi n'ai je jamais pu aimer nuire à autrui? Je me le demande.
jolindien- Maître des fleurs
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
C'est une nécessité, il y aura toujours besoin de haine. Ne serait ce que théoriquement. Sinon la bienveillance n'est plus bienveillance.
Les combattre certainement mais cela ne veut pas dire gagner. Ce n'est pas parce que le résultat ne fait aucun doute qu'il faut cesser.
De plus, convaincre quelqu'un ne peut se faire que si l'autre est prêt à changer son point de vue. Si ce n'est pas le cas, il perdurera la violence comme tu peux perdurer la bienveillance alors que tu connais le résultat.
On peut avoir une idée de l'impact direct qu'on a. Mais il n'y a pas moyen de savoir les impacts indirects. Il suffit de regarder Diane Fossey. Oui, elle a eu un impact sur le moment, mais son impact indirect a été beaucoup large et important.
La haine ayant tendance à appeler là haine, la bienveillance me parait nécessaire pour trouver un équilibre pour son bien et même et surtout à l'échelle supérieur.
Il y aura toujours des extrêmes, les combattre oui la façon de le faire est un autre débat...
Les combattre certainement mais cela ne veut pas dire gagner. Ce n'est pas parce que le résultat ne fait aucun doute qu'il faut cesser.
De plus, convaincre quelqu'un ne peut se faire que si l'autre est prêt à changer son point de vue. Si ce n'est pas le cas, il perdurera la violence comme tu peux perdurer la bienveillance alors que tu connais le résultat.
On peut avoir une idée de l'impact direct qu'on a. Mais il n'y a pas moyen de savoir les impacts indirects. Il suffit de regarder Diane Fossey. Oui, elle a eu un impact sur le moment, mais son impact indirect a été beaucoup large et important.
La haine ayant tendance à appeler là haine, la bienveillance me parait nécessaire pour trouver un équilibre pour son bien et même et surtout à l'échelle supérieur.
Il y aura toujours des extrêmes, les combattre oui la façon de le faire est un autre débat...
emem- Coquelicot averti
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Je suis assez d'accord avec Emem. Tout est question d'équilibre dans la force, l'existence du Bien nécessite forcément celle du Mal. Malgré tout on pourrait se demander - de manière purement théorique - à quoi ressemblerait le monde sans malveillance...
Djodge- Coquelicot averti
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Curieux...C'est une nécessité, il y aura toujours besoin de haine. Ne serait ce que théoriquement. Sinon la bienveillance n'est plus bienveillance.
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Pas si curieux. L'homme aspire au Bien universel, a l'ataraxie. Les pensées philosophiques ont toutes décrit le désir des sociétés qui tendait à cette perfection.
D'où vient cette distinction bien/mal? Avec son évolution l'homme a su se distinguer des autres espèces animales en créant des interdits comportementaux. Il a œuvré pour se distinguer et finalement etre humain.
S'il a le désir profond d'annihiler ces comportements bannis, au profit d'un bonheur collectif et parfait, c'est pour atteindre un idéal spirituel dans lequel tout comportement primaire serait effacé.
On en revient à l'ambivalence de l'homme un animal primaire et tres évolué!
Le mal, la haine font l'homme, le désir d'enrayement ausdi. Ce serait peut être le but ultime ?
D'où vient cette distinction bien/mal? Avec son évolution l'homme a su se distinguer des autres espèces animales en créant des interdits comportementaux. Il a œuvré pour se distinguer et finalement etre humain.
S'il a le désir profond d'annihiler ces comportements bannis, au profit d'un bonheur collectif et parfait, c'est pour atteindre un idéal spirituel dans lequel tout comportement primaire serait effacé.
On en revient à l'ambivalence de l'homme un animal primaire et tres évolué!
Le mal, la haine font l'homme, le désir d'enrayement ausdi. Ce serait peut être le but ultime ?
Dernière édition par Vive le Sam 18 Mar 2017 - 15:12, édité 1 fois
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
S'il n'y a que des variantes de bleu partout, le bleu cesse t-il d'exister ?
