Et quand les vagues de désespoir vous assaillent?

Mmm sujet grave s'il en est.
Tenir et etre assez lucide pour se dire que ca va passer. Idéalement c'est ce qu'on ne doit pas quitter des yeux , même s'ils sont clos, sur le moment. Fermés sur le monde, le corps et l'âme suppliciés par la douleur.
Je ne sais pas si vous les sentez parfois, ces lames aiguisées qui vous transpercent du bas en haut, Sans vous laisser de répit, durant des heures.

Durant des mois.

Mais comme il y a un pléthore de sens pour le mot vérité par exemple , il existe une pléthores de sens du mot désespoir.

Et Bien rapidement j'avais en tête ceci : sentiment d'avoir vécu le meilleur, de n'avoir plus en tête que l'angoisse et une sorte de tristesse qui ne vous lache plus, et etre sur et certain que ca ne peut que stagner ou s'empirer.

Il peut y avoir des causes personnelles (hygiène de vie) ou chimiques (recapture de la sérotonine), en plus de l'emprise des traumas.

Il y a des dépressions exogènes (causées par des facteurs extérieurs) ou endogènes (causées par certains déficits innés)

C'est pourquoi je te propose de considérer de quelle catégorie peut ressortir telle ou telle dépression.

Les facteurs ne sont pas indépendants, dans mon cas j'ai soigner mes traumas issus de l'enfance en premier lieu ,dans l'ordre:
vers 30ans découverte de la douance après la naissance de ma fille
Puis investissement dans différents domaines de la "connaissance de soi", psycho, philo, spiritualités...
Pour enfin pouvoir être capable (ce n'était pas le but premier de la démarche, je l'ai fait parce que c'est venu à moi...) de délier l'enfant en moi.
Retourner dans le passé (sans peurs, ni de l'instant, ni projetées du passées vers le présent...à cause de notre état présent, je suis clair?!)
Enfin pouvoir aimer le monde car on a pu se regarder et se voir humain, entièrement, et sentir cette beauté là à l'intérieur.

Je peux être parfois atteint par des peurs, des angoisses, mais je peux aussi m'en libérer très vite par l'intention.
Si je sens une angoisse s'ancrer dans le ventre, le simple fait de vouloir l'évacuer crée cette énergie douce qui "pousse" l'angoisse, cette énergie dense, en dehors.
En fait l'induction est inverse, je ne veux pas l'évacuer, je laisse apparaitre cette énergie et l'émotion négative, l'angoisse s'évacue d'elle-même, il n'y a pas de place pour autre chose dans cet état de pleine conscience (je le nomme ainsi, pas forcément au gout de chacun ce mot...).

Je dirais qu'à la racine de soi il y a les traumas qui "contrôlent" l'expression faite par le moi.

Je ne suis pas sûr qu'une émotion, ici l'angoisse, soit une "énergie". On peut le ressentir comme tel mais ce n'est pas pour autant que c'en est une.

Ce n'est pas que cela, mais c'est le "moyen" que j'ai trouvé pour y accéder.
J’accède à cette énergie subtile, le reste disparait, sort de moi plutôt(c'est l'impression que je ressens).

De mon côté, je ne me sent pas assaillis par "les vagues de désespoir"... puisque je suis comme noyé dedans depuis enfant ^^

C'est intéressant l'intention. Celle ci peut elle influencer l'avenir?
C'est la théorie de la double causalité.
Est on soumis au déterminisme de façon absolue?
L'intention n'influence t elle pas le reel?
Je ferai un topo demain.
Genre de sujet Sans reponse mais que chacun pourra apprécier.

Momosse a écrit:De mon côté, je ne me sent pas assaillis par "les vagues de désespoir"... puisque je suis comme noyé dedans depuis enfant ^^

En réalité, je veux dire par là que je ne me sent pas désespéré, je ne suis pas porté à l'être par nature même à subir relativement et quasi quotidiennement ce monde et les hommes qui l'ont produit... sauf à considérer que je le serait de façon tellement permanente que cela "désamorcerait" le volet néfaste que recouvre ce sentiment.

Momosse a écrit:De mon côté, je ne me sent pas assaillis par "les vagues de désespoir"... puisque je suis comme noyé dedans depuis enfant ^^

En réalité, je veux dire par là que je ne me sent pas désespéré, je ne suis pas porté à l'être par nature même à subir relativement et quasi quotidiennement ce monde et les hommes qui l'ont produit... sauf à considérer que je le serait de façon tellement permanente que cela "désamorcerait" le volet néfaste que recouvre ce sentiment.

C'est parce que t'es bègue ou bugue ?
J'avais compris des la première lecture.
Désespérance permanente = dépression non?
De ce que je lis ca et la.
Moi je pense que beaudelaire était dépressif.

Dame je fut pendant 30 ans un pessimiste réaliste,
du pessimiste, l'homme, il me reste des souvenirs.
De celui qui sent monter la pression et l’énervement jusqu'à exploser, et en subir les conséquences, à l'extérieur, à l'intérieur.
J'ai changé, aujourd'hui il y a cette joie inconditionnelle que je nomme ainsi pour qu'elle soit interprétable par ceux et celles qui ne l'ont pas expérimenté, ou alors de façon fugace lors d'instant de vie ou on se laisse aller au bonheur qu'elle nous apporte.
Alors que le temps soit linéaire ou pas, ou juste une succession d'instants sans temps...et cette causalité qui pourrait passer du temporel à l'intentionnel.
L'intention aimante nous amène à se rapprocher de l'intuition, à mieux la percevoir et à mieux l'écouter.
Déterminisme absolu pour des êtres relatifs? Dans un sens oui (celui du ne pas être), dans un sens non (celui de l'être).
Le passé qui construit le présent qui construit le futur, et si dans l'intention on relie tout cela, alors ils sont liés au-delà du temps...et de l'espace.
Un peu un aspect quantique.

Vive a écrit:Tenir et etre assez lucide pour se dire que ca va passer.

C'est la position à laquelle je tends à me tenir. "tout passe" c'est ce que je peux simplicitement parfois dire.
Dans les moments que j'ai eu de difficile, mon symbole était de "tenir la barre" ou plutôt la rembarde.

Je pense qu'il faut, et là aussi c'est simpliste : apprendre à s'aimer, et voir non pas que le négatif mais aussi par exemple, la beauté de l’effort (en ne perdant pas de vue le coté raisonnable).

Oui, merci narkyss.
Ca me parle .
Le problème c'est l'envie. Parfois elle m'abandonne.
Je suis en capacité de déplacer des montagnes. J'ai vraiment édifié pas mal de choses qui fonctionnent très bien. Bons projets, pouvoir de conviction auprès des banques qui donc ont suivi pour le financement.
Mais ca c'est le versant éclairé de ma personne.
Quand ca ne va pas, et Bien c'est aussi avec force et intensité. Repli sur moi, au mieux et idées très tres noires au pire. En roue libre. C'est flippant quand je passe par ca.

Un des angles sous lequel je peux le prendre, c'est la déconstruction pour la construction.

L'angoisse c'est le vertige de la liberté Disait Kierkegaard.

Vive a écrit:C'est parce que t'es bègue ou bugue ?
J'avais compris des la première lecture.
Désespérance permanente = dépression non?
De ce que je lis ca et la.
Moi je pense que beaudelaire était dépressif.

Le commentaire le plus pertinent que m'inspire tes mots :

T'as remarqué que ta photo d'avatar reproduit assez fidèlement la même moue dédaigneuse que le personnage que j'ai choisi pour me représenter ?... 'te manque plus que des grosses lunettes noires et on dirait sa soeur !
C'est ta tête normale ou tu faisais la grimace exprès ? . . .

Change de lunettes.
Ton avatar est miche moi je suis beau.
Pour le reste je sais pas, demande à ma mère.

Ça recommence .
J'ignore pourquoi . Manque de sommeil, lucidité sur mes limites à la communication, une introversion qui se veut élégante, porter son poids, seule.
Je suis mere, c'est idiot probablement , mais ce qui le porte est tres animal. Les nourrir, les laver, les embrasser, un instinct aussi fort que l'instinct de survie , assurer la leur.
Besoin de nourrir mon cerveau bordel. Les nouvelles technologies et l'éthique.
Je n'ai aucune compétence rien à proposer c'est chiant dnetrexaussibennuyeux.

