La science remplace t elle la philosophie ?
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Izo
Vive
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La science remplace t elle la philosophie ?
Le but éventuel de chaque question philosophique est de repondre à une problématique visant la quête recherchée par l'homme, son bonheur. La notion de bonheur n'est pas universelle, mais il me semble comprendre que posséder, avoir sont un peu les nouveaux rêves de l'être humain, un peu partout sur la planète.
le but des sciences était au depart une frénésie des besoins de réponses à la compréhension du monde. La science servait la philosophie. Se construisait autour d'elle.
Aujourd'hui, la science me semble servir le mondialisme : recherches sur la jouvence, est mon dernier exemple en tête, le rat taupe nu intrigue on veut son secret.
Quelle philosophie accompagne cette recherche? Quel bonheur sage nous vend on?
Je place les mathématiques au dessus des autres sciences naturelles. Mais le reste est effrayant.
le but des sciences était au depart une frénésie des besoins de réponses à la compréhension du monde. La science servait la philosophie. Se construisait autour d'elle.
Aujourd'hui, la science me semble servir le mondialisme : recherches sur la jouvence, est mon dernier exemple en tête, le rat taupe nu intrigue on veut son secret.
Quelle philosophie accompagne cette recherche? Quel bonheur sage nous vend on?
Je place les mathématiques au dessus des autres sciences naturelles. Mais le reste est effrayant.
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
La science impressionne étant peu comprise ou comprise par un petit cercle d'élus. Or comme on n'aime pas à trop penser et que nous ne savons pas penser par nous mêmes hélas on lui donne le premier rang. 18 % du PIB est directement redevable aux mathématiques ! C'est elle qui a raison. Elle ne suscite pas d'âpres discussions comme le fait la philosophie qui signe son échec étant peu représentée et loquace (elle ne révèle pus rien alors que les sciences regardent le futur). Il est donc jugé préférable de nous rationaliser à outrance et de tout quantifier pour une maîtrise plus grande de la vie. Tout est une grandeur, y compris nos bêtises. Nous pouvons dire combien de kilomètres carré de forêts nous détruisons chaque année dans le monde !
Izo- Bouquet de soleils
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Date d'inscription : 24/02/2017
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Izo a écrit:Il est donc jugé préférable de nous rationaliser à outrance et de tout quantifier pour une maîtrise plus grande de la vie. Tout est une grandeur, y compris nos bêtises. Nous pouvons dire combien de kilomètres carré de forêts nous détruisons chaque année dans le monde !
Anarkyss- Bouquet de soleils
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Points : 3068
Date d'inscription : 27/02/2017
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Peut-être qu'on pourra prévoir l'heure exacte de notre mort !
EscargotToutChaud- Coquelicot averti
- Messages : 52
Points : 2685
Date d'inscription : 04/03/2017
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
ce serait terrifiant!
Mais à la limite, philosophiquement cela pourrait trouver une justification.
En effet, pourquoi gérer le moment de sa mort semblerait affreux?
On fait déjà des contrats sur l'heure de la mort : assurance-vie, contrats en viager.
Si moralement cela peut sembler discutable, qu'il y ait du mercantilisme basé sur un pari, celui de l'heure la mort est entré dans les habitudes de pensées.
D'autres contrats verraient le jour et l'on gérerait cette donnée nouvelle.
Cependant, certains se diraient qu'ils n'ont plus rien à perdre , se sachant condamnés.
C'est déjà ce qui arrive à certains, les malades de cancers incurables.
Puis à quel moment apprendrait ton cela? une année avant? deux? dés la naissance?
Mais à la limite, philosophiquement cela pourrait trouver une justification.
En effet, pourquoi gérer le moment de sa mort semblerait affreux?
On fait déjà des contrats sur l'heure de la mort : assurance-vie, contrats en viager.
Si moralement cela peut sembler discutable, qu'il y ait du mercantilisme basé sur un pari, celui de l'heure la mort est entré dans les habitudes de pensées.
D'autres contrats verraient le jour et l'on gérerait cette donnée nouvelle.
Cependant, certains se diraient qu'ils n'ont plus rien à perdre , se sachant condamnés.
C'est déjà ce qui arrive à certains, les malades de cancers incurables.
