La Vie à...

Sombre et désabusé, nulle clarté ici-bas
Ombre et éternité, j'entends sonner le glas
Un jour vint sans tilleul, où l'ancien me maudit
Amour vain fin linceul, ô chagrin ô folie

Saisir la douce vie, quand l'espoir se défile
Gémir à l'infini, l'ange noir rie, jubile
Résilience impossible, croire est inopportun
L'existence m'est pénible, Soir je souhaite la fin

Le quatrain est magnifique, j'aime ses césures et les rimes glissées à l'intérieur.
La fin me peine. aussi voila ma réponse

Clair et innocent, une lumière gît là bas
Éclat et éternité, j'entends sonner l'aura
Un jour vint avec tilleul, où le neuf me cueille
Amour vif fin duvet, ô le bel accueil

Saisir le doux lin, quand l'espoir s'annonce
Gronder à l'infini, où l'ange bleu se prononce
Accord possible, car bien croire est repos
L'existence m'est un charme et le jour un entrepôt

Georges a écrit: Sombre et désabusé, nulle clarté ici-bas
Ombre et éternité, j'entends sonner le glas
Un jour vint sans tilleul, où l'ancien me maudit
Amour vain fin linceul, ô chagrin ô folie

Saisir la douce vie, quand l'espoir se défile
Gémir à l'infini, l'ange noir rie, jubile
Résilience impossible, croire est inopportun
L'existence m'est pénible, Soir je souhaite la fin

Paisible et douce, vois ma lumière
Flamme d'agnus, plumes d'éther
Tes douleurs infinies, j'apaise
Par mes lèvres, tes cris se taisent

L'ange du blé, te donne à vivre
Elle la fée, te somme de suivre
Le chemin de soleil aux mille feux
L'espoir du crépuscule aux mille jeux

C'est beau. Merci pour vos deux réponses, ça me fait chaud au cœur...