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Ce qu'il voulait dire c'est que le Bien n'est déterminé qu'en fonction du mal et vice et versa.
Si le mal n'existait plus, le Bien ne se nommerait plus ainsi.
Il s'agirait d'un concept différent. Enfin c'est purement théorique oui, puisque meme dans un tel système je ne suis pas sure que l'homme ne valoriserait pas certains comportements /d'autres et inévitablement la notion de valeur ferait renaître dès préférences et des échelles, puis des interdits ...
Si le mal n'existait plus, le Bien ne se nommerait plus ainsi.
Il s'agirait d'un concept différent. Enfin c'est purement théorique oui, puisque meme dans un tel système je ne suis pas sure que l'homme ne valoriserait pas certains comportements /d'autres et inévitablement la notion de valeur ferait renaître dès préférences et des échelles, puis des interdits ...
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Ce qu'il voulait dire c'est que le Bien n'est déterminé qu'en fonction du mal et vice et versa.
J'avais bien compris ! Et je doute de ce dualisme symétrique (une commodité pour l'esprit ?) parce qu'on a tendance à confondre ce qui offre une bonne saisie avec la vérité.
Je pense que le contraire de l'amour n'est pas la haine mais l'indifférence. La haine est un acide qui ronge d'abord la personne qui l'éprouve
et la fait regresser vers une instinctivité destructrice.
Il faut parfois sortir du champ lexical purement philosophique pour faire entrer en jeu d'autres "jeux de mots".
j'ai toujours pensé qu'en proportion de notre capacité à comprendre les mots, nous pouvions comprendre le sens.
L'ataraxie par exemple est-elle une aspiration universelle ? Elle peut être recherché d'Est-bouddhisme, en ouest-philosophie sans avoir de caractère universel dans le sens où des personnes ne se contenteraient de l'ataraxie pour rien au monde. Elle n'est qu'un des ingrédients de cette composition infiniment plus vaste qu'est la béatitude. Et on ne trouve que ce que l'on cherche.
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Si la bienveillance c'est de vouloir le bien pour les autres, l'indifférence n'est pas, à mon sens son contraire. Je pense qu'il arrive à tout le monde ne peut pas faire une action quand il voit quelqu'un qui est souffrance alors que nous pourrions l'aider pour pleins de raisons différentes. Ce n'est pas pour ça qu'on s'en moque, mais cela peut passer pour de l'indifférence.
Quelque part, il faut tout de même choisir ses combats, on ne peut pas agir sur tout.
L'indifférence c'est violent, ça peut aller jusqu'à nier l'existence de l'autre. Mais, nous sommes obligé de nier une partie des choses qui arrivent. Le monde dans lequel nous vivons est composé de nuances. Vouloir être de toutes les batailles c'est s'empêcher d'accomplir quoi que ce soit, nous sommes limités et heureusement d'ailleurs.
Toutes les difficultés, les haines, les combats, mais aussi toute la beauté qui est créé, n'est pas miroir certes mais se renvoie tout de même des messages.
Si jamais l'idéal est atteint on atteint juste la stagnation. Oui, c'est horrible mais cela fait partie du monde et de la nature humaine. Et on appeler ça bien/mal.
C'est une construction. La Vie est sauvage, nous l'avons en nous. L'indifférence, c'est aussi l'autre tranquille, le laisser mener sa barque car on lui reconnait la capacité d'agir par lui-même.
Et d'ailleurs, ce qui est bien complexe c'est que combattre la haine ça reste toujours combattre. C'est aussi imposé sa vision des choses, pour quelque chose qu'on espère mieux, mais cela reste notre point de vue. Bien sûr, des choses logiques peuvent nous pousser à ce raisonnement etc mais cela consiste quand même à changer l'autre car c'est "mieux".
Quelque part, il faut tout de même choisir ses combats, on ne peut pas agir sur tout.