Puis à quel moment apprendrait ton cela? une année avant? deux? dés la naissance?
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Dire que la science va remplacer la philosophie n´est pas scientifique.
La philosophie étant un discour, une réflexion a ses limites et surtout quand il s´agit de réflexion sur des objets.
Et c´est là que la science peut remplacer la philosophie, car la science dispose du materiel pour analyser les objets.
Maintenant, c´est la philosophie qui domine la science, elle est la sagesse qui questionne la science pour savoir si on va au bon endroit pourquoi comment et surtout quand la science se met au service de l´homme, et non pas l´homme, un objet de la science.
Rabelais ne dit pas que science sans conscience n´est que ruine de l´âme.Et bien moi je dis science sans philosophie n´est que ruine de l´âme.
N´est ce pas docteur Frankenstein.
La philosophie étant un discour, une réflexion a ses limites et surtout quand il s´agit de réflexion sur des objets.
Et c´est là que la science peut remplacer la philosophie, car la science dispose du materiel pour analyser les objets.
Maintenant, c´est la philosophie qui domine la science, elle est la sagesse qui questionne la science pour savoir si on va au bon endroit pourquoi comment et surtout quand la science se met au service de l´homme, et non pas l´homme, un objet de la science.
Rabelais ne dit pas que science sans conscience n´est que ruine de l´âme.Et bien moi je dis science sans philosophie n´est que ruine de l´âme.
N´est ce pas docteur Frankenstein.
Dernière édition par Luc le Jeu 27 Juil 2017 - 7:30, édité 2 fois
Luc- Rose Reine
- Messages : 139
Points : 2636
Date d'inscription : 18/07/2017
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Tant d'hommes sont vendus, les scientifiques au service du système si souvent.
J'ai cette chance de pouvoir discuter avec des "pointures" dans différents domaines scientifiques au lycée car un collègue qui tient une licence fait venir régulièrement des intervenants pour assurer certains cours.
Du crns, inserm, d'autres universités aussi...
Moi j'aime bien pousser la réflexion au delà de leurs conventions, lier les domaines.
Il a fait venir par exemple en conférence au lycée un gars qui à conçu le spectromètre de la sonde rosetta (oui sur la comète...).
Des mecs concevant des vaccins, d'autres spécialistes comme chercheur sur la physique particulaire.
Un jour ce collègue m'a dit:"tu as bien plus d'humanité que la plupart des scientifiques que je connais..."
Tout est dit, la science au service de qui, de quoi?
Et pourtant il y a dans ce lycée un homme avec qui je peux discuter de tout, de rien et pousser là ou bon me semble...
la petite quarantaine, capet physique chimie, agreg aussi, doctorat en chimie, deux autres doctorats en philo appliqué à la chimie.
Je crois qu'on s'est bien trouvé, moi qui n'avait jamais vraiment eu de répondant.
Et d'une belle nature humaine.
On rigole bien qu'en on passe des temps ensembles, ainsi peut-être la vie.
Il m'a confié que dans le monde scientifique il ne fait que passer (les valeurs ne lui corresponde pas).
J'ai cette chance de pouvoir discuter avec des "pointures" dans différents domaines scientifiques au lycée car un collègue qui tient une licence fait venir régulièrement des intervenants pour assurer certains cours.
Du crns, inserm, d'autres universités aussi...
Moi j'aime bien pousser la réflexion au delà de leurs conventions, lier les domaines.
Il a fait venir par exemple en conférence au lycée un gars qui à conçu le spectromètre de la sonde rosetta (oui sur la comète...).
Des mecs concevant des vaccins, d'autres spécialistes comme chercheur sur la physique particulaire.
Un jour ce collègue m'a dit:"tu as bien plus d'humanité que la plupart des scientifiques que je connais..."
Tout est dit, la science au service de qui, de quoi?
Et pourtant il y a dans ce lycée un homme avec qui je peux discuter de tout, de rien et pousser là ou bon me semble...
la petite quarantaine, capet physique chimie, agreg aussi, doctorat en chimie, deux autres doctorats en philo appliqué à la chimie.
Je crois qu'on s'est bien trouvé, moi qui n'avait jamais vraiment eu de répondant.
Et d'une belle nature humaine.
On rigole bien qu'en on passe des temps ensembles, ainsi peut-être la vie.
Il m'a confié que dans le monde scientifique il ne fait que passer (les valeurs ne lui corresponde pas).
jolindien- Maître des fleurs
- Messages : 343
Points : 2974
Date d'inscription : 26/02/2017
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
http://www.unige.ch/lettres/files/9214/5009/1359/JourneeVF.pdfLuc a écrit:N´est ce pas docteur Frankenstein.
Ce qui est marrant dans cette histoire, c'est que ce n'est même pas l'acte de création du "monstre" qui est véritablement problématique, mais l'abandon de celui-ci.
Ce roman de Mary Shelley est tout plein de philosophie.
Invité- Invité
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Si l'on part du postulat que la philosophie est la recherche de la vérité, on pourrait y substituer aujourd'hui les experiences et avancées scientifiques soit : non pas la preuve , mais le defaut de preuve contraire .
On constate on démontre et on accepte le résultat à defaut de preuve contraire. ( on ne peut répéter l'infini, pour d'évidentes raisons)
On constate on démontre et on accepte le résultat à defaut de preuve contraire. ( on ne peut répéter l'infini, pour d'évidentes raisons)
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Les limites de la preuve scientifique a écrit: On en trouve le compte rendu sur le site Quanta Magazine. Il s'agissait de discuter un article publié précédemment par Nature, dans lequel les deux physiciens George Ellis et Joe Silk reprochaient aux théories hautement spéculatives de la physique moderne de ne pas respecter les principes fondamentaux de la méthode scientifique.
On peut s'étonner de constater que cette question, dont nous pensions qu'elle avait rencontré un consensus général, fait encore l'objet de Séminiaires aussi prestigieux. Mais le fait est là.
Ellis et Silk mettaient en cause principalement les défenseurs de la Théorie des Cordes et de la théorie du Multivers. Ceux-ci, s'appuyant selon eux sur le fait que ces théories étaient « élégantes », s'affranchissaient du principe fondamental de la science, consistant à ne rien affirmer qui ne puisse être soumis à des vérifications expérimentales.
Ils contestaient notamment les propos du philosophe autrichien Richard Dawid qui, dans un ouvrage de 2013, String Theory and the Scientific Method , avait identifié trois catégories d'évidences « non-empiriques » ( ne reposant pas sur l'expérience) qui pouvaient permettre de construire une vérité scientifique en l'absence de données expérimentales.
Selon David Gross au contraire, confirmant le propos de Dawid, les progrès de la science, que ce soit en physique macroscopique, en physique quantique ou en cosmologie, obligeaient à construire des modèles de l'univers qui en pratique n'étaient pas testables. Ceci notamment du fait que les machines permettant de mettre à l'épreuve ces hypothèses étaient devenues hors de portée des sociétés actuelles. Il a cité notamment le LHC, dont une version considérablement augmentée, souhaitée par les physiciens travaillant sur le collisionnneur, ne verra pas le jour avant des années. C'est ainsi que les pouvoirs de résolution du LHC devraient selon Gross être augmentés des centaines de milliards de fois pour accéder aux constituants de l'Univers.
D'où la nécessité, pour des théories à visées fondamentales comme la théorie des Cordes (dite parfois dans certaines versions Théorie du Tout) de renoncer pour le moment à toute vérification expérimentale. Il en est de même dans le domaine cosmologique. Comment explorer l'univers dans sa globalité, son origine et son possible devenir. Comment prouver qu'il n'est pas entouré d'univers semblables ou différents.
Le principe dépassé de la falsifiabilité
Pendant 3 jours, physiciens, philosophes et scientifiques d'autres disciplines ont discuté des limites que devrait ou non s'assigner la démarche scientifique, en l'absence de ce que Popper avait en son temps nommé la falsifiabilité. Selon Popper, il n'y a de théorie scientifique que si elle peut être mise en échec par une expérimentation future. Ainsi Dieu ne peut être présenté comme une hypothèse scientifique puisque le concept ne peut être « falsifié » par aucune expérience imaginable. Il est clair qu'aujourd'hui, le principe de Popper, s'il est encore utile dans la science quotidienne, n'a plus aucune pertinence en ce qui concerne les hypothèses portant sur les lois fondamentales de l'univers.
Les participants au Workshop se sont mis d'accord sur le fait qu'il fallait remplacer les évidences de la falsifiabilité par celle de la probabilité bayésienne, développée à partir des travaux du statisticien et prêtre anglais du 18e siècle Thomas Bayes. La vérité d'une hypothèse ou d'une théorie se situe sur une échelle de 1 à 100, selon les preuves disponibles. Ceci dépend des domaines scientifiques concernés. C'est d'ailleurs de cette façon que les cerveaux individuels se forgent une conviction, en quelque domaine que ce soit.
Cette approche probabiliste de la vérité scientifique n'est cependant pas toujours suffisante. C'est ainsi que le physicien Carlo Rovelli, souvent cité sur notre site, théoricien de la gravitation quantique à boucles et présent au Workshop, ne s'estime pas satisfait de l'approche Bayésienne. Celle-ci ne peut être la même en physique atomique, par exemple ou en Théorie des Cordes. La première est dans l'ensemble certaine à 100%, compte-tenu d'innombrables confirmations provenant notamment de la physique atomique. La seconde ne peut se prévaloir que peut-être 10% d'espoirs de confirmation. Ceci ne signifie pas qu'elle ne soit pas moins scientifique que la seconde. Carlo Rovelli reproche à l'ouvrage de Dawid de semer de la confusion. Un certain nombre de théoriciens des Cordes s'appuient sur lui pour affirmer que la Théorie est vérifiée, ce qu'elle n'est évidemment pas encore.
D'autres approches du supposé Réel
Nous ne résumerons pas ici la suite des débats, qui se sont manifestement répétés sans apporter de perspectives vraiment nouvelles. Pour notre part, observons que si la physicienne Mioara Mugur Schächter, des travaux de laquelle nous nous sommes beaucoup inspirés ici, avait participé au WorkShop, elle aurait certainement rappelé le principe fondamental qu'elle a développé, sous le nom de Méthode de conceptualisation relativisée (MCR).
Dans le domaine de la preuve des théories scientifiques, il faut rappeler que pour elle il n'existe pas de Réalité en soi, descriptible comme l'est dans la science quotidienne un objet ou un événement. Le Réel est toujours le résultat de la mise en relation d'un observateur, des instruments qu'il utilise et d'un infra-réel non accessible directement.
Comme les observateurs et les instruments, avec le développement des connaissances scientifiques, évoluent en permanence, la Réalité ne peut donc qu'être relativisée et, bien entendu, évolutive. On reconnaît là un des fondements de l'approche épistémologique de la mécanique quantique, mais Mioara Mugur Schächter propose de l'appliquer à tous les domaines scientifiques. C'est ce que nous avons fait pour notre part dans nos articles théoriques.
Nous proposons d'ajouter à ces considérations la prise en compte, non seulement de l'observateur, mais de son cerveau. Comme nous l'expliquons rapidement dans l'article de décembre 2014 (2e partie) L'Univers est-il unique ? Ou non ? Et notre cerveau, quel est-il? (et en priant le lecteur de nous pardonner de nous citer):
« ...notre cerveau sera-t-il jamais capable de seulement imaginer des modèles de l'univers suffisamment riches pour apporter des réponses aux mystères que sont pour nous les Singularités. En conséquence nous pourrions jamais les mettre à l'épreuve, avec nos instruments actuels ou d'autres à inventer. Comme le rat au bord de la mer qui n'imagine pas de lointains rivages, nous sommes peut-être immergé dans un univers où les Singularités trouveraient des explications toutes simples. Mais notre cerveau ne peut se représenter un tel univers.
Pourrait-on espérer améliorer les performances de ce cerveau, soit par des modifications génétiques soit par l'appel à l'intelligence artificielle? En principe oui. En pratique non, car il faudrait auparavant savoir dans quelles directions chercher et le type d'améliorations nécessaires. »
Re: La science remplace t elle la philosophie ?
Désolé je suis nul en physique ou presque, je ne sais vraiment pas quoi dire.
Luc- Rose Reine
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Date d'inscription : 18/07/2017
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