La bienveillance serait elle la clef?

Non , c'est juste que ce comportement se retrouve chez beaucoup d'animaux grégaires.

La bienveillane ça peut, il me semble, appartenir à une démarche plus banalement stratégique. L'amour, qui comme la haine peut donner lieu à des excès, est quelque chose de beaucoup plus engageant, de beaucoup moins raisonnable.

Est ce que c'est de la bienveillance si c'est pour le bien de sa survie comme un petit groupe?
Pour ma part, je réponds non, c'est juste une nécessité pour sa survie pas dans l'instant présent mais la compréhension que l'autre est nécessaire. C'est aider l'autre pour au final s'aider.

Donc comme le disait Viv dans son post d'entrée cela se limite juste à vouloir le bien de l'autre(pas seulement H, mais je dois bien trouver un terme).
Mais à sa différence, je pense qu'il est nécessaire d'aimer l'autre pas dans le sens avoir des sentiments amoureux bien sûr. Mais reconnaître que l'autre à besoin d'aide qu'on peut lui apporter sans s'oublier soi-même (sinon c'est qu'il y a un dysfonctionnement, non?) afin de le soutenir(soutient qui prend des formes très variables) sur sa route.
Si l'autre être vivant n'a aucune valeur je ne vois pas le sens que l'acte a.

Lorsque je participe à une cause quelconque c'est parce qu'elle de l'importance à mes yeux. Si je participe à quelque chose auquel je ne crois pas, je n'ai pas l'impression d'être bienveillant mais de me moquer de cette cause au contraire.

Et non, pour ma part, je ne pense pas que cela limite à l'utilitaire et qu'on souhaite forcément un retour (et même si c'est le cas, je ne vois pas vraiment le problème en fait). à partir du moment, où on pense avoir fait ce qu'on a fait pour participer au bonheur de l'autre, c'est déjà gratifiant en soi même si l'autre ne nous remercie pas ou si on a pas de retour. Le plaisir d'avoir fait ce que je pense juste me paraît suffisant. Donc oui, d'après certaine définition ce n'est donc pas purement altruiste. Mais cela me convient très bien ainsi

Je pense aussi. Si l'on épouse l'acception que j'en ai faite le doute n'est plus permis.
On peut alors envisager d'enseigner celle ci.
Pourtant tres vite se posera la question de la bienveillance et du besoin, de l'uitilite .
Pourquoi dois je etre bienveillant si cela ne me sert pas?
Et la que repondre?
On retombe alors sur la recherche d'un intérêt supérieur... bonté et paradis? Croyance pêche? Morale? Éthique ?

Insolvable

Nb: emem on a posté en même temps, je répondais à cyclopede.

Pour moi pas de bienveillance sans un amour minimal.
Au moins amour d'humanité abstraite.

Mais cette "bienveillance" est souvent néfaste.

Si on force la bienveillance elle n'a juste plus de sens.
Ca n'a de sens que si on le désire...

De quelle bienveillance tu parles Gone?

Parlons d'altruisme, mais il faudra aller plus loin que ce qui définit nos personnalités, notre culture.
Et si je donne il me suffit de voir l'autre heureux, pas forcément qu'il me le dise ou me sourie, juste que je le vois sourire à lui-même, pour lui-même.
C'est une bienveillance qui se passe d'idée, comme un amour d'un être à l'autre sans les limites usuelles.

Oh non il est là lui !

Tu crois que je vais réussir à te déranger?

Non, mais je peux dire ce que je veux, t'as pas d'égo.

Il est quelque peu dissout, mais il en reste un bout, un ensemble se satisfait de toutes ses parties.
Mais pourquoi pas s'amuser?

Certes , mais dites moi comment partant de la nature de l'homme on y parvient. Je prônais le rôle de l'éducation. Je ne vois rien d'autre pour façonner l'instinct naturel de l'homme. Je pense réellement que l'école doit avoir une place plus grande et je suis d'avis que soit systématiquement proposée une formation parentale ( au lieu de ces cours pour accoucher si le budget etatique ne le permettait pas)

Cette histoire de bienveillance me taraude.
J'aimerais bien en dire quoi que ce soit mais je n'arrive pas à extirper.
Je suis d'accord avec Gone.

Aussi on dit souvent qu'on s'est civiliser selon notre physiologie, mais le contraire est aussi sans doute vrai. C'est une évolution, un roulement.

Idem, je dis que le sentiment existe, parce que le fait que peut-être il en est de l’intérêt de l’espèce, l'instant ou je suis bienveillant, "l'état" existe.


La vérité ce n'est pas plus le début que la fin.


Oui on s'amusera jolindien.

Jolindien il est tout beau dedans. Ses mots sont autant de pétales de fleurs,

@Emem
Je suis un peu comme Narkyss, les mots sortent difficilement.

Disons que si je vais avoir une forme de bienveillance pour quelqu'un que je ne connais absolument pas, c'est parce que je le reconnais comme un semblable.
Je suis narcissique et je m'aime. J'aime pas qu'il m'arrive du mal.
Alors si il arrive un truc à un inconnu, et que je peux l'aider sans trop de frais alors je m'aide.
Je peux éventuellement envisager d'y mettre les frais si ce qui lui arrive est vu par moi comme une insulte à notre commune humanité. C'est de ma condition humaine qu'il s'agit.

Au delà de ça, dans les relations communes, la bienveillance... souvent, c'est le mot qu'on donne à notre morale, et qui nous permet de justifier un peu tout.
On peut lapider quelqu'un par respect pour le bienfait du groupe, on est bienveillant envers le groupe.
Il y a des groupes antagonistes, c'est évident.
Et nous sommes tous plein de bienfaits.

Ou, à titre individuel, on peut vouloir les bienfaits d'un autre contre lui. Lui donner des leçons etc,
C'est à dire que les biens/bienfaits de concordent pas.

Mais il y a tellement de choses.
Je réagissais à l'idée que la bienveillance était toujours intéressée, parce que je ne pense pas que ce soit le cas.
C'est à dire qu'on peut souhaite le bien de l'autre sans rien attendre. Il nous arrive à tous de lire des personnes à qui on ne parle pas, en souhaitant que cette personne aille bien, non ? (internet, forum)
C'est à dire qu'on se contente de souhaiter des bienfaits.
Mais on pourrait dire qu'il n'y a que des actes de bienveillance, que les sentiments, souhaits etc ne comptent pas. Mais je suis pas d'accord.

Puis, la bienveillance qu'on éprouve pour ceux qu'on aime (il y a différentes formes et degrés d'amour) - et qui n'est pas nécessairement dans l'objectif d'un retour.
Par exemple si je vais essayer d'offrir des cadeaux plaisant à mon neveu, lui faciliter la vie si je le peux ou ce genre de choses, ce n'est pas dans le but qu'il m'aime, simplement parce que je l'aime.

On a distingué :
- bienveillance et morale
- bienveillance et amour
( morale et amour serait des entités supérieures, l'utilité de la bienveillance, du sentiment de mesure)
- bienveillance et epoche >>> je vais parler de cela
- bienveillance et altruisme >>> jolindien a commencé à en parler. Je vais m'y pencher aussi.

Je ne distinguerais pas, où disons rapidement que je pourrais voir le stade" morale" comme un petit amour.
La même chose, mais sur une unité de mesure.

Sur le site de Benoit Hamon: