Présentation d'izo

Donc la roue quand elle ne tourne pas elle bloque tout. J'ai pris la bus pour la première fois dans la ville où je suis née. C'est comme si j'étais ailleurs, des gens qui entrent, sortent. Plein de couleurs que je ne vois pas quand je suis au volant, où priment les nuances grisées. En vélo le vert me saute au visage et je ne chante pas, toute concentrée sur mes appuis et ce balancement régulier que j'aime - je suis donc complètement fada hein ? - en bus c'est un arc en ciel que je vois chez les gens de tout bord et de tout âge. Epuisée le sommeil s'est glissé en moi pour me ôter de tout cela pendant 10 minutes, juste le nécessaire pour savourer ensuite mes retrouvailles avec mon énergie retrouvée.

Je laisse tomber Ulysse de Joyce ou pas ? 300 pages et je ne sursaute pas comme prévu.... où est ce cercle enchanté dont j'ai tant entendu parler ?

300 sur combien ?
J'ai le meme souci avec mon roman. Mais mais peut être que je ne suis pas assez dedans? En réalité j'ai ausdi un problème avec la plume de l'auteur.
Nan je vais persister un peu.

Izo,
différents,
mais semblables.

jolindien a écrit:Izo,
différents,
mais semblables.

différent ET semblable on (je) dit...

On dit cela, et bien je dis mais car d'un point de vue personnel on crée la différence.

la différence par rapport à quoi ?
La ressemblance par rapport à quoi ? qui ?
Créer la différence, et si elle était innée ?
Ou si la différence était le postulat de départ, annihilée ensuite ? par des impératifs supérieurs - genre survie ? ou selon le cas favorisée pour les mêmes causes (cf la diversité).
Telles sont les questions.

Facteur d'échelle la différence...
Plaçons nous à l'échelle atomique, particules semblables
plaçons nous à l'échelle de l'univers, une particule semblable à toutes les autres.

il n'y a plus de différences,
seul diffère le lien qui unit ces particules.
Ou l'agencement de ces particules.

jolindien a écrit:Facteur d'échelle la différence...
Plaçons nous à l'échelle atomique, particules semblables
plaçons nous à l'échelle de l'univers, une particule semblable à toutes les autres.

il n'y a plus de différences,
seul diffère le lien qui unit ces particules.
Ou l'agencement de ces particules.

J'ai habituellement un discours rassembleur, mais pas là où je pense que toute entité est unique quelque soit l'échelle nano, micro, macro.
Etant toute chose est dissociée, elle se singularise mais obéit à des principes partagés du fait du contexte.
Je dirais même que je ne suis qu'assemblage, ainsi que les choses. La table n'est pas une, si je me penche pour la regarder je vois une myriade s'atomes qui s'entrechoquent. Si je me considère je ne suis qu'un réseau de molécules imbriquées les unes sur les autres. Je ne suis même pas une ! Ma cellule alpha ne ressemble pas à sa voisine.

Elle ne ressemble pas à sa voisine suivant l'échelle de perception que tu emploie.

Comme être c'est être un, et ne pas être c'est être dissocié. Encore une fois à quelle échelle...