Adultes Surdoués-Forum HELIOS (Hpi, Zèbres, hqi...)


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Adultes Surdoués-Forum HELIOS (Hpi, Zèbres, hqi...)
Adultes Surdoués-Forum HELIOS (Hpi, Zèbres, hqi...)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Littérature Russe

3 participants

Aller en bas

Littérature Russe  Empty Littérature Russe

Message par Anarkyss Lun 6 Mar 2017 - 14:12

Anton Tchekhov

Critique & Extraits:


Léon Tolstoï

Critique & Extraits:


Fiodor Dostoïevski

Critique & Extraits:


Nicolas Gogol

Critique & Extraits:


Ivan Tourgueniev

Critique & Extraits:


Alexandre Pouchkine

Critique & Extraits:



Ivan Gontcharov

Critique & Extraits:


Vladimir Nabokov

Critique & Extraits:



Mikhaïl Boulgakov

Critique & Extraits:
Anarkyss
Anarkyss
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 416
Points : 3051
Date d'inscription : 27/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mar 7 Mar 2017 - 23:55

J'ai un faible pour la littérature russe. Elle fait mon histoire (une longue histoire épique et dramatique). Ma première accroche a été Dostoievski qui est l'auteur que je lis généralement d'une traite excepté pour l'idiot et les démons que je ne réussis pas à achever. Je remets régulièrement l'ouvrage sur le métier comme actuellement. J'apprécie sa puissance, sa profondeur et le rythme des histoires et séquences qu'il met subtilement en scène. Ensuite j'ai approché Tolstoi (guerre et paix et Anna Karenine). Je développerai mes impressions à part. Puis vinrent tous ceux qui sont cités ici dont quelques-uns me sont précieux (Boulgakov, Nabokov, Biely et Kharitonov...) sur lesquels j'ai tant à dire..merci pour ce fil donc.


Dernière édition par Izo le Mar 28 Mar 2017 - 23:29, édité 1 fois
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Anarkyss Mer 8 Mar 2017 - 0:08

Ma découverte s'est faite par Tolstoï moi, Guerre & paix. alors c'était quelque chose, une véritable découverte et un véritable "saut", parce niveau culture / éducation, j’étais loin derrière .
Ça a donc été un véritablement étonnement, ensuite j'ai quasi tout lu de lui. J'ai découvert après Dostoïevski (personnellement, je trouve que le Prince est un personnage assez plat à mon goût, j'ai été un peu déçu par rapport aux louanges).
Ensuite Gontcharov avec Oblomov. Pouchkine plus connu pour sa poésie. Gogol, la nouvelle journal d'un fou j'adore. Les nouvelles de Tchekhov sont délicieuses, etc..

Tu viens de me donner deux noms que je ne connaissais pas, je vais rajouter.

Edit : Je trouve la littérature Russe, et même de Allemande particulièrement et raffinement profonde. C'est une littérature pour moi, très très philosophique.
Anarkyss
Anarkyss
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 416
Points : 3051
Date d'inscription : 27/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Ven 10 Mar 2017 - 9:54

Anna Karénine (1877) mêle trois sortes d'amour: un amour "pur" (c'est-à-dire dans les règles), un autre "impur" (entaché d'adultère), et le troisième à la fois pur et impur caractérisé par Darie et son époux, Stepane Arcadievitch Oblonski, ‘frère d'Anna) qui commet des écarts sur lesquels s'ouvre d’ailleurs le roman.

Trois couples composent donc les trames de ce récit passionnant dont deux principaux :
le couple Constantin Lévine et Kitty Chtcherbatskaïa (l’amour pur) , d'Anna (qui commet l'adultère) et le Comte Vronsky "ignorant de la vie de famille" stigmatisent l’amour impurs.

Leur histoire alterne, se recoupe, s'éloigne, éloigne les personnages ou les rapproche. Chacun des protagonistes maîtrisant ou subissant une situation qui survient, parfois promptement et fatalement : comme avec Anna et le comte Vronsky, qui se retrouvent au bal et s'éprennent l'un de l'autre, saisis malgré eux par cette passion qui les mènent jusqu'au bout d'eux-mêmes, avec cette fin terrible : le suicide  d’Anna qui se jette sous un train , (référence appuyée à sa rencontre première avec son amant, sur les quais de la gare de Petersbourg), dans des circonstances d’ailleurs semblables : (un homme ivre écrasé par un convoi). L'effroi de leur rencontre scelle déjà le dénouement macabre de leur amour.
Les décisions d'Anna sont rapides et décisives tandis que celles de Kitty (son amie et rivale) et de Lévine, sont lentes, mûries. Lévine et Kitty sont à l’origine de scènes merveilleuses, de réflexions profondes et diverses, centrées sur l'actualité politique et sociale (abolition du servage).
Lévine  est mon personnage préféré. A chacune de ses apparitions, il est le prétexte à des passages doux, mêlés de doutes profonds et légers, soucieux de comprendre le monde, avide de connaissance et d’intelligence. Cette contemplation grave et parfois angoissante, les longs moments de doute qui jalonnent sa vie, cet affrontement direct avec la mort (dont il découvre le mystère en assistant directement à celle de son frère), nous le montrent sensible aux mouvements les plus délicats de l'âme. Sa conception du monde transparaît d'ailleurs dès qu'il entre en rapport avec la nature, ses paysans. Le passage du fauchage qui accapare un chapitre, est sublime.

