Vos limites

Certes. Peux tu développer ton idée ?
Repoussons nos limites à la finitude du corps qui lui meme peut tendre vers un potentiel ?

Parfois nos limites nous explosent en pleine figure. Une explosion moche nous colore mochement. Ces explosions sont collectives (comme illustré plus haut) ou individuelles.
Personnellement je pensais jadis être cernée de limites à m'en cogner. Je me pensais idiote.

Ce sentiment t'a t il quittée ?

Les limites du mental s'emparent de nous.
Aujourd'hui mon horizon est beaucoup plus vaste.
On se dit qu'on ne va pas y arriver, et on échoue, souvent la limite s'imagine bien plus proche qu'elle n'est.

Vive a écrit:Ce sentiment t'a t il quittée ?

Non

Dans l’hindouisme, Gaṇesh, Gaṇesha, Vinâyaka, Gaṇapati (« le chef -Pati- des troupes de divinités -Ganas- » ou mieux « le seigneur des catégories ») ou Pillayar dans le sud de l’Inde est le dieu qui supprime les obstacles[1]. Il est aussi le dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence, le patron des écoles et des travailleurs du savoir. Reconnaissable à sa tête d'éléphant, il est sans doute le dieu le plus vénéré en Inde et son aura touche même tout le sous-continent indien et l'Asie en général. Il est le fils de Shiva et Pârvatî, l’époux de Siddhi (le Succès), Buddhi (l'Intellect) et Riddhî (la Richesse).

Repousser les limites du corps, c'est possible mais nous sommes contraints par les lois des forces et de la physique, nous sommes aussi prisonniers de l'oxydation et du ralentissement de la multiplication des cellules. Les limites de l'esprit me paraissent bien plus souples. Le cerveau humain est si complexe qu'il est impossible je crois d'en imaginer absolument les limites, nous en sommes encore à l'ère du questionnement. Évidemment, il y a la matière grise dont on est plus ou moins doté naturellement, mais il y a le savoir, le travail, l'écoute , la sagesse qui peuvent être des tremplins afin de repousser celles ci, doublé de sang froid et de maîtrise des émotions mais cela recoupe probablement la sagesse.
D'ailleurs la sagesse et la raison ne sont elles pas synonymes ?

J'ai le sentiment de dire des lieux communs. Désolée.

Il y a quelque chose qui me dérange avec cette idée de "sang froid et de maîtrise des émotions" c'est que l'on pourrait fort bien s'imaginer que l'on puisse agir sur les choses sans les "connaître" .
Ou disons que je ne pense pas qu'une bonne maitrise soit un refoulement, mais plutôt un "accompagnement".
Je ne refoule pas mon émotion, je l'accompagne.
Le "sang froid" est la résultante de la maitrise, mais l'on ne maitrise rien sans connaissance.
Je ne sais pas si c'est bien clair.

Sinon, je dois bien avouer que je ne crois pas connaître mes limites.

De quelles choses parles tu?
- de la situation extérieure à laquelle le sage sera confronté ?
- de la gestion d'une tempête émotionnelle interne?
- de la capacité à analyser avant tout Sans que les émotions parviennent à annihiler la faculté de raisonnement dans des situations délicates voire extrêmes ?

De ces trois là.

Je crois qu'a un moment la maitrise n'a plus de raison d'être, car ce qui doit être est...
L'intention suffit pour générer/éprouver une harmonie intérieure dans l'expérience vécue.

Qu'entends-tu par intention ? Une volonté préalable ?
L'idée selon laquelle nous avons une influence sur les éléments ?
Si c'est le cas, je pense en effet qu'il s'agit d'une philosophie saine.
Cette image de communion fluide entre le corps, et le monde me parle.
Enfin le monde épuré me concernant.

Oui mais une volonté de la conscience (entière) pas que du mental.
On donne un nom, état de pleine conscience mais pour comprendre vraiment ce nom il faut vivre la chose, car un mot ne peut décrire un ensemble si vaste.
C'est un peu comme une communion de l'intérieur avec l'extérieur...sentir l'extérieur en soi, être, juste être, sans question et sans réponse, dans l'intemporalité de cet instant présent.
Les notions de temps et d'espaces n'ont pas de sens dans cet état,

la sagesse et la raison ne sont elles pas synonymes ?

Beaucoup de gens appuyés sur la seule raison font des sottises gravissimes. Ainsi dans le domaine de la science.

La sagesse est l'un des usages de la raison quand elle essaye de transcender sa condition. Si la raison obéit aux instincts ("pragmatisme"), on en viendra à dire que la sagesse, c'est le corps.

Se référer peut-être au "livre de la sagesse" dans la Bible (catholique, ce livre n'apparaît pas dans les bibles protestantes.)

C'est un etat permanent chez toi? Ou bien alors tu fais une sorte de préparation dans un milieu choisi?

La réponse qui me vient est plutôt complexe et inhabituelle. Laisse-moi du temps.

@ fata : raison était entendue comme l'antonyme de folie dans ma question. Et non comme synonyme de rationalité

Vive,
je suppose que ton post m'était adressé.
C'est un état que je peux générer sans distinction de lieu (ou si peu) et en un temps relativement cours (d'instantané à une dizaine de seconde peut-être...si je bois par contre c'est nettement plus compliqué).
Avec le temps cela est devenu très simple à éprouver, mais quand j'ai découvert cet "état" il me fallait un lieu calme (chez moi) et peu de contacts sociaux.
Je n'ai pas besoin de préparation spéciale ou de protocole si ce n'est l'intention d'être dans cet état de pleine conscience, et de fait j'y rentre.
Au niveau du corps ce qui étonne en premier c'est que l'on ressent son énergie, on peut même la faire apparaitre en tout endroit et la faire circuler. Apaiser les douleurs devient possible.
Je n'ai jamais essayé de maintenir cela plus de quelques minutes ...j'ai peut-être peut de rester perché dans les étoiles!
Écouter une chanson revient alors à la vivre, sentir le parfum d'une fleur aussi...tout devient entier, surtout ce qui est vrai le reste n'a plus de consistance.

En fait en y réfléchissant je me rend compte que cet état est permanent, juste qu'à certains moments je l'accentue...et que je n'ai jamais cherché à pousser trop loin...
Tiens, les animaux sont soit collés, soit agressifs, l'autre fois le chat d'une copine m'a mordu et pas qu'un peu.

Joli a écrit: Tiens, les animaux sont soit collés, soit agressifs, l'autre fois le chat d'une copine m'a mordu et pas qu'un peu.

Ces animaux sont des psychopathes, je l'ai toujours dit. Ou alors tu sentais la souris, l'une t'a vu et s'est glissée dans ton âme et ton corps.

Pour le reste, je me sens dans l'incapacité de rester impassible et me laisser envahir pas des sons trop forts, type hurlements ou musique de hard rock, ni meme par les odeurs écœurantes du RER.
Pour ces raisons que je parlais d'extérieur épuré.

Alors on est similaire tu parles d'extérieur épuré, moi non plus je n'ai pas envie de rester dans des endroits de ce type même si je peux réussir à m'en détacher assez pour que cela soit acceptable.
Ce que je veux dire ce n'est pas que chaque chose est appréciable, seulement que l'ont peut apprécier chaque chose.

L'animal est sensible, s'il ne supporte pas il le fait savoir, surtout les chats...c'est comme entrer dans une communication subtile avec eux, certains adorent, d'autres moins.
Devrais-je dire que parfois un papillon vient se poser sur la main au grand dam de ma fille à coté qui dit:" c'est pas juste moi ils veulent pas venir".
C'est beau un papillon gracieux qui vous regarde en bougeant légèrement ses ailes.
C'est beau car il est venu de lui-même.

Salut je pense que si tu ne suportes pas les bruits c´est à cause du développement de ta conscience.
Les excercises de la conscience te rendent plus sensible aux bruits et tout ce qui est négatifs.
Et par ce fait,tu es en train de repousser tes limites dans le positif ou le négatif.

certes, beaucoup plus sensible, tous les sens sont concernés.

Je pense que ça va au de la des 5 sens, et qu´il y a de l´intuition aussi etc.

Qu'est ce que l'intuition?
C'est la combinaison d'informations finement stockées et utilisées dans le raisonnement inductif

Oui mais il parrait que c´est pas si simple que ça.Parfois l´intuition resemble à une information dont la source est insondable.