Quelle est votre plus belle histoire d'amour.

J'ai envie de rêver, mais en lisant des témoignages réels et bien racontés.
La plus forte c'est Olivier.
La plus compliquée : c'est V
La plus tendre et plus grave c'est S
La plus légère c'est L
Je raconterai chacune d'elle ici de façon un peu romancée sans doute, en remerciement pour les joies que chacun m'a données .

La plus forte et la plus brève c'est O qui m'avoue son homosexualité
La plus compliquée c'est ... S
la plus tendre et la plus grave c'est P, nous avons 5 ans
La plus douce et paisible c'est S qui est à mes côtés.

Je raconterai cette semaine, j'aurai un peu de temps.

La plus compliquée : toutes
La plus belle : aucune
La plus douce : cf. la plus chiante
La plus chiante : cf la plus douce

Bon, ma plus belle histoire d'amour est tout ça .
J'en avais dejà parlé, mais maintenant je vais pouvoir vous la faire partager plus en détails, et surtout en faisant abstraction des événements qui me sont arrivé.
Cela sera ainsi la merveilleuse histoire d'amour d'une jeune fille normale.

C'est l'été 1990, je suis jeune fille au pair chez une infirmière haïtienne, Danielle, je m'occupe de ses deux petites filles de huit et deux ans.
J'étais souvent dans le jardin avec les filles, un jour j'ai remarqué un jeune homme très beau, qui passait sur le trottoir, il me regardais aussi en souriant.
Je me suis tout de suite posée des questions quand à ses origines.Il avait un physique que je trouvait un peu particulier, il était assez grand et mince, sa peau était basanée sans être noire, il avait à la foi des traits asiatique et Sud Américain, ses cheveux étaient noires et lisses, sur les épaules.
Il passait par là plusieurs fois par jour, je commençais à connaitre ses horaires et je m'arrangeais pour être dehors à ce moment là.
Et un jour enfin il m'a parlé, je me souvient de beaucoup de détails de cette relation, donc ce jour là, j'étais assise dans l'herbe, c'était la fin de l'après midi, il faisait chaud je portais un short en jean, et j'avais natté mes cheveux blond qui m'arrivaient presque à la taille.
Je le vois s'arrêter tout près de la boîte à lettres, et me faire signe de m'approcher, je me suis levée le coeur battant la chamade, j'ai enfilé mes espadrilles et me suis approchée.
Il m'a parlé en Anglais, je l'avais appris à l'école et le comprenait bien, mais j'avais beaucoup de mal par contre à m'exprimer dans cette langue, par peur de parraitre ridicule avec mon accent.
Heureusement il se débrouillait plutôt bien en Français, ce qui fait que l'on pouvait alterner les deux sans aucuns soucis.
Ce jour là, nous n'avons pas beaucoup parlé, comme mon week end de congé tombait le surlendemain, il m'a proposé de m'offrir un verre .
Comme je n"avais que 17 ans, j'ai du demander la permission a Danielle, celle ci a été ok, mais elle m'a quand même mise en garde de ne pas trop m'isoler avec lui, de rester dans des endroits publics.Pas de risques, j'étais bien trop prudente et peureuse pour ça.
Notre premier rendez-vous a eu lieu un vendredi soir,Wayan était venu me chercher,il ne trouvait pas prudent que je me rende seule au centre ville.
Il m'a offert un "seven up"dans un bar,et m'a raconté son histoire.
Il avait 25 ans et venait de Bali, de 17 a 25 ans il avait fréquenté une université aux états-Unis.Il se retrouvait par un heureux hasard dans cette petite ville en Suisse afin d'y suivre une école d'ingénieur,(je ne sais pas vraiment ce qu'il étudiait,cela me paraissais assez obscur).
Après l'université, il a commençé à bosser sur des bâteaux de croisière pour se payer ses études.
Il était de confession musulmane, mais même si il respectait les préceptes de sa religion, il ne pratiquait pas ni n'y adhérait totalement.C'était un garçon très gentil et intelligent, son physique ne me laissais pas indiférente non plus.
Il a attendu plusieurs rendez-vous avant de m'embrasser pour la première fois.
Il davait que je n'avais jamais eu d'amant et me respectait.
Je ne peut pas parler de cette superbe histoire sans évoquer le côté physique de la relation.
Il a finit par me demander de passer la nuit avec lui,j'étais un peu déçue car le côté platonique me convenait tout à fait.
Je n'oublierais jamais cette première nuit, j'étais une fille très pudique, au point de ne jamais aller à la piscine...alors me montrer nue devant un homme...mais j'étais amoureuse.
Cette nuit là nous n'avons pas fait l'amour dans le sens oû on l'entend en général...mon corps le refusait.
J'ai finalement passé le week end chez lui, et ce n'est que le lendemain que nous y sommes parvenu.
Le corps de Wayan était magnifique à la fois gracieux et musclé et j'était fascinée par le tatouage sur son bras.
Je n'arrivais pas à me lacher totalement, pourtant j'aimais ses caresses et sa sensualité.
Il était très patient et adorable, si bien que j'ai fini par y prendre du plaisir.Cet aspect de notre relation était trés importante pour Wayan.Il me disait qu'il m'aimait à la folie et voulais m'épouser.Il me disait aussi en plaisantant que dans son pays il pourrait être lynché pour ce qu'il faisait avec moi.
Il voulait d'abord m'emmener a Bali me pŕésenter sa famille, et ensuite m'épouser aux Etats-Unis.
Dans son pays notre union aurait été impossible et trés mal vue.
Je souhaitais passer le reste de ma vie avec lui, mais une petite voix sournoise me disais qu'il voulais me faire du mal, que je serais à sa merci dans un pays inconnu.Bien sûr que tout cela n'était que le fruit de mon imagination fértile.
J'ai fini par m'installer complétement avec lui, cela n'a été pendant 10 mois que du bonheur.
Pourtant j'ai souvent été désagréable avec lui, très jalouse, chiante...je remarquais le regard des femmes sur lui, et ça me mettais dans des rages folles, je lui reprochait des choses totalement irationnelles, pourtant il ne regardait que moi.
J'étais souvent capricieuse , désagréable...il n'a pourtant jamais elevé la voix comme aurait pu le faire d'autres hommes, dans ces moments il essayait de me calmer avec tendresse.
Notre vie était simple et merveilleuse,c'était le plus adorable des hommes, notre différence d'âge ne le génait pas du tout.
Avec le recul je regrette mon comportement, je ne voyait bien finir mes jours en sa compagnie.
Il me suppliait de partir avec lui, il m'avait dejà prit le billet d'avion en cachette.
J'en mourrais d'envie, mais j'étais terrifiée a l'idée de ce qui pourrais se passer une fois là bas.
Pour finir je l'ai laissé partir...les derniers jours ont étés cauchemardesques.
Encore aujourd'hui je me demande parfois comment j'ai pu...je l'aimais tellement, peut-être étais-je trop jeune pour assumer une telle intensité de sentiments.

Alors, personne ne veut raconter sa plus belle histoire?
Dommage, j'adore les belles romances...

Si si mariba. Je pense réellement le faire.
Mais sur Word >>> installation de mon ordi. Puis il est décédé le mois dernier. Alors je crains un peu le récit. Comme si je devais laisser ca au passé.
C'est plus vraiment joyeux.
J'aime mieux jouer aux lettres d'amour du 19 eme. C'est fictif, mais c'est nullement entaché d'une quelconque douleur.

Vive, je comprend ta douleur...
Moi, cela m'a fait du bien d'écrire certaines choses...
Mais chaque situation est différente.

Hey Vive,
j'ai connu aussi la beauté chavirante des indonésiens de Bali et Lombok. Splendides et délicats. Irrésistibles.



J'avais 24 ans et étais erasmusienne en lettres comparées à Manchester. Je suis allée peu après mon arrivée à une réunion de neo étudiants sur le campus, sans rien attendre. Je me savais plus âgée que les autres.
Un jeune homme blond vénitien, à la peau pâle est venu à ma rencontre. Lui aussi, était plus âgé, il reprenait des études sur la culture noiraméricaine.
J'ai répondu à ses questions et suis partie.
Quelques jours plus tard, il a couru après moi et s'est posté en face de moi, tout sourire, marchant à l'envers, et scandant ses phrases d'un doigt affirmatif et invitant
"Hey, do you remember me, we met a few days ago at the meeting?
I wanted to know your name, and was wondering which house you live in on Whitworth Park!"
Je lui ai répondu. Il a ri, pointé encore du doigt, et dit encore
"hey, i'll pop round some time soon!"
et il est parti.

Les jours ont passé. J'ai oublié, affairée de l'organisation de ma nouvelle vie estudiantine.
La Veille de la St Valentin, il a sonné dans cet appartement collectif peuplé de harpies qui m'ont tout de suite détesté.
Il s'est assis dans le salon avec moi pour me proposer un ciné de St Valentin.
Je n'étais pas disponible, quelque soit l'être fallot don je m'étais entichée.Mais ai adoré sa démarche, aussi je lui ai répondu qu'il avait des Sac vide de se pointer comme ça dans un appart de 9 inconnues, et que c'est moi qui lui rendrait visite la fois suivante.
Que cette histoire ne durerait pas et que je savais déjà que nous serions ensemble par la suite. Il rayonnait.
C'est ce que j'ai fait. On a discuté des heures assis sur la moquette usée de sa chambre.
Puis il m'a dit :
" Look, I'm going to give you a tape. You'll love it and will never give it back to me ".
Je suis rentrée, ai écouté Mazzy Star pour la première fois. Et suis tombée.
La fois suivante, chez lui encore, nous l'avons écoutée, céleste.
Il avait les yeux fermés, perdu dans la musique. Je me suis tournée et l'ai embrassé, il a sursauté et tremblait. Notre baiser était magnifique.
Nous avions 2 vies: nos rencontres quasi quotidiennes, comme le jour où, le campus déserté pendant les vacances de Pâques, nous avons passé 8 heures d'affilée dans la cuisine aveugle de mon appartement collectif, à parlerà lalumière d'une bougie.
L'autre était épistolaire: petits mots de rêves, citations, invitations collées sur nos fenêtres à l'aube, longues lettres glissées sous la porte de nos chambres.
Il aimait l'art, était extravagant, sensible, ouvert, altruiste, fou de musique et de basket américain.Ses parents s'étaient rencontrés peu avant la guerre des Malouines, et étaient tombés amoureux par leur correspondance. La mère de Tim est décédée d'un cancer quand il était enfant.
Il était parfait pour moi. Dans ses lettres, le soleil brillait plus fort , et la course des astres s'était accélérée depuis que j'étais apparue dans son univers.
Mais l'odeur de son corps, malgré son hygiène, était incompatible avec la mienne.
Je souffrais de ne pouvoir me lancer, il souffrait de m'attendre sans comprendre.
Je buvais avant d'aller le rejoindre le soir, pour pouvoir l'embrasser et dépasser cette aversion. Mais je n'ai jamais pu faire l'amour avec lui.
La fin de l'année scolaire arrivant, j'ai du partir.
Nous nous sommes écrits pendant 7 ans, lettres, mail. Je n'imaginais pas le perdre.
En relisant ses lettres, je me suis rendue compte qu'il m'avait demandée en mariage, quand je serais prête et que j'aurais épuisé toute autre option.
Il s'est marié, n'a jamais pu avoir d'enfant, lui qui en rêvait.
J'ai passé 10 ans avec un pervers narcissique, avec qui j'ai eu un ange.
10 ansplus tard donc, séparée, je suis retournée en Angleterre, et on a déjeuné ensemble.
mon fils l'a tout de suite adoré.
Le temps n'avait eu aucune prise sur notre complicité. Et l'odeur de son corps était la même.
Je suis passé à côté de l'homme de ma vie: DJ et performeur occasionnels, journaliste, écrivain. Humble et adorable.
Et je n'y puis toujours rien.

"sac vide"??? le mot était " Sac vide". Rien à voir

ah. Sac vide revient: à remplacer par forme vulgaire du mot testicules

ma plus belle histoire d'amour est celle que je vous écrirai quand elle sera advenue.
Que je me serai libérée totalement de mes chaines et brillerai de toute la beauté et de toute la force que j'aurai accepté de jeter à l'univers en offrande.
Dans celle ci, je serai moi de la tête aux pied, avec mes chaussures argentées, mon look dandy punk d'hiver, baroude, 70s ou élégant surrané d'été.
En perf de musique à danser jusque dans les échoppes où j'achète encore, à être Wonderwoman sur Gothamarseille, pour soulager le coeur ou le corps de personnes âgées ou de jeunes mamans trop chargées. En retard toujours, mais heureuse, libre et amoureuse.
Je n'aurai plus peur de me faire enfermer dans le vide et l'ennui, car l'Homme sera lui aussi, un coeur chaud ivre de liberté partagée et solitaire.
Ma plus belle histoire d'amour sera une victoire sur le champ de ma bataille intime.
Et je n'aurai plus peur d'aimer, de perdre. J'aurai oublié que j'ai pleuré des fleuves et que je les ai vidés de leur lit.
J'aurai appris enfin à poser toutes les pièces de mon armure, de mon artillerie.
Les hommes au regard sale ne me verront plus je ne les percevrai plus non plus car je vivrai dans une autre densité de réalité, plus éthérée , plus pure.
J'attends avec une impatience gourmande ma plus belle histoire d'amour.
Je suis sur le seuil, prête à monter en selle.

Rho mais toi épouse moi ^^

vu comme tu es belle et intense, Emilienne, je t'aurais dit oui ... si j'avais été lesbienne, ce qui n'est malheureusement pas le cas.(expérience à l'appui)
Mais si tu veux, imagine moi homme:

Vive,
je t'ai espérée, cherchée
tu es la Femme dont tout Homme digne de ce nom rêve.
Tu es la Femme à vivre le jour sombre et les nuits claires
pour étancher la soif
de culte, de partage, de rires,
ma muse
ma compagne, ma reine, mon amie, mon amante
Celle à qui je pourrai confier mon coeur léger ou lourd
celle qui sera bienvenue sur mon épaule
quand tes pieds massés par mes soins seront las
Celle auprès de laquelle je veux voir nos corps vieillir
quand nos coeurs seront forever adolescents
Vive, tu es ma fierté pour des siècles et des siècles
Celui-ci n'aura pas nos peaux

C'est ...
juste
Troublant
Magnifique
Meme pour le jeu, j'ai entendu un truc fort dans mes oreilles, je crois que c'était mon coeur, a moins qu'il ne soit arrete un instant

C'est ce qu'on aimerait toutes ici entendre, j'imagine. C'aurait été mon cas en tout cas.
C'était cadeau sister. Pas un jeu.
J'espère que cela t'emportera le coeur plein dans les bras de Morphée.
Je te serre sororellement

Merci! C'était joli. Je te le rendrai mais quand tu l'attendras pas. Ce sera plus mieux.

ooouuuh!! super super!!
Que tu sois la pythie qui m'apportera mon dieu!

bonne nuit, splendeur nocturne!

Bonne nuit sadhana

J'ai été vraiment amoureuse une fois. Et encore je pense ne pas avoir lâcher totalement prise.
Cependant beaucoup de rêves et de fantasmes ont jalonné ma vie. Qui m'ont fait vibrer, espérer et qui m'ont frustrés. Beaucoup d'amours platoniques, à sens unique. Les seuls peut être qui n'étaient pas confrontés à une réalité briseuse d'espoir et d'intensité.
J'ai été attachée. Mais amoureuse qu'une seule fois. Pour le moment.

Pour le moment. Tout est dit

Puis je t'aime moi.

Oui et moi aussi je t'aime <3
@marieba je ne connais pas ta situation estiment ale actuelle mais n'as tu jamais eu envie de reprendre contact avec mr Bali ?

je ne sais si c'était ma plus belle histoire d'amour.
Elle présentait un monde différent. Il me parlait de nos vieux jours ensemble, après des décennies de réveils aux côtés l'un de l'autre.il y avait là le désir de me donner une sécurité que je n'avais que si peu connue.
C'est fini. Avec un discours de chambre froide. Je suis engourdie du cerveau, le coeur battu.

Et c'est pour le mieux. Pour mieux encore. A 47 ans, je me demande si ce mieux ne devient pas une chimere.

Le hasard madame,
ce drôle de hasard.

Je crois que j'avais exposé ici cette rencontre que j'ai fait à coté de chez moi, petit village de rien...en Août dernier.
Une irlandaise, improbable rencontre de deux mondes, si différents...
Elle du monde artistique, prof de danse à la fac en angleterre, globe trotter aussi jusqu'à lors, musicienne (violon), et le chant (ça elle a une belle voie)
Une sorte de polarité inversée entre nous, ses domaines "faibles" sont les miens forts, autant que l'inverse.
Mais la possibilités de lier tout ça, parfois la communication passe au niveau énergétique, alors on partage notre essence profonde.
Et c'est une femme très intelligente, j'arrive assez bien à appréhender son monde, aborde les choses plus de l'intérieur, spirituellement, je peux ainsi comprendre ce qui en fait la beauté, beauté complexe mais pourtant simple!

Mais la forme n'est pas simple, la distance, et ce qui nous réunit peut aussi nous éloigner.
Je suis allé en Irlande puis en Angleterre ces vacances, dépaysé j'en fus, surpris aussi.


Je ne sais si notre relation sera longue, moins longue, et ou nos choix nous mèneront.
On peut être soi avec l'autre, sans peur, et la réciprocité se fait très intéressante, la multiplicité même.

Ce qui doit être est, bah 5 ans tout seul, tant de changement depuis, et cette rencontre m'invitant à voir plus loin, à partager avec une autre l'être...et le ne pas être!
se faisant le miroir de l'autre, oser regarder, et même parfois toucher cette unité à deux.
Chose que j'ai pu expérimenter seul depuis quelques années mais sans le partager directement  (sauf pour ma petite fille que parfois j'apaise de ses douleurs, souvent au ventre, ha l'hypersensibilité...).


Il n'y a d'autre question et réponse que d'aller un peu plus vers soi, et alors vers l'autre.
Partager à l'intérieur, à l'extérieur, lier.

All of them.