C'est d'ailleurs au personnage de Lévine que me fait penser ce roman, plus qu'à Anna Karénine elle même.
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Ven 10 Mar 2017 - 10:04

"La Guerre et la Paix" (Vojna i mir), composé en 1866, à peu près cinquante ans après la défaite de Napoléon. Un livre majeur !

Je suis contente de pouvoir m'y pencher encore. Uune page ouverte au hasard qui s'ouvre sur la douce chaleur du foyer de la famille Rostov, la perplexité de Pierre Bezoukhov , son périple rédempteur en compagnie de son camarade d'infortune, le soldat Platon Karataïev qui meurt malade et exécuté, les doutes du prince André Bolkonski, cette contemplation du ciel qu'il l’absorbe tandis qu'il gît blessé découvrant que "tout est mensonge hormis ce ciel infini", sa longue agonie, le mysticisme naissant de sa sœur, la Princesse Marie, la fourberie de Natacha, la désinvolture d'Anatole Kouraguine. Bref, tous ceux-là qui nous décrivent un grand moi qui nous forme en des instants variables où la guerre se fait et où on fait la paix.

Ce livre offre plusieurs niveaux de lecture.

Il enveloppe tous les grands thèmes qui font une vie et se présente comme l'un des principaux romans symboliques et philosophiques du XIX siècle.

Un des sujets phare est celui de la liberté, plus exactement de la liberté perdue et retrouvée. Aussi Pierre se trouve soudain mêlé à un monde en lequel il ne se retrouve pas, accablé malgré lui par une fortune qui lui revient, ce fardeau sublime et envié qu'il a bien du mal à gérer et qui l'intéresse si peu. Après une tentative infructueuse auprès des Francs Maçons, il se frotte passivement à la bataille de Borodino en héros malgré lui et à la captivité pour découvrir la réalité du monde, se découvrir et recouvrer une liberté qui lui est propre, des intentions de vie siennes.
D'autres se libèrent dans la mort, dans la souffrance, d'autres dans l'insouciance, ou les arts et la discipline militaires. D'autres s'enferrent, se déchirent et se croient libres.
Il n'y a pas autre chose que cette quête là, dans ces longues pages où les épisodes s'enchâssent tous les tournants, les vies incertaines et troublées dès lors qu’elles se trouvent face à cette précieuse liberté à conquérir.

Les récits historiques émaillent le texte et nous racontent toute cette stratégie (et tragédie) qui se concentre sur ce seul objectif, attaquer ou défendre un espace violé, libérer un lieu qui soit, une bourgade, un village dévasté, une ville imposante et désertée par ses habitants comme Moscou. Faire ou ne pas faire tout cela dans cette illusion grande et partagée de la maîtrise de soi, de ce que l'on fait et de ce qui est fait en ces instants décisifs où l'Histoire s'écrit.
Car le second thème qui s'immisce et occupe presque chacun des personnages dans ce prodigieux récit, c'est l'agir et le non agir.

Dans ses lignes, Tolstoï paraît développer les antagonismes de chaque chose dont en particulier celui-ci. Ainsi à l'imposante avancée des troupes napoléoniennes, le général Koutouzov oppose une immobilité à l'image d'ailleurs de sa propre personne, toujours présentée en demi-teinte, absorbée dans une sorte de sommeil latent. Une inertie intrigante et maîtrisée, quasiment mystique en laquelle se fonde la victoire finale. Moscou brûle, la Grande Armée française se retire et se disloque.
Tolstoï étaye intelligemment (au sens relier du terme) cette dialectique de l'action et de la contemplation, parsemant son texte et le commentant sans lourdeur.

C'est d'ailleurs avec beaucoup de sensibilité que le récit et les réflexions se liguent pour révéler leur richesse commune et exprimer ce constat de vie que l’auteur nous livre. Un constat amer qui déclasse l'idée prodigieuse qu'on peut avoir des intentions historiques, des desseins tout aussi historiques, des ambitions personnelles ou collectives, qui s'évaporent sitôt confrontés au réel. C'est un des plus grands romans qu'il m'ait été donné d'approcher après celui de Vassili Grossman (Vie et destin).
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Ven 10 Mar 2017 - 15:43

Lévine c'est Tolstoï.

