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La planète est-elle réellement surpeuplée ?

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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 11:52

Non

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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 12:05

Si.

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Message par emem Ven 3 Mar 2017 - 12:19

Non

emem
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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 12:21

Si Si.

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Message par emem Ven 3 Mar 2017 - 12:24

Si rien ne change je suis d'accord que ça peut devenir un problème.
Mais tant la faim que l'analphabétisme et la grande pauvreté diminue malgré un nombre de personnes en constante augmentation.
Toute fois, je suis d'accord que notre façon de vivre comme nous le faisons n'est pas copiable partout, ne serait que par l'espace et le coût de l'agriculture.

emem
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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 12:39

C'est déjà un problème.
De toute façon relativement à la faune et flore l'être humain (si on l'extrait de la faune ou du moins constate son évident particularisme) est depuis longtemps perturbateur si ce n'est nuisible.
Mais présentement le monde est vraiment surpeuplé. Ces millions de primates nus qui s'entassent aux détriments de zones naturelles ou agricoles à l'ancienne mode (avant qu'elle ne deviennent, et elles aussi au détriment des zones naturelles, des espaces de production chimico/biologique intensif) en bouffant, chiant leurs merdasse, déchets, polluants, croire que cela est sain ou gérable car nous aurions les ressources technologiques présentes ou futures le permettant est tout bonnement inepte.

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Message par Vive Ven 3 Mar 2017 - 12:46

Non c'est p s le nombre le pb machine, c'est le mode de vie. J'ai des docs là dessus, tres bien faits. Je me caféine et vous dis tout ca. Pardonnez ma mollesse
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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 13:01

Nan mais m'en fous des docs rapport éducation/population/mode de vie blabla.

Moi je te dis y a trop de monde. Point barre.

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Message par Vive Ven 3 Mar 2017 - 13:04

Ce dialogue toi...bon ben je posterai.
- nombre de vies humaines
- mondialisation ( le vrai ennemi)
- modes de vie
- surconsommation
- agriculture intensive
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Message par Invité Ven 3 Mar 2017 - 13:06

Oui c'est super, ça fera lecture à des gens.

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Message par Cyclopède Dim 5 Mar 2017 - 17:08

Lesquels sont en trop ?
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Message par Asperzebre Lun 6 Mar 2017 - 12:55

Je considère pour ma part que le monde est surpeuplé.
Il n'y a pas certaines personnes 'en trop' qui devraient mourir (à part éventuellement quelques fous-furieux fanatiques, mais c'est un autre débat), et d'autres 'pas en trop' qui mériteraient de vivre:  chaque être humain (ou presque) mérite de vivre.
Ce qu'il faudrait, c'est diminuer progressivement la population, tout simplement en faisant moins de naissances.
Un peu comme les programmes politiques de réduction de fonctionnaires avec non remplacement d'un départ à la retraite sur deux.

Je rejoins aussi les points de vues selon lesquels la surpopulation n'est pas le problème majeur de notre société, l'ennemi de l'avenir de l'humanité sur terre n'est autre que le capitalisme, ce système absurde qui était voué à disparaître dès la première seconde de son existence, car basé sur une croissance infinie, et qu'une croissance infinie est tout simplement impossible sur une planète finie.
Un système stable, et durable, se doit d'être capable de fonctionner correctement à croissance globalement nulle, et de pouvoir supporter sans broncher quelques périodes à croissance positive et d'autres à croissance négative (décroissance), et ce quelle que soit sa forme (d'une dictature réduisant l'humain à l'état d'esclave à un système tellement merveilleux que nous sommes incapables de le concevoir et à côté duquel il paraîtrait presque criminel d'être en démocratie).
Sans ce prérequis indispensable (que le capitalisme ne respecte absolument pas), un système ne peut en aucun cas être viable sur le long terme, ce n'est qu'une question de temps avant qu'il s'effondre.

Cependant, même si une grande partie des problèmes auxquels nous sommes confrontés pourrait être réglée par un changement radical de paradigme, il n'empêche que la question de la population reste problématique.
Tout comme pour la croissance de l'activité économique, la croissance infinie de la population se heurte à un mur: une croissance infinie dans un monde fini ça ne peut pas fonctionner, qu'on le veuille ou non.
On peut ne pas être d'accord sur le nombre maximal d'humains que la terre peut accueillir dans de bonnes conditions, certains peuvent penser que ce nombre est largement dépassé, d'autres peuvent penser qu'on en est encore loin, mais quoi qu'il en soit, il existe un plafond à ne pas dépasser, et la seule façon de ne pas l'atteindre est de réguler la population humaine, à échelle mondiale.

C'était fait 'naturellement' dans le passé, quand l'homme n'avait pas encore atteint un statut de domination aussi écrasant au sein du monde animal, mais désormais plus rien ne nous régule et notre population croit à une vitesse absolument ahurissante.
Environ 5% des humains ayant jamais existé sur notre planète (soit 1 personne sur 20) est en vie aujourd'hui, alors que l'humanité a plusieurs millions d'années.
Ce nombre va passer à 10% environ aux alentours des années 2050.

Notre population a triplé depuis les années 1800, et rien n'est fait pour inverser la tendance, on parle de 10 milliards d'humains à l'horizon 2050.
Combien en 2200? 30 milliards? Et en 2500? 100 milliards?
On voit bien qu'on fonce droit dans le mur.

En résumé: Je considère que la surpopulation est un problème gravissime, auquel il est assez urgent de s'attaquer, mais il ne doit en aucun cas servir de prétexte pour refuser de s'attaquer à d'autres problèmes, tout aussi graves, voire même plus graves encore.

J'ai fait une petite courbe représentant l'évolution de la population humaine mondiale, c'est probablement plus parlant que tous ces chiffres, mais je ne sais pas si je peux la mettre ici, j'ai vu sur un autre fil que les liens n'étaient pas les bienvenus, et cette courbe serait sous forme de lien vers un site d'hébergement d'images.


Dernière édition par Asperzebre le Lun 6 Mar 2017 - 15:40, édité 2 fois (Raison : orthographe)

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Message par Invité Lun 6 Mar 2017 - 13:00

Exact les liens sont fortement proscrits.

Les liens c'est moche.


Vive Admin facho a écrit:Pas de lien

Vive Admin facho a écrit: un forum de lien j'ai pas envie, je trouve ça moche.

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Message par Invité Lun 6 Mar 2017 - 13:13

Ah quoique.

L'a dit ça aussi :


Tu peux bosser un peu ton post PUIS mettre le lien pour celui qui veut approfondir (bis)

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Message par Vive Lun 6 Mar 2017 - 13:17

Ben si asperzebre tu peux pour illustrer un propos. Ce que je veux pas c'est un post avec un lien, qui explique rien. Rien ne ressemble plus à un lien q'un autre lien, quand on le regarde ( adresse)
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Message par Asperzebre Lun 6 Mar 2017 - 18:01

J'illustre donc Smile

Je mets ici un lien vers mon petit graphique fait main.
Je me suis basé sur des données officielles de démographie.

Nous sommes actuellement 7.5 milliards environ (7.43 milliard au dernier recensement en Juillet 2016).
Nous étions 7 Milliards en 2011, nous étions 6.1 Milliards en 2000, environ 1.65 Milliards en 1900, 1 Milliard en 1800, environ 640 millions en 1700.
Ça c'est pour représenter en chiffres l'explosion démographique que nous vivons en ce moment (de 1700-aujourd'hui, on multiplie la population par plus de 10, en un laps de temps qui, à l'échelle de l'humanité, est absolument infime).

Concernant les temps plus anciens de l'humanité, nous étions il y a 3 millions d'années environ 100.000.
Il y a 50.000 ans nous étions environ 1.5 million, il y a 10.000 ans, environ 5 millions.
L'explosion démographique va commencer (doucement) avec le développement de l'agriculture.
Nous avons atteint les 100 millions en 2000 avant J.C.
Nous étions 250 millions au 1er siècle avant J.C, et 500 millions au moyen âge.

Afin de représenter l'évolution de la population, on a souvent recours à une échelle logarithmique.
Celle-ci minimise visuellement l'évolution de la population, car notre cerveau va avoir tendance à l'interpréter comme si il s'agissait d'une échelle linéaire.
Par exemple, avec des graduations comme: 1-10-100-1000...1 graduation par centimètre, une population multipliée par 10 tous les ans se retrouverait représentée par une ligne droite sur le graphique, donnant la fausse impression que l'augmentation de la population est constante.

J'ai décidé d'éviter ce biais visuel, et j'ai fait une représentation linéaire.
Mon graphique ne couvre qu'une courte période de l'histoire humaine: de 200.000 avant J.C à aujourd'hui, ce qui est déjà amplement suffisant pour montrer ce que je souhaite, à savoir l'explosion démographique que nous vivons, sur une période extrêmement courte de notre histoire.

Mon échelle est la suivante: 1 pixel= 10 millions d'humains en ordonnée, et 1 pixel=200 ans en abscisse (ce qui permet de voir que l'intervalle de temps entre la révolution industrielle et aujourd'hui est ridicule, nous ne sommes séparés sur mon graphique que d'un seul pixel avec l'an 1800).

Les différents repères verts sur l'axe horizontal de mon graphique correspondent à: 50.000 avant JC, 10.000 avant JC, 2000 avant JC, an 0, 1400 après JC, 1800 après JC.
Le dernier repère, en rouge, correspond aux derniers 200 ans de l'histoire, qui tiennent sur 1 pixel de large.
A chacun de ces repères, j'ai fait une ligne verticale bleue foncée, qui correspond à la population mondiale correspondant à cette période.

J'ai joint mes données en bleu foncé par du bleu clair, et j'ai représenté en rouge l'évolution entre 2000 et 2016.

J'ai fait en sorte que ce soit le plus précis possible (au pixel près) pour tout ce qui est en rouge et bleu foncé, cette précision au pixel près n'est pas valable pour le bleu clair, mais celui-ci représente tout de même une bonne estimation de la population.

Si il n'y a pas de bleu sur une grande partie du graphique, c'est tout simplement qu'il y avait moins de 10 millions d'humains à cette période, ce qui correspond à moins d'un pixel, donc est non représenté.