L'indifférence c'est violent, ça peut aller jusqu'à nier l'existence de l'autre. Mais, nous sommes obligé de nier une partie des choses qui arrivent. Le monde dans lequel nous vivons est composé de nuances. Vouloir être de toutes les batailles c'est s'empêcher d'accomplir quoi que ce soit, nous sommes limités et heureusement d'ailleurs.
Toutes les difficultés, les haines, les combats, mais aussi toute la beauté qui est créé, n'est pas miroir certes mais se renvoie tout de même des messages.
Si jamais l'idéal est atteint on atteint juste la stagnation. Oui, c'est horrible mais cela fait partie du monde et de la nature humaine. Et on appeler ça bien/mal.
C'est une construction. La Vie est sauvage, nous l'avons en nous. L'indifférence, c'est aussi l'autre tranquille, le laisser mener sa barque car on lui reconnait la capacité d'agir par lui-même.
Et d'ailleurs, ce qui est bien complexe c'est que combattre la haine ça reste toujours combattre. C'est aussi imposé sa vision des choses, pour quelque chose qu'on espère mieux, mais cela reste notre point de vue. Bien sûr, des choses logiques peuvent nous pousser à ce raisonnement etc mais cela consiste quand même à changer l'autre car c'est "mieux".
emem- Coquelicot averti
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Il y a aussi la poursuite d'un désir, d'un idéal de société.
Je pense cela aussi est inhérent à la nature humaine.
Fantasmes de transgression m, besoin de limites. Si la conscience et l'intelligence nous permettent d'avoir conscience de notre libre arbitre sur la nature, notre capacité à la transformer Sans la subir, il n'en demeure pas moins que des limites doivent être fixées . C'est la contrepartie de la liberté de pensee. La construction de la pensee humaine est ainsi faite. De paradoxes, ou la cause et la conséquence sont parfois les mêmes choses.
Je pense cela aussi est inhérent à la nature humaine.
Fantasmes de transgression m, besoin de limites. Si la conscience et l'intelligence nous permettent d'avoir conscience de notre libre arbitre sur la nature, notre capacité à la transformer Sans la subir, il n'en demeure pas moins que des limites doivent être fixées . C'est la contrepartie de la liberté de pensee. La construction de la pensee humaine est ainsi faite. De paradoxes, ou la cause et la conséquence sont parfois les mêmes choses.
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
J'ai un mal de chien avec votre conception horizontale de ces PRINCIPES que sont la haine ou la bienveillance.
Leur manifestation, leur exercice, relève de dimensions qui les dépassent et les contiennent. Elles s'inscrivent à l'intérieur d'autres principes dont elles découlent et hors duquel elle se diluent et se relativesent.
Pour moi je ne sais, ne puis, je suis incapable de détacher les choses de l'origine de toutes choses, et je suis incapable de voir la partie comme un tout.
Ce n'est pas un grief, c'est simplement l'illustration d'un fonctionnement intime qui me rend la compréhension horizontale des choses absolument impossible. Et peut-être que vous auriez la même difficulté pour appréhender les choses de mon point de vue.
Leur manifestation, leur exercice, relève de dimensions qui les dépassent et les contiennent. Elles s'inscrivent à l'intérieur d'autres principes dont elles découlent et hors duquel elle se diluent et se relativesent.
Pour moi je ne sais, ne puis, je suis incapable de détacher les choses de l'origine de toutes choses, et je suis incapable de voir la partie comme un tout.
Ce n'est pas un grief, c'est simplement l'illustration d'un fonctionnement intime qui me rend la compréhension horizontale des choses absolument impossible. Et peut-être que vous auriez la même difficulté pour appréhender les choses de mon point de vue.
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Date d'inscription : 01/03/2017
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Pensée linéaire ?
Dans ce cas précis je parle de genèse d'un système de pensée, de distinction homme/animalité, de recherche philosophique, de la légitimité ou non d'accepter que cette expression du mal qu'est la haine est une forme de liberté.
De quoi parles tu?