(Le fauchage, magnifique).

Son temps est autre-part, ralenti,
il est ridicule et sublime, impulsif et superbement calme.

Anna c'est la femme, contrainte en sa vie avec sinistre et asexuel mari,
qui embrasse la passion et chute toujours plus loin en sa folie amoureuse et sa défiance maladive.

Pierre de Guerre et paix rappelle Lévine,
en plus rêveur et moins beau peut-être.
Moins terrien, moins sauvable.

L'essence de ce livre au-delà des formidables caractères qui se complètent souvent et s'enchevêtrent en leur questionnements sur la vie le sens, c'est l'inertie et la cinétique de l'histoire contre laquelle les prétendus hommes d'action et de tête ne peuvent.


Et cette force, cette pesanteur que savent parfois acquérir les ouvrages fresques, contenant tout ce qui fait l'homme en le déclinant à l'envi sous des personnages et situations multiples qui s'agrègent, se dissolvent et fusionnent plus qu'ils ne se télescopent, sous les vastes cieux d'une Russie exsangue qui ne sait, ne peut être réduite, avaleuse et accoucheuse d'hommes avides d'infini.


Tolstoï n'a par contre jamais su, jamais voulu en réalité, dépeindre les moujiks, les gueux russes sont là en décorum, il décrit ses pairs, ces familles nobles compassées ou exaltées, raffinés ou obscènes, parlant pour la masse qui les définit en contrepoint, et dont la simplicité et les mœurs grossières mais touchant parfois au sacré les font se tirailler entre l'Europe qui les attire et leur terre qui les obsède.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Sam 11 Mar 2017 - 11:38

Vie et Destin de Vassili Grossman. J'avais tenté de le lire il y a bien 15 ans en vain. Rapidement reboutée par l'entrée en matière on ne peut plus brutale, j'avais décliné la lecture. Il m'a fallu attendre plus de dix ans pour comprendre ma déconvenue. En effet je découvre juste cause qui est en fait le premier volet de Vie et destin, qui comble la case manquante vivement ressentie lors de ma tentative initiale (c'était comme lire  Guerre et paix en commençant par le deuxième tome). Me voilà donc partie à lire 2000 pages.

La première scène donne le La. Avril 1942, deux hommes se retrouvent dans une gare (Salzbourg). Ces deux hommes atypiques sont les maîtres du monde. Ils sont jumeaux dans leur haine d'autrui et le désir de conquête. Eux -mêmes ne se supportent pas et cependant ils entrechoquent leur tête au dessus de cartes d'état major à mettre en scène les drames futurs. Leurs noms sonnent comme une somation : Hitler et Mussolini.

Plus loin, largement plus loin, le drame annoncé signe ses premiers pas. Un homme regarde dehors et devine tout de suite la tournure nouvelle que va prendre sa vie. Il la connaît pourtant cette femme qui marche vers lui, seulement, sa détermination et l'allure martiale de ses pas lui signifient le virage qu'il va devoir opérer laissant derrière lui femme et enfants. La guerre va entrer dans son foyer qu'il ne sera plus certain de fouler à nouveau un jour désormais.

Ce livre est ainsi : de grands et des petits destins qui s'animent au contact d'un événement effroyable qu'est une guerre dans une zone où elle se déroule durement : le front de l'Est.

Le cœur du récit est Stalingrad. Tout converge vers cette ville et notamment tous les petits fils qui se tissent dans les mailles de ce livre éprouvant, se nouant, se dénouant, se tachant de sang et de sueur. Il y a la guerre dont on entend parler, il y a celle qui s'approche et celle qui frappe.

La prose est efficace, lyrique, magnifique. On sent la poudre et on entend les explosions. On y est.  On se terre comme les habitants dans les trous de fortune. Les dialogues sont puissants. Pas un mot de trop avec un équilibre appréciable entre la description  et le verbe. C'est très imagé. La scène défile sous nos  yeux et l'auteur prend soin de nous laisser tout le temps pour tout examiner, sans forcer sur le détail.

Le livre est ainsi, noir. L'auteur n'épargne pas son lecteur. Les tripes de Vassili Grossman s'emparent de la plume pour mêler à l'encre tout le sang versé par la faute des hommes, de ceux qui ordonnent, accusant tout le système idéologique avec ses mécanismes d'être des sources éhontés de terreurs qui anéantissent l'humain et son humanité. Ceci aussi bien du coté de ceux qui ordonnent que du coté de ceux qui obéissent. Quelques pages sont terribles : Tout comme Sofia Ossipova on pénètre un lieu froid et bétonné qui sent la mort, la main enserrant celle du petit David jusqu'à son dernier souffle.