Pas de sentiment tout pourri aujourd'hui . Pourtant je sens que c'est pas le top.
Je saisis pas pourquoi.
La proximité avec ma mère ? Nous sommes tres différentes et j'ai des rapports assez conflictuels avec elle.
Je n'ai aucune envie de rentrer à Paris non plus.
Je ne suis Bien nulle part.
Sauf dans mon chez moi bordelais . Vivement que je m'y installe.
Mais pas de pensée affreuse.
Hier, en fin de journee, je suis allée voir un médecin pour le seropram et le xanax. J'en ai pour deux mois. Tension basse, pas d'hypertension.
Examen expédié illico presto.
On dirait une mémé... non juste une âme un peu malade d'anxiété en fait.

Je retrouve l'envie, la petite boule au ventre, un espoir, un avenir possiblement apaisé.
Ça fait bizarre et c'est juste bon.
Alors serait-ce possible ?
Vais je tenir sur la longueur? Un an est il réaliste ? À chaque jour suffit sa peine , ne pas anticiper, visualiser la montagne, mais gravir un peu chaque jour, réflexe d'étudiante en droit.

.

On est sur Terre pour expérimenter, l'expérience comme écho de ce qu'on est au fond.
Ce qu'on était hier n'est pas ce que l'on est aujourd'hui.
Ainsi en va la forme et...le fond.
Alors si le fond change, la forme, ce miroir doit aussi évolué. Accepter son individualité, accepter de ne pas être comme son voisin, accepter de n'être pas encore dans la forme ce que l'on est au fond.
Oui accepter, accepter de laisser sortir l'amour caché au fond, c'est lui qui souffre d'être enfermé. Comment pourrait-il être enfermé, lui qui représente la liberté.
Car vivre sans vivre que c'est compliqué pour un être sensible tel que tu est, du moins tel que je peux le voir dans tes lignes ici.
On pense trouver la solution en essayant de changer son extérieur pour enfin allez mieux, on voudrait bien trouver, mais on ne trouve pas comme attirer par une force densifiant cette réalité, et les emmerdes ne font que pleuvoir sans arrêt.
Essayer de voir les petites joies qui sont là devant nous, avoir un peu de joie, même juste un peu, et avec patience donner chaque jour plus de place à cette joie.
De joie en joie, quelques petites solutions émergent, nous les voyons car enfin nous pouvons les voir.
Ainsi avancer vers soi, je ne dis pas que l'expérience doit être simple, il faut la voir pour ce qu'elle est, un miroir, si l'image est hideuse passons de l'autre coté du miroir pour se regarder vraiment, finalement on est pas si moche!

Madame, bien à vous

Si un ne fait pas un mais zéro, c'est une dépréciation. Mais qui pointe le zéro ? Si c'est toi faut changer de disque sinon tu finit en carafe. Si c'est quelquéun d'autre tu lui montre ton Un et l'affaire est classé. Sinon le miroir toussa toussa c'est du blabla. La vie est trop dure pour jouer le philosophe. L'autre en face n'a pas le même disque et en plus il est sourd et Ca l'arrange de te donner des zéros à la pelle. Il pense exister et redorer son Un.
Un n'est pas un continuum. Il est et ça suffit.

La vie est trop dure, c'est un point de vue de la personnalité.
Pour moi la vie est depuis...4 ans, elle est égale à elle-même, donc belle comme toute chose peut l'être quand on la regarde vraiment.
Et pourtant nous somme un continuum, une somme de relatifs, et justement dans la somme se trouve l'un.
L'autre qui te montre son un, te montre surtout qu'il ne l'est pas dans l'unité. Quand on est on pas besoin de montrer on a juste à être, tellement plus simple, plus grand.
Et puis la philosophie, c'est juste ma façon de m'exprimer, d'essayer de faire passer mon ressenti, demandes moi des références philo, je ne t'en donnerai pas et en plus je m'en fiche des références, rien n'appartient à personne.