Ici racontez vos rêves éveillés ou non.

À force de ne plus attendre.

On l'avait internée dans cet hôpital depuis plusieurs mois.

Elle était devenue mutique du jour au lendemain sans nulle raison apparente.
À l'exception de cette phrase qu'elle répétait invariablement : "Je vais préparer ma valise, il va venir me chercher".
"Qui ca, petite, qui va venir te chercher? lui demandait-on alors."
"Mais... répondait-elle, les yeux plein de larmes, mon père! Il m'aime mon père.

Elle se levait alors, allait chercher une grande valise marron, cabossée. Elle y jetait un vêtement ou deux, installait une chaise devant la porte d'entrée de la maison d'accueil, s'asseyait et attendait là
Des heures durant, elle balançait ses jambes sous la chaise et chantonnait en se berçant de l'espoir qu'un adulte aimant lui rendrait un jour sa vie d'enfant.

Sa mère était très jeune lorsqu'elle l'avait mise au monde. Incapable de s'occuper d'elle Avec patience , la petite avait subi quelques violences : griffures, coups de ceinture. Un jour une institutrice avait remarqué les marbrures bleues sur les jambes de l'enfant .
Une enquête sociale avait été ouverte, la mère n'avait pas marqué le moindre regret pour ces gestes, avait minimisé leur impact et leur fréquence. Elle ne comprenait pas la décision du Préfet de Département et s'y était opposée .
Les services sociaux avaient néanmoins placé l'enfant .

La petite fille avait semblé ravie des attentions qu'elle avait reçues à son arrivée dans la Maison des Espoirs.
Elle n'y était pas accoutumée et voulait bien faire. Pour la toute première fois au cours de sa récente Vie, on lui montrait qu'elle avait de la valeur, qu'elle pouvait mériter un compliment . Cela l'étonnait et la faisait rosir de plaisir. L'émotion la faisait parfois trembler et elle se mettait à begayer.
L'équipe d'accueil semblait confiante sur ce "cas", l'enfant était sensible mais s'intégrait, au fil des jourS.
C'est ce qu'il avait semblé.

Elle était timide et souriait toujours, on pouvait entre apercevoir la silhouette gracile et fluette tantôt dans les couloirs, tantôt dans les escaliers, traînant avec elle une vieille poupée de chiffon que lui avait un jour donné sa mère et suçant son pouce.
Elle mangeait peu. "Maman va me gronder si je mange, elle va dire que je vais devenir une grosse dame, et elle criera". Elle mettait Alors ses mains sur ses oreilles comme si les cris de sa mere retentissaient encore. Elle fermait fort ses paupières mais les larmes filtraient entre les cils sombres.

(Extrait d'un de mes reves)

Salut ce long rève est le fruit du négatif.
La solution c´est de se faire un petit coup d´optimisme et ce sera un rève complètement différent.

Je t'accorde que c'est pas le reve le plus gai que j'ai relaté là. Ca m'a soulagée de vous faire connaître cette enfant . Elle existe ainsi ailleurs que dans mon esprit .
Je ne distingue pas son visage, elle est plutôt une âme .

Ame ou pas, avec un peu d´optimisme ce sera un rève bien différent, plus cool etc.
Si tu en d´autres il y a pas de probléme pour les analyser etc

Je suis optimiste je pense, un Caractère positif, ou tout est possible , je ris etc.
Cela coexiste avec une gravité, Qui est un témoin, un accélérateur de Vie, un besoin, voir une urgence à vivre.
Un rêve grave dont on se souvient peut simplement faire prendre conscience d'un dysfonctionnement , un heurt qu'on analyse puis assimilé pour mieux vivre ses blessures.
On ne peut nier toujours ses défaillances, les affronter puis les maîtriser, etre Bien Avec soi, juste, est une demarche réfléchie , mûrie . Je n'ai pas de problème avec mes demons, les extérioriser, les verbaliser est une demarche nécessaire .

On change pas son histoire, on change juste la perception de celle ci.
Avec colere ou apaisement.
Tu y as lu une douleur.
Elle ressurgit parfois ( le reve est symbolique hein, ce n'est pas mon histoire) et passe Bien vite.

Comme tu le sais déjà le rève c´est l´image de l´àme.
Les rèves ordinaires, ou symboliques représentent l´état ponctuel ou provisoir de notre àme.
Ton histoire ou pas, ce rève est l´expression de ton àme.
L´important comme tu le dis c´est que ça passe bien vite, et là c´est très optimiste de ta part.

T'es jamais triste, toi? Comment fais tu si c'est le cas?

Pas de rêve hier ni aujourd'hui, attendons demain. À suivre

Salut je suis de moins en moins triste, parce que je suis de plus en plus optimiste.
C´est pas facile, parce la positivité c´est un vrai combat, puis que l´optimisme a ses limites aussi.
                                                                                                                                             
Izo il y a toujours des rèves, parfois on les oublie, parfois on les mémorise.
On peut toujours essayer de se rappeller ses rèves avant de se lever, afin de les mémoriser.
Bon Dimanche .
                         

Luc, je dois avoir un problème , je comprends rien quand tu ecris .
Crois tu que j'occupe certains versants lorsque a un instant t, je défaille ?
Ce n'est pas le cas.
J'ai beau parfois me raccrocher aux bribes de lumières, les tenir fort, les idées noires m'envahissent malgré la lutte, et je peux me retrouver morose ( au lieux) durant deux jours d'affilée .
Dans ces moments la plusieurs facteurs exogènes influent ou agravent : manque de sommeil , café, pensées envahissantes, mes regles. Boire je peux pas, sinon le lendemain c'est l'enfer .
Marcher sur un fil, c'était le titre d'un de mes posts sur un autre forum.
C'est exactement ça.

Je pense que si on ne se comprend pas, c´est parce que moi aussi je suis en lutte contre les idées envahissantes etc.
Contre l´état morose, on peut faire une bonne action.Faire ce qu´on aime, faire ce qui nous encourage dans notre idéal etc.
C´est le début de la marche qui est le plus difficile. C´est un peu comme aller à biciclette.
Il faut pédaler pour garder l´équilibre, mais se mettre en selle c´est le premier pas.

Mais Luc, tu crois que je ne lutte pas?
Enfin dans ces moments là?
Je me complais pas dans le spleen, c'est meme pas un état propice à la création chez moi. Dans ces moments la, je pleure et c'est tout.
Donc c'est nul. Mais je me bouge et c'est pour ça que ca ne dure jamais!

Je pense que tu luttes, mais il te faut aussi un psy.
Quand on a des problèmes, il faut voir un spécialiste.
Bouger c´est déjà pas mal, mais avoir des objectifs peut aider aussi selon moi.

Pas de rêves encore... demain ?

Le psy c'est prevu : travail sur l'estime de soi.
Enfin faut que j'en trouve un Avec lequel ça colle, c'est pas le plus simple.