Un livre majeur et magistral...
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 15 Mar 2017 - 14:03

Vladimir Nabokov

De tous les auteurs slaves, il est celui qui est à mes yeux le plus russe. Exilé il tourne autour de sa terre natale comme un derviche tourneur, a nous raconter maintes et maintes fois ce déplacement forcé sur des terres amicales et pourtant ennemies. Tous ses personnages empruntent ses traits ainsi que son histoire. Comme la mer chaque fois recommencée il redessine la houle qui le mena là aux États Unis.
Polyglotte, il manie le verbe comme un prestidigitateur de haute volée donnant l'illusion de jouer avec les mots, à servir un texte rigoureux et savoureux. Son intelligence flamboie. Toute allusion, tout détail se justifie dans cette immense mosaïque qui se compose sous nos yeux.
Nous ne relisons pas du Nabokov, nous le lisons encore et encore à découvrir  des significations ignorées de nous lors des premières approches. Il ne cesse d'interroger l'histoire et la littérature dont il est un fin connaisseur et l'artiste dont il a les traits.
Mon favori est le Don et l'Ada l'ardeur.
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 15 Mar 2017 - 14:49

il est celui qui est à mes yeux le plus russe

quand même pas non.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 15 Mar 2017 - 14:57

----- a écrit:il est celui qui est à mes yeux le plus russe

quand même pas non.

Dans son "Don" (Dar) il est franchement russe, idem dans " Pnine"
J'avoue toutefois avoir un peu exagéré le trait mais je m'emporte Smile et je l'assume.
J'ajoute que c'est pour te faire réagir Smile
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 15 Mar 2017 - 15:17

Pas lu Don mais Pnine si.


Là je lis Tchevengour de Platonov.
Un peu russe tout de même !


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 15 Mar 2017 - 15:40

Oui platonov est très russe aussi : seul le soleil travaille. Tu me donnes envie de le relire merci ----- ! Tes contributions valent presque de l'or.
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 15 Mar 2017 - 15:48

Ouais désolé je ne décris rien pas expansif faut lire c'est tout.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 15 Mar 2017 - 17:01

Tiens des extraits, point trop représentatifs d'ailleurs...


Littérature Russe  Img_0710
Littérature Russe  Img_0711

--

Littérature Russe  Img_0712

--

Littérature Russe  Img_0713

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 15 Mar 2017 - 17:48

c'est dans l'édition pavillons Robert Laffont ?
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 15 Mar 2017 - 17:57

Oui Madame,
PAVILLONS Robert Laffont que c'est écrit.

Soi-disant la meilleure traduction sauf qu'ils préviennent qu'ils ont tout de même supprimé quelques répétitions (les moujiks se répètent !, répétition de noms aussi) et également des passages difficilement compréhensibles
exemple quand le messager Louï emprunte la pulpe (ou la mie) latérale du pavé :


Littérature Russe  Img_0714

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 15 Mar 2017 - 18:18

je l'ai. Je possède aussi les écluses d'épiphane ...belles perspectives ...
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Mer 29 Mar 2017 - 20:45

Un livre gigantesque rédigé par Vitali Zmotorov (1823 - 1847), mort jeune qui laissa une œuvre majeure peu connue hélas. Intitulée L'épine volée, elle fut rédigée à 19 ans. Elle allie prose et poesie, et raconte sur pres de 500 pages la trouble destinée d'une rose née d'une étrange rencontre qui fait intervenir Faust en personne! Boulgakov s'en est largement inspiré pour son "Maître et Maguerite", ainsi que Thomas Mann pour son "Doctor faustus".
Zmotorov écrivait également de spendides poèmes dont le fameux ode à Woland (1000 vers) qui débute ainsi :
" O vole mon cœur vers l'Oural ardu
Ma peine érode le sourd mensonge
La lèvre fendue à jamais.."

A découvrir vraiment.
Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Jeu 13 Juil 2017 - 16:27

Ha ha Boulgakov !

Makine pourtant (qu'est-ce que je suis bête !) récent est pas mal.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Izo Ven 14 Juil 2017 - 23:48

Boulgakov ou un très grand, j'ai dévoré ses bouquins ...
Makine je ne le connais pas : pourquoi dis tu que tu es bête ?

Izo
Izo
Bouquet de soleils
Bouquet de soleils

Messages : 460
Points : 3094
Date d'inscription : 24/02/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Lun 17 Juil 2017 - 10:37

Parce que je dis qu'il est pas mal alors que contemporain...
Parce que moi je n'aime d'ordinaire que les vieilleries.

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par JCVD Mar 25 Juil 2017 - 22:26

Je ne savais pas que Gogol était un groupe russe. On en apprend tous les jours !


JCVD
Pâquerette timide
Pâquerette timide

Messages : 19
Points : 2488
Date d'inscription : 25/07/2017

Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Invité Mer 26 Juil 2017 - 15:00


Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Littérature Russe  Empty Re: Littérature Russe

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum