THEME SEMAINE DU 25/02 : LE PRINTEMPS-POESIE

Hello, on n'a pas fait dans l'original, mais le thème est si plaisant à traiter.
Nombre de pieds libre.

Je rendrai ma copie dans la semaine !

Une terre nue uniforme
Dessus soudain une forme
Se dresse comme un nouveau-né
Petite déjà mais déterminée

Sa couleur la désigne
Et son ondulation signe
Ce passage éphémère
Qu’elle génère

Elle est là menue et verte
Tendue vers le ciel inerte
Telle une tige qui se fige
Gracile et sans vertige

Elle annonce une recoloration
De la terre en révolution
Une respiration neuve
Prompte à toute épreuve

Désireuse de s’offrir au soleil
Et de susciter l’éveil
Tout autour d’elle
Elle se veut chapelle

D’autres formes s’allongent
Déjà à ses côtés sans mensonge
Et tapissent la terre d’un vert vif
Faisant sentir ce revif

Chaque année espéré
Toujours exaspéré
Qu’on prénomme le printemps
Vers lequel on s’avance toujours content

.....................Un souffle qui s'éteint........................

Ce bouquet mélancolique :

quelques primevères en bord de chemin nées sur la boue d'un hiver
quelques primevères
primavera : printemps, oui, un printemps s'annonce,
encore un printemps
printemps répétitifs qui se dérobent, vains et honteux,
se dissimulent dans le passé,ainsi
ces fleurs ne sont plus d'espoir, d'émerveillement.

Non : de mystérieuses années muettes se sont offertes au Temps,
bouquets dont les fleurs sèchent en trop fragiles immortelles.

Le monde a changé : la mer d'Aral est morte, elle aussi désséchée, cueillie par les hommes cruels.

Primroses : ce ne sont plus fleurs de jeunesse
fleurs d'inconscientes espérances.
Ce ne sont plus
plus

Oh ! Tendre printemps, toi
Springtime qui bondissais
jaillissais comme l'eau d'une source,
tu ne seras plus
seras plus
(qu'un souffle qui s'éteint)
***************************

et bien et bien, comme cela est joli!

Et me rappelle que je n'ai rien fait.

La poésie c'est quand même ultra contraignant comme exercice. Faut que je me cale du temps, un bon brin de temps.

Super joli celui ci Narkyss, tres jolie promenade chantante et douce comme les rayons orangers du soleil printanier.

Narkyssinestoettoutleresteparcequequandmemetusouffesdededoiblementdepersonnalitenon?

J'aime l'allure balancée de ton poème qui équilibre chaque côté. Bravo la musique y est bellement servie et es mots y ont belle allure. Merci

C'est pas moi !

C'est l'autre.

Le même ?

Oui mais l'autre.

On s'imagine beaucoup de choses.
On s'imagine que la beauté du monde pourrait nous guérir,
elle qui ramène à nos consciences cette nostalgie.
Elle qui refuse de passer, de jaunir, nous fait penser "éternité".
Nous cheminons parfois au cœur d'un miracle
quand au printemps elle se fait belle.
Pourtant nous passons.
Nous comprenons parfois qu'elle n'avait d'autre subtance
que d'être un signe à nous adressé
depuis une terre toute autre.

C'est bien, cette idée de "thème".
Reste à définir le délai idéal.
Car, oui, faut bosser.

Mais imposer un thème incite à bosser si on n'a pas sous la main un texte adéquat.
Ainsi ai-je remodelé un vieux texte pour le rendre compatible.

Partir de zéro....On verra. Mais cela me motive.
Et lire les autres : un bonheur .

(Redéfinir la notion de "poésie".)

Il arrive en signant de son emprunte oppressante,
un camouflage qu'il me pose sur la face
M'empêchant de respiré l'air encore frais,
n'inspirant plus que l'acre gout de la vie
Me défaussant des épaisseur de mon cocon.
Il passe sa main assuré sur mon corps ,
puis détourne son regard d'un air supérieur
et me bouscule en emportant ma joie
Face au miroir je la revit graver sur mon front,
sa signature qui d'année en année
au plus profond de moi et ancré.

J'aime beaucoup la manière avec la quelle il s'avance ce printemps rouleau compresseur. Le déterminant "la" à l'antépénultième vers est une erreur ou pas ? Je pinaille peut être pardon, mais ce changement casse la fin à mon goût ainsi que le temps utilisé qui est en rupture avec le présent jusqu'alors privilégié.

Pour le retour du Soleil honorer,
Le Zéphir l'air serein lui appareille,
Et du sommeil l'eau et la terre éveille
Qui les gardait, l'une de murmurer

En doux coulant, l'autre de se parer
De mainte fleur de couleur non pareille.
Jà les oiseaux ès arbres font merveille
Et aux passants font l'ennui modérer :

Les Nymphes jà en mille jeux s'ébattent
Au clair de Lune, et, dansant, l'herbe abattent :
Veux-tu, Zéphir, de ton heur me donner,

Et que par toi toute me renouvelle ?
Fais mon Soleil devers moi retourner,
Et tu verras s'il ne me rend plus belle.

(Louise Labé)

Bon l'admin a décidé d'un nouveau thème : La fièvre

Tu va pouvoir écrire des trucs cochons Ifness.

Amusant, ce que tu écris, Bientôt.
Quelle réputation me fais-tu !

Moins amusant : le thème.

Soit Saturday night fever
soit se mourir au fond d'une jungle d'une fièvre quelconque
soit la fièvre de l'or
soit paracétamol ou ibuprofène

Rien ce cochon ne m'apparaît pour l'heure

mais si tu insistes : je chercherai

Sympa ce thème.
Je vais essayer de l'utiliser pour me distraire, si je lambine pas trop.