Il faut aussi garder à l'esprit que mon graphique commence en 200.000 avant JC, alors que l'humain est présent sur terre deupis environ 3 millions d'années.
La place prise par notre explosion démographique sur la 'vraie' courbe de l'évolution de la population humaine est 15 fois inférieur à celle (déjà ridicule) qu'elle prend sur mon graphique.

Voici le lien vers l'image, il est conseillé de zoomer pour y voir quelque chose.
https://i.imgur.com/YVYTBxq.png

Je la trouve très bien pour illustrer visuellement qu'il ne fait aucun doute que notre croissance démographique est un problème majeur.


Dernière édition par Asperzebre le Lun 6 Mar 2017 - 18:09, édité 1 fois (Raison : mise en forme)

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Message par Vive Lun 6 Mar 2017 - 19:43



Allons-nous être écrasé par la surpopulation ?
29 octobre 2014




Une vague humaine nourrie au soleil vert ? Des hordes d’âmes en peine cherchant à se nourrir ? Sommes nous voués à subir cette vision pessimiste et apocalyptique de l’avenir ? La surpopulation frappe-t-elle à nos portes ? Devrons-nous bientôt barricader nos portes et fenêtres ?

Dans cette article, Elina St-Onge nous proposes de démystifier une croyance fortement rependue : la surpopulation est responsable de la misère dans le monde.


1. La menace de la surpopulation, comment tout a commencé

Le concept de la surpopulation est né en Angleterre en 1798, lorsque le révérend Thomas Robert Malthus a vu que la production alimentaire augmentait progressivement, alors que les gens se reproduisent de façon exponentielle. Sur la base de calculs simples, il prédit que le monde serait en manque de nourriture d’ici l’an 1980. Malthus blâmé par ses résultats encourage une réduction de la population.


Dans son essai sur le principe de population, Malthus appelle à accroître la mortalité chez les pauvres par diverses techniques :

«TOUS LES ENFANTS NÉS, AU-DELÀ DE CE QUI SERAIT NÉCESSAIRE POUR MAINTENIR LA POPULATION À CE NIVEAU, DOIVENT NÉCESSAIREMENT PÉRIR, SAUF SI UN NOUVEL ESPACE LEUR EST FAIT PAR LES DÉCÈS DE PERSONNES ADULTES … POUR AGIR DE MANIÈRE COHÉRENTE, PAR CONSÉQUENT, NOUS DEVRIONS FACILITER, AU LIEU DE BÊTEMENT ET INUTILEMENT CHERCHER À LES ENTRAVER, LES OPÉRATIONS DE LA NATURE DANS LA PRODUCTION DE CETTE MORTALITÉ; ET SI NOUS REDOUTONS LA VISITE TROP FRÉQUENTE DE L’HORRIBLE FAMINE, NOUS DEVRIONS ENCOURAGER ASSIDÛMENT D’AUTRES FORMES DE DESTRUCTION (…). AU LIEU DE RECOMMANDER LA PROPRETÉ AUX PAUVRES, NOUS DEVRIONS ENCOURAGER DES HABITUDES CONTRAIRES. DANS NOS VILLES, NOUS DEVONS RENDRE LES RUES PLUS ÉTROITES, ENTASSER PLUS DE GENS DANS LES MAISONS, ET ENCOURAGER LE RETOUR DE LA PESTE.» (R. MALTHUS, LIVRE IV, CHAP V.).

Ainsi, la peur de la surpopulation va conduire Malthus à penser que certaines maladies ne devraient pas être guérie par souci de contrôle de la population :

«MAIS PAR-DESSUS TOUT, NOUS DEVONS RÉPROUVER DES SOLUTIONS SPÉCIFIQUES POUR LES MALADIES RAVAGEUSES; AINSI QUE CES HOMMES FAUSSEMENT BIENVEILLANTS QUI ONT PENSÉ QU’ILS FAISAIENT UN SERVICE À L’HUMANITÉ EN PROJETANT DES PROGRAMMES POUR L’EXTIRPATION TOTALE DE TROUBLES PARTICULIERS.» (R. MALTHUS, LIVRE IV, CHAP V.).

Aussi dur que cela puisse paraître, la volonté de «dépopulation» a été définie par ceux qui soutiennent cette pensée et voient la mort comme un mal nécessaire pour sauver l’humanité et la planète.

En 1968, Paul Ehrlich, de l’Université de Stanford a adopté et propagé la théorie de Malthus. Il a affirmé que la reproduction humaine excessive allait submerger la planète et prédit que le monde subirait des famines massives, tuant des centaines de millions de personnes, dès la fin des années 70.

Dans son travail (1968) La bombe de la population, Ehrlich a déclaré :

« LA BATAILLE POUR NOURRIR TOUTE L’HUMANITÉ EST TERMINÉE. DANS LES ANNÉES 1970, LE MONDE SUBIRA DES FAMINES, DES CENTAINES DE MILLIONS DE PERSONNES VONT MOURIR DE FAIM EN DÉPIT DE TOUS LES PROGRAMMES DE L’ACCIDENT ENTREPRIS MAINTENANT « .

En raison de la crainte de telles revendications alarmantes, d’importantes sommes d’argent ont été remises à l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la population). Ces fonds se développent sur une crise qui – en dépit d’être «imminente» – sera reportée encore et encore pour les 200 dernières années.

Pourquoi cette crise n’a-t-elle jamais frappé ? Il y-a-t-il vraiment trop peu d’espace, trop peu de ressources et trop de gens ? Quels sont les faits et quels sont les mythes ? Enquête.



2. Manque d’espace ?

A. La population mondiale pourrait entrer dans l’état du Texas

Beaucoup s’imaginent que le problème de la surpopulation est une affaire d’espace. Et non !
A ce jour, il y a environ 7,268,730,000 personnes sur terre. La masse continentale du Texas est 268.820 miles carrés. Si nous divisons cet espace par 7268730000 personnes, nous obtenons 1031 pieds carrés par personne. Ceci représente un espace suffisant pour que chacun puisse vivre dans une maison individuelle avec le reste de l’humanité comme voisin, tout ça sur la superficie du Texas. Et ceci ne prend même pas en compte qu’une famille moyenne fait 4 personnes qui partagent volontiers leur habitation.


Ce calcul ne signifie pas qu’une telle division territoriale et concentration serait une bonne chose. Un tel entassement d’une population qui continue de surconsommer comme nous le faisons actuellement serait la bonne recette pour un désastre. Ce raisonnement par l’absurde donne cependant une idée de la façon dont il faut penser la problématique. La surpopulation n’est PAS une question d’espace. Donc, quel est le vrai problème ?

SAVIEZ-VOUS ?

– CHAQUE HOMME, FEMME ET ENFANT SUR LA TERRE POURRAIENT AVOIR CHACUN 5 HECTARES DE TERRAIN. (« CENTRAL INTELLIGENCE AGENCY » THE WORLD FACTBOOK)
– SI NOUS DEVIONS MANQUER D’ESPACE, LE MONDE ENTIER POURRAIT SE TENIR ÉPAULE CONTRE ÉPAULE, SUR L’ÎLE DE ZANZIBAR.
– LE PLANCTON SUR TERRE FAIT 3 FOIS PLUS DE BIOMASSE QUE LES 7 MILLIARDS D’HUMAINS RÉUNIS. MORT AU PLANCTON !



B. Les villes sont surpeuplées, pas le monde !

Comment cela peut-il être prouvé ? Facile : Les conditions d’une surpopulation apparente existent seulement dans les villes, pas dans les zones rurales. Il s’agit donc d’une « illusion » propre à l’urbanisation et à la concentration.


En pratique, la population urbaine est en hausse constante depuis la révolution industrielle. Depuis 2008, plus de la moitié de l’humanité est devenue urbanisée. En cause, l’exode rural. En effet, il y a davantage de possibilités de faire de l’argent, donc de survivre, dans la ville que dans les campagnes. Les villes sont prises d’assaut par une population venant parfois de très loin afin de s’y installer, non pas à cause de la reproduction. Les campagnes, elles, se vident.



SAVIEZ-VOUS?

– DES ÉTUDES MONTRENT QUE LES TAUX DE NATALITÉ SONT PLUS FAIBLES DANS LES ZONES URBAINES QUE DANS LES ZONES RURALES.
– LA CROISSANCE DE LA POPULATION RALENTIT ET DEVRAIT DIMINUER D’ICI LE MILIEU DE CE SIÈCLE.



3. Pas assez de nourriture ?

A. La rareté est un mythe

Paradoxalement, le monde abonde de ressources et pourrait largement combler les besoins de tout le monde. Mais, chaque année, les pays riches gaspillent plus que 220 millions de tonnes de nourriture. Pendant ce temps, les populations meurent de faim, non pas par manque de ressources, mais parce qu’ils ne disposent pas de l’argent nécessaire pour avoir accès aux denrées alimentaires sur le marché mondial ou local. L’humanité ne manque de rien, mais ne distribue pas équitablement. Porter la cause sur l’Humain (et sa faculté de reproduction) profite ainsi aux logiques élitistes en détournant le problème de fond : la distribution


SAVIEZ-VOUS ?
– PRÈS D’UN MILLIARD DE PERSONNES SOUFFRENT DE LA FAIM. LE MONDE ENTIER POURRAIT SORTIR DE LA MALNUTRITION AVEC LE QUART DE LA NOURRITURE QUI EST GASPILLÉ DANS LES ÉTATS-UNIS, AU ROYAUME-UNI ET EN EUROPE.

– C’EST L’ABONDANCE, PAS LA RARETÉ, QUI DÉCRIT LE MIEUX L’OFFRE ALIMENTAIRE ACTUELLE DANS LE MONDE. PAR EXEMPLE, ON PRODUIT ASSEZ POUR FOURNIR À CHAQUE ÊTRE HUMAIN DE 3500 CALORIES PAR JOUR – 1500 CALORIES DE PLUS PAR JOUR QUE CELLES RECOMMANDÉES PAR LA FOOD AND DRUG ADMINISTRATION.

– DEUX DES PRINCIPALES AUTORITÉS DU MONDE SUR LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE (ORGANISATION POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE DES NATIONS UNIES [FAO] ET LE PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL [PAM]) ONT DÉCLARÉ QU’IL Y A PLUS QU’ASSEZ DE NOURRITURE POUR TOUT LE MONDE SUR LA PLANÈTE.



B. La surpopulation ne provoque pas la faim dans le monde, la mauvaise gestion en est à l’origine

Les sociologues Frédéric Buttel et Laura Raynolds ont publié une étude de la croissance démographique, la consommation de nourriture, et autres variables dans quatre-vingt-treize pays du tiers monde. Les statistiques ne montrent aucune preuve que la croissance rapide de la population provoque la faim. Cependant, ils ont trouvé que les populations des pays les plus pauvres ont moins à manger.

En d’autres termes, la pauvreté et les inégalités causent la faim, pas la surpopulation

La théorie de la surpopulation décrit une situation dans laquelle le nombre de personnes est à l’origine de l’épuisement des ressources dans un environnement fermé de telle sorte qu’il ne peut plus supporter cette population. Une bonne analogie serait de comparer notre planète dans une maison barricadée, sans moyen d’y entrer ou de sortir. Les habitants de la maison seraient limités à l’espace et les ressources au sein de cette maison. Il semble évident que le réfrigérateur sera bientôt vide et l’oxygène finira par être épuisé. Il y aurait donc trop de gens et trop peu de ressources pour assurer la survie de tout le monde dans la maison. Mais dans ce monde, les maisons sont-elles barricadées ? Les villes sont-elles naturellement closes ?

Plus spécifiquement, notre planète est-elle équipée d’autorités et de politiques empêchant les aliments d’être transportés où ils sont nécessaires ? Non, non et non.



«NE PENSEZ PAS QUE LES GENS MEURENT DE FAIM PARCE QUE LE MONDE EST SURPEUPLÉ. LE MONDE EST SURPEUPLÉ PAS DU TOUT. IL EST JUSTE TRÈS MAL GÉRÉ.» – MAX IGAN.



Nous blâmons la pauvreté en prétextant la rareté et la surpopulation. Mais quand allons nous parler du comportement humain lui-même ? Il est rare que nous examinions les lois et les actions créées par nul autre que l’Homme. Actions qui empêchent implicitement les personnes affamées d’avoir accès à la nourriture et aux terres arables, engendrant la mauvaise répartition des ressources.

Par exemple, comment oublier la «dette» que les pays pauvres « doivent » aux pays riches malgré que le niveau de vie de ces pays riches repose déjà en grande partie sur leur exploitation ?



«L’HISTOIRE DE LA DETTE DU TIERS MONDE EST L’HISTOIRE D’UNE FORMIDABLE PONCTION PAR LA FINANCE INTERNATIONALE SUR LES RESSOURCES DES PERSONNES LES PLUS DÉMUNIES. CE PROCESSUS EST CONÇU POUR SE PERPÉTUER, GRÂCE À UN MÉCANISME DIABOLIQUE LEQUEL REPRODUCTION DE LA DETTE SUR UNE PLUS GRANDE ÉCHELLE ENCORE, UN CYCLE QUI NE PEUT ÊTRE ROMPU PAR L’ANNULATION DE LA DETTE.» – THIRD WORLD DEBT, A CONTINUING LEGACY OF COLONIALISM.

4. Pas assez de terres arables ?

Il est facile de blâmer certains phénomènes dits «naturels» qui nécessiteraient des mesures artificielles comme les OGM pour «résoudre la faim dans le monde» ou encore des plans de réduction de la population. Mais que diriez-vous de critiquer les valeurs réelles de notre système et la façon dont il favorise l’inégalité au bénéfice d’une minorité ? Que diriez-vous remettre en cause la croyance que l’abondance ne peut exister que là où l’argent circule ? Pourquoi ne pas admettre que nous vivons sur une planète spacieuse qui pourrait fournir à tout le monde de quoi vivre dignement si nous étions en mesure de l’utiliser intelligemment ? Ces solutions, bien plus complexe que la peur démographique, nécessitent un effort, une réflexion, un changement et surtout du courage.


SAVIEZ-VOUS ?

– DE NOMBREUX PAYS NE PEUVENT PAS RÉALISER LEUR PLEIN POTENTIEL DE PRODUCTION ALIMENTAIRE EN RAISON DES LACUNES LES PLUS FLAGRANTES CAUSÉS PAR LA PROPRIÉTÉ INÉQUITABLE DES TERRES ET DES RESSOURCES.

– BEAUCOUP DE PAYS DANS LESQUELS LA FAIM EST ENDÉMIQUE EXPORTENT BEAUCOUP PLUS DE PRODUITS AGRICOLES QU’ILS EN IMPORTENT. LES PAYS DU NORD SONT LES PRINCIPAUX IMPORTATEURS DE PRODUITS ALIMENTAIRES, LEURS ACHATS REPRÉSENTANT 71,2% DE LA VALEUR TOTALE DES PRODUITS ALIMENTAIRES IMPORTÉS DANS LE MONDE EN 1992.
– L’AFRIQUE A UN ÉNORME POTENTIEL ENCORE INEXPLOITÉ POUR CULTIVER DE LA NOURRITURE, AVEC DES RENDEMENTS DE CÉRÉALES THÉORIQUES DE 25 À 35% PLUS ÉLEVÉS QUE LES RENDEMENTS POTENTIELS MAXIMUMS EN EUROPE OU EN AMÉRIQUE DU NORD.
– AU-DELÀ DU POTENTIEL DE RENDEMENT, LE CONTENU POSSÈDE D’AMPLES TERRES ARABLES. AU TCHAD, PAR EXEMPLE, SEULEMENT 10% DES TERRES AGRICOLES AYANT UNE FAIBLE CONTRAINTE DE PRODUCTION SONT CULTIVÉES.


A. Propriété et contrôle de la Terre

On croit que la pauvreté est le résultat de la surpopulation, le manque d’éducation ou même la paresse. Certains à l’extrême droite vont jusqu’à prétexter honteusement une infériorité liée à l’origine. Mais parce que la plupart des gens ne pensent jamais à remettre en question les fondements du système actuel, peu se rendent compte comment la société est orientée vers l’enrichissement matériels de certains au détriment des autres. Alors on blâme le nombre.
Le passage suivant de «The World’s Wasted Wealth: the political economy of waste» de J.W. Smith, décrit cette réalité :

«LE COMMENTAIRE SOUVENT ENTENDU, C’EST QU’IL Y A TROP DE GENS DANS LE MONDE, ET LA SURPOPULATION EST LA CAUSE DE LA FAIM « , PEUT ÊTRE COMPARÉ AU MÊME MYTHE EXPOSÉ AU SEIZIÈME SIÈCLE EN ANGLETERRE ET RELANCÉ EN PERMANENCE DEPUIS LORS. (…) IL Y AVAIT À L’ÉPOQUE DE SÉRIEUSES DISCUSSIONS DANS LES MILIEUX SAVANTS SUR LA SURPOPULATION COMME CAUSE DE CETTE PAUVRETÉ. LA SURPOPULATION FUT LA RAISON ACCEPTÉE PAR UNE ÉLITE SOCIALE ET INTELLECTUELLE QUI FAISAIT DE LA RATIONALISATION. CE SONT EUX QUI CONTRÔLAIENT LES ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT QUI ÉTUDIAIENT LE PROBLÈME. NATURELLEMENT, LES CONCLUSIONS FINALES (DU MOINS CELLES PUBLIÉES) VONT ABSOUDRE LES RICHES DE TOUTE RESPONSABILITÉ CONCERNANT LE SORT DES PAUVRES. L’ABSURDITÉ DE SUGGÉRER QUE L’ANGLETERRE A ÉTÉ ALORS SURPEUPLÉE SEMBLE CLAIR POUR LES HISTORIENS LORSQUE NOUS NOUS RENDONS COMPTE QUE LA POPULATION TOTALE DE L’ANGLETERRE AU XVIE SIÈCLE ÉTAIT INFÉRIEURE À L’UNE QUELCONQUE DE PLUSIEURS VILLES ANGLAISES ACTUELLES.

LA FAIM DANS LES PAYS SOUS-DÉVELOPPÉS D’AUJOURD’HUI EST TOUT AUSSI TRAGIQUE ET ABSURDE. LES COLONISATEURS EUROPÉENS ONT BIEN COMPRIS QUE LA PROPRIÉTÉ DES TERRES DONNE LE CONTRÔLE SUR LE PRODUIT. LES PUISSANTS ONT SIMPLEMENT REDISTRIBUÉ LES TITRES FONCIERS DE VALEUR ENTRE EUX, ENTRAINANT L’ÉRADICATION DE TRADITIONS MILLÉNAIRES D’USAGE COURANT. (…) POUR CETTE RAISON, LA PLUPART DES TERRES SONT INUTILISÉES OU SOUS-UTILISÉES JUSQU’À CE QUE LES PROPRIÉTAIRES DÉCIDENT D’EN FAIRE UN USAGE PLUS RENTABLE. CECI EST LE MODE D’UTILISATION DES TERRES QUI CARACTÉRISE LA PLUPART DES PAYS DU TIERS-MONDE AUJOURD’HUI, ET C’EST CE QUI GÉNÈRE LA FAIM DANS LE MONDE.»

B. Agriculture et logement durable : créer l’abondance pour tous, nourrir toute la planète.

Des alternatives aux pratiques agricoles non-durables existent. Le succès de l’agriculture biologique aux États-Unis donne une idée des possibilités. Le succès de Cuba à surmonter une crise alimentaire à travers l’autonomie et l’agriculture durable, pratiquement sans pesticides, est un autre excellent exemple. Respectueuses de l’environnement, des alternatives agricoles saines se voient parfois plus productives que leurs homologues destructeurs de l’environnement. La permaculture en est un excellent exemple.

L’habitat durable et l’agencement intelligent de la ville sont d’autres alternatives qui devraient être mises en œuvre à l’échelle mondiale au lieu de pointer du doigt la population croissante. Les possibilités sont infinies, du Earthship aux éco-villages à l’intégration de hautes technologies dans les futures éco-villes.

«L’HUMANITÉ EST L’ACQUISITION DE TOUTES LES BONNES TECHNOLOGIES POUR TOUTES LES MAUVAISES RAISONS. » – R. BUCKMINSTER FULLER


5. Conclusions

La destruction de la Terre : la surpopulation ou un système dépassé ?

La surpopulation est jugée coupable de la destruction de la planète, mais avons-nous jamais pensé à pointer du doigt nos pratiques destructrices ? Nous continuons à perpétuer le même schéma au nom du profit malgré les nombreuses solutions existantes. Nous savons désormais que ce n’est pas une question du nombre de personnes qui habitent notre planète. C’est une question de responsabilité personnelle et collective. Si une personne peut vivre équitablement et en autonomie, tous le peuvent, sans exception. Par opposition, céder au mythe de la surpopulation, c’est faire le jeu des puissants et des pires dictatures dont l’habileté est d’orienter les véritables causes d’une problématique vers un épouvantail : le nombre.

La vérité, c’est que nous avons le choix d’évoluer vers un style de vie favorable à la terre, concevoir des villes durables qui permettraient l’autosuffisance et la collaboration pour le bien de tous. Nous ne serions plus considérés comme une menace pour la planète, mais comme un élément parmi les éléments. Nous devons enfin travailler avec la nature et non contre elle. Nous sommes une partie de la nature et il est temps de cesser de se sentir coupable d’exister. Par contre, nous devons faire preuve d’autocritique dans nos actions et envers les choix collectifs. Il est encore possible de transformer cette société si nous cessons de prétendre à notre supériorité face à la nature.


Toutes les actions inconscientes que nous faisons sont le résultat d’un manque d’accès à la connaissance. Pourtant, nous pouvons être conscients. Être conscient est un processus naturel qui se cultive. Osons regarder au-delà des œillères artificielles placées devant nos yeux. « Power To The People », créons un monde nouveau !

Si nous avons construit ce monde, qu’est-ce qui peut vous faire croire que nous sommes incapables d’en construire un autre ? À partir de maintenant, faisons la promesse de ne plus utiliser notre main-d’œuvre, notre créativité et notre intelligence pour construire des armes de guerre, des technologies non-durables et produisons du sens.

Nous avons le potentiel de créer des technologies durables, des produits bénéfiques et un système harmonieux qui permettraient à l’humanité de prospérer au profit de tous. Mais ce monde plus beau n’aurait pas de sens s’il n’est pas destiné aux 7 milliards de personnes sur la planète, sans exception.

Note de l’auteur : Elina St-Onge, la rédactrice de cet article version anglaise, tient à préciser une chose. La remise en question de la notion de surpopulation ne diminue pas la nécessité de mettre fin à la pauvreté, la surconsommation et la destruction de l’environnement. La surpopulation est avant tout un concept, alors que la pauvreté est une réalité. « Ma vie est orientée vers l’éveil de la conscience sur d’autres façons de fonctionner en société. Cependant, je crois qu’il est important de remettre en question nos croyances; même celles étroitement liées au militantisme écologiste. »

Pourquoi ? Parce qu’en remettant en question les théories de la surpopulation, on découvre un avenir bien plus prometteur. Un avenir plus positif qu’une lutte sans fin pour essayer de contrôler les dégâts causés à l’humanité sans en déterminer les réelles causes.

Questionner cette peur, même si elle semble être orientée vers des causes nobles, n’est pas une négation des causes elles-mêmes, bien au contraire. Il apparait important de nous libérer d’une fausse question qui a l’effet de nous distraire et nous éloigner des problèmes réels et donc des mesures appropriés que nous pouvons prendre pour créer un changement significatif et durable.

SOURCES :

http://hearttoheartparenting.org/overpopulation-is-not-the-problem-a-sustainable-world-begins/

http://www.prolifeinfo.ie/mcms_print.php?nav=p-25120

http://www.theguardian.com/commentisfree/2010/aug/26/urban-planning-overcrowding

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=40698#.VE0iE4vF-mA

THE ENTIRE WORLD POPULATION CAN SINK INTO THE STATE OF TEXAS



http://overpopulationisamyth.com/

http://www.pop.org/content/debunking-myth-overpopulation



http://www.globalissues.org/article/7/causes-of-hunger-are-related-to-poverty

http://informationwarfareblog.com/a-simple-solution/

http://leaksource.info/2013/03/09/overpopulation-debunked-every-person-in-the-world-could-fit-inside-australia-with-14-acre-of-land-each/

http://www.globalissues.org/article/205/does-overpopulation-cause-hunger

http://theratchet.ca/no-population-bomb

http://www.slate.com/articles/technology/future_tense/2013/01/world_population_may_actually_start_declining_not_exploding.html
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La planète est-elle réellement surpeuplée ? Empty Re: La planète est-elle réellement surpeuplée ?

Message par Asperzebre Lun 6 Mar 2017 - 22:49

Merci pour cette longue réponse.

Globalement, j'avais déjà vu tous ces arguments.
Je suis plutôt d'accord avec une bonne partie d'entre eux, j'expliquais même dans mon précédent message que la surpopulation ne devait pas être une excuse derrière laquelle se cacher pour ne pas s'attaquer à des problèmes plus graves.

Je disais aussi que je pense que chacun a le droit de vivre, mon idée de contrôle de la démographie humaine étant basée sur une limitation des naissances, pas sur la mort de certains (les propositions de Malthus de ne pas guérir les maladies, et de nous entasser pour provoquer le retour de la peste me heurtent profondément).

Le fait que la population humaine puisse tenir dans le Texas n'est pas bien intéressant: qu'y ferions-nous, debout collés les uns à côté des autres, comment trouverions nous de quoi nous alimenter?

Quand à la rareté, je ne suis pas d'accord pour la qualifier de mythe, il va bien falloir finir par admettre que nous vivons dans un monde aux ressources limitées.

Certes, nous produisons aujourd'hui largement assez pour nourrir tous les êtres humains, et les causes des famines ne sont pas liées à un manque de nourriture, elles sont liées aux dysfonctionnements de notre système qui font que nombreux sont ceux privés d'accès à la nourriture, faute d'argent, et qui meurent de faim.

Cependant, notre production alimentaire est bien trop élevée par rapport à ce que la terre peut soutenir sur le long terme.
Nous sommes en train de vider les océans de leurs poissons, de détruire la bio-diversité à vitesse grand V.
L'agriculture intensive et tous les produits chimiques qu'elle utilise détruit les sols, empoisonne les nappes phréatiques.
Les déserts tel le Sahara s'étendent chaque année, réduisant la surface de terres cultivables, et le réchauffement climatique accélère ce processus.
L'accès à l'eau potable est en train de devenir une problématique majeure dans de nombreuses régions du globe.

Même si nous optimisions la distribution des richesses, nous pourrions régler à court terme le problème de la faim dans le monde, mais pas à long terme.
Je ne suis pas du tout convaincu qu'en pêchant raisonnablement (c'est à dire pas plus que ce qui arrive à se renouveler afin qu'il y ait toujours des poissons dans les océans), en cultivant durablement (sans produits chimiques détruisant les sols pour augmenter la productivité), nous soyons en mesure de nourrir les 7 milliards et demi d'humains de notre planète, même avec une distribution efficace de la nourriture.
Nous vivons à crédit, nous usons la planète, et ce que nous détruisons sera perdu à jamais pour les générations futures.

Le seul moyen de régler à long terme les problèmes de famines est de stabiliser notre impact écologique à un niveau que la terre soit en mesure de supporter, et pour ce faire, il faut soit diminuer notre population, de manière à pouvoir diminuer la quantité de nourriture à produire, soit découvrir de nouvelles technologies permettant de produire plus de nourriture tout en étant respectueux de l'environnement et viables sur le long terme...mais ces nouvelles technologies ne doivent en aucun cas être un prétexte pour dire "vous voyez, il n'y a pas de problème de surpopulation on arrive à nourrir tout le monde, continuons à faire des enfants", car dans ce cas nous nous retrouverons quelques décennies plus tard confrontés aux mêmes problèmes.

Ce n'est pas parce que certains instrumentalisent le concept de surpopulation humaine à des fins abjectes (l'enrichissement matériel d'une infime minorité aux détriments des autres) que le concept doit être jeté à la poubelle.
Ce n'est pas non plus parce que certains se cachent derrière ce prétexte pour ne surtout pas toucher au système en place que le concept est faux.

Je vais tenter une image:
C'est un peu comme si j'avais un fils malade de la grippe, que je le frappais, qu'il avait le visage en sang, et que je déclarais: "c'est parce qu'il est malade, il saigne du nez".
Non, ça n'a rien à voir, il saigne parce que je le frappe, la grippe me sert d'excuse bidon pour être violent en toute impunité, et il est nécessaire que j'arrête immédiatement d'avoir un tel comportement.
Cependant, combattre mon comportement en déclarant que le gamin n'est pas malade n'est pas la bonne solution, le gamin a bel et bien la grippe et doit aller voir un médecin.
Dire qu'il a la grippe n'implique pas qu'on cautionne le fait que je le batte.

Concernant l'évolution de la population humaine, j'ai vu certaines hypothèses qui parlent d'un ralentissement de l'augmentation de la population, voire d'une diminution pour les plus optimistes.
J'espère que cette diminution aura bien lieu, et surtout qu'il ne sera pas trop tard quand elle se produira.

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Message par Vive Mer 8 Mar 2017 - 4:00

Il serait intéressant de voir cette question : la stabilisation du nombre d'etres humains. Mathématiquement j'entends. L'espérance de vie en Europe et les taux de natalité baissent. Je ne connais pas parfaitement les données pour ce continent.
Ni pour les autres mais la question est intéressante. Il faudra que je regarde ca.
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Message par Asperzebre Mer 8 Mar 2017 - 15:17

Du peu que j'en ai vu, la population européenne tendrait à se stabiliser, voire à baisser dans les prochaines décennies.
La population asiatique continuerait à augmenter, mais à un rythme plus lent qu'actuellement.
Le principal problème viendrait de la population africaine qui devrait connaitre une période de croissance très rapide (d'après les scientifiques qui ont étudié la question).
Aujourd'hui, l'Asie est de loin le continent le plus peuplé (la Chine+L'inde ont rien qu'à eux deux pas loin du tiers de la population mondiale).
Certaines prévisions placent l'Afrique comme le continent le plus peuplé en 2050 avec environ 4 milliards d'individus (et probablement des problèmes majeurs, pour l'accès à l'eau potable notamment).

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Message par anthony b Mar 2 Jan 2018 - 22:14

bonsoir sur le sujet de la surpopulation mondiale prenez note qu' à raison d un individu par mètre carré la population entière de la planète tiendrait sur un departement français moyen....
ça laisse à réfléchir. ......sommes nous trop nombreux par rapport à la planète ou bien trop nombreux pour que le système. ..
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