Monk on acid, poème

Quand la dernière bouchée
des restes de ton corps aura nourri le mien
Le ventre de Home se vidant de tes gestes
de ta terre fertile, de tes cultures
il ne restera que
récipients, reliefs, reliques
que je suivrai jusque dans les tréfonds du présiffon.
Quand le dernier Grain de ton offrande
aura rejoint les entrailles de la ville
il restera
l'ombre de ton ombre de ton ombre de ta lumière
dans un saladier étincelant de vibrations
qui s'élèvent et circle into
l'Autel de bois presque brut, badigeon de ton azur
désanimé de l'ange veillant de quartz rose
sur le sommeil de ta cellule
il restera
l'ombre de ton ombre de ton ombre en rituels
des mots sculptés par ta bouche transfigurante
et encore l'ombre de l'ombre de ta voix qui s'étrangle

une brise légère de printemps brutal,
Mes Moires de tes Grâces polymorphes.


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Sâdhanâ

Joli j'aime le rythme, les mots associés et les sens susceptibles d'être à la simple lecture de ce texte à la texture apparemment complexe mais qui ne l'est pas.

J'ai aimé, j'y ai lu la séparation, et l'épouvante de celui qui reste à contempler les reliques d'une vie antérieure pas tout à fait disparue, qui hante encore par son éclat, ses sons l'appartement.