Dans ce cas précis je parle de genèse d'un système de pensée, de distinction homme/animalité, de recherche philosophique, de la légitimité ou non d'accepter que cette expression du mal qu'est la haine est une forme de liberté.
De quoi parles tu?
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Ce qui demande toute une culture c'est la définition des termes utilisés, qui pour être entendus devraient être comparés à d'autres, qui leur apporteraient les nuances nécessaires. Et je dois dire que cela représenterait un effort dans lequel je n'ai pas envie de m'engager ce soir.
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
La mécanique universelle a écrit: L'impression d'absurdités qui nous tourmente parfois vient du spectacle du mal autour de nous et en nous. Voir mourir un enfant, un être aimé, voir souffrir, torturer, tout cela fait mal. Louis Millet métaphysique
Plusieurs points sont à observer à propos du bien et du mal.
Ces deux notions n'ont d'existence, qu'en relation l'une envers l'autre. Une action est dite « mal » en la comparant à des actions estimées « biens ».
Ces deux notions sont relatives aux temps et à la culture. Le mal et le bien, d'hier ou de demain d'ici ou d'ailleurs, sont variables.
En leur sommet, ces deux notions touchent l'absolu et l'universel (que tu puisses ériger en loi universelle ton action. Kant). C'est pourquoi, la plupart des sociétés valorisent l'amitié et l'amour et méprisent le meurtre et la cruauté.
Le mal est à comprendre, le bien est évident
La notion de « bien » est inclut à la racine même de l'humanité. Elle est le pilier central de notre évolution. C'est pourquoi, nous allons nous pencher en priorité sur la notion de « mal ». Le « mal » pris au sens moral et universel du terme*. Le « mal » moralement condamnable au nord comme au sud. Par un hindouiste, un animiste, un bouddhiste, un chrétien, un juif ou un musulman. Le « mal » condamné par tout être humain élevé dans les valeurs humaines. Le mal condamné par l'inuit et le golden boy, le milliardaire et l'ascète. Le « mal » scandaleux pour le plus grand nombre d'entre nous.
*le meurtre, l'injustice, la cruauté, l'abus du faible, la maltraitance de la Terre, etc.
Une nécessité à éliminer
Comprendre le mal est un progrès
Contraint à l'analyse
Ce chapitre, sera donc entièrement dédié aux notions de bien et mal.
La sphéricité de la terre et la curiosité humain, ont poussé l'homme à découvrir son monde. De la même façon, l'étrangeté du « mal » et ses ravages, nous obligent à le comprendre pour l'affaiblir. En plus d'œuvrer pour le bien, nous devons comprendre cette négativité.
Du pétrole pour l'athéisme
Naturellement, la présence du mal a de quoi décrédibiliser le concept du divin. De quoi dévaluer 'idée d'un dieu « tout amour ». C'est effectivement difficile d'admettre la toute puissance d'un créateur et la présence de la cruauté ou du génocide. Sous cet angle-là le mal est le meilleur ambassadeur de l'athéisme. Nous aurons donc à apporter quelques contre argumentations aux légitimes arguments des athées.
La création ne peut se passer du mal.
Il nous faudra alors expliquer pourquoi la création devait forcément inclure le « mal ». Pourquoi sans sa présence, notre espèce ne pouvait passer de l'état « primate naturel » à l'état « homme constructeur ». Et pourquoi, pourtant, Leibniz a raison d'écrire : « tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles ».
Nous devrons également expliquer pourquoi le mal, n'est pas atavique ni innée. Pourquoi il résulte d'un ensemble de facteurs sociaux et éducatifs. De carences affectives. De défaut d'éducation à l'empathie. D'un manque d'apprentissage à la frustration. D'absence de formation à la morale et à l'éthique. De pulsions violentes stimulées par la société, etc.
Nous aurons enfin à dire pourquoi les grandes valeurs humaines,* découlent de la faculté de juger. Pourquoi, sans « l'invention du mal », l'humanité n'aurait jamais pu se constituer.
*morale, loi, éthique, sociabilité, amour du prochain, Désir de s'améliorer, propension à aimer le bien ...
Une première approche
Mais il ne s'agit là que d'une approche succincte. Nous étudierons simplement l'apport du mal à l'évolution humaine. Sa régression constante au cours des siècles. Les preuves incontournables de sa nécessité exigerait une étude minutieuse de chaque point de l'évolution. A mon sens, un tel examen scientifique et historique se concrétisera dans le futur. Ce jour là, la présence du mal sera enfin comprise. Le sens de l'humanité sera également découvert et éclairera l'homme, sans rencontrer d'obstacle.
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Il faut comprendre le bien et le mal non comme des "notions", mais comme des dimensions du monde.
Le seul besoin que j'ai du mal pour me définir, c'est de le combattre.
Le mal est un Mystère. En tant que tel il échappe aux définitions, il est un scandale. Et ce qui est nécessaire aux hommes, c'est qu'il disparaisse en nous et par ricochet autour de nous.
C'est toujours au nom du bien que les pires choses ont été commises. Alors définissons le bien et décrassons-le des interprétations partisanes et limitées de tous ceux qui l'instrumentalisent pour justifier l'exercice de leur arbitraire.
Le seul besoin que j'ai du mal pour me définir, c'est de le combattre.
Le mal est un Mystère. En tant que tel il échappe aux définitions, il est un scandale. Et ce qui est nécessaire aux hommes, c'est qu'il disparaisse en nous et par ricochet autour de nous.
C'est toujours au nom du bien que les pires choses ont été commises. Alors définissons le bien et décrassons-le des interprétations partisanes et limitées de tous ceux qui l'instrumentalisent pour justifier l'exercice de leur arbitraire.
Cyclopède- Bouquet de soleils
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Date d'inscription : 01/03/2017
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
J'avouerai ne pas tout avoir lu, par manque de temps et probablement par fainéantise aussi.
A mon sens, quelqu'un qui ressent de la haine, est quelqu'un qui souffre et se ronge de l'intérieur.
Quelqu'un de libre serait quelqu'un qui tolère et accepte tout de même de vivre avec, se trouvant se bonnes raisons.
Ignorer un fait désagréable ne suffit pas, je pense, à se sentir libre et donc à se sentir bien. Pour rejoindre ce que certains disaient plus haut, il faut que l'on soit conscient du mal-être pour pouvoir avoir conscience du bien-être.
[La haine, est une émotion négative, portée par des messagers chimiques du cerveau, nous menant à des ressentis négatifs. Un sentiment de haine, ne peut donc pas porter à un sentiment de satisfaction et de bien-être.]
Encore une fois, ce n'est que ma vision des choses.
A mon sens, quelqu'un qui ressent de la haine, est quelqu'un qui souffre et se ronge de l'intérieur.
Quelqu'un de libre serait quelqu'un qui tolère et accepte tout de même de vivre avec, se trouvant se bonnes raisons.
Ignorer un fait désagréable ne suffit pas, je pense, à se sentir libre et donc à se sentir bien. Pour rejoindre ce que certains disaient plus haut, il faut que l'on soit conscient du mal-être pour pouvoir avoir conscience du bien-être.
[La haine, est une émotion négative, portée par des messagers chimiques du cerveau, nous menant à des ressentis négatifs. Un sentiment de haine, ne peut donc pas porter à un sentiment de satisfaction et de bien-être.]
Encore une fois, ce n'est que ma vision des choses.
Nox- Pâquerette timide
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Date d'inscription : 15/03/2017
Re: La haine d'autrui : mal absolu ou liberté ?
Cyclopède, combattre le mal c´est facile à dire mais c´est un cambat extrêmement intense aussi.
Le combat est contre nous meme,contre nos amis, et nos ennemis.
Le combat est contre nous meme,contre nos amis, et nos ennemis.
Luc- Rose Reine
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Points : 2619
Date d'inscription : 18/07/2017
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