Représentation sociologique de l'idée de politique.

Bonjour,

Ce fil ne fait-il pas double emploi avec
"pour qui allons-nous voter?"

J'ai lu les écrits, en bref.
Je n'ai pas été déçu. Enfin, comprenez : je suis abasourdi. Je ne m'y habituerai jamais.

P-ê sur ce fil -ci pourrons prendre quelque hauteur, sinon distance ?

Et puis Trump. Et puis Poutine. Et puis la Turquie.
Et puis l'Europe (qui me tient à coeur).

Et puis toute notre dignité, et puis Montesquieu, Voltaire,......, ........
et puis :
comment se voir citoyen(ne)
(idée de citoyen : idée gréco-romaine à développer)
aujourd'hui.?
Sans avancer d'idée non-fondée.
Difficile exercice, mais nécessaire.

Oui c'est un peu un état des lieux et une critique de la démocratie que je souhaitais initier ici. Tu peux si tu le souhaites animer le fil.
Je voulais également mettre en perspective la pensee de chouard.
Réfléchir au modèle suisse ...

Je ne me sens pas d'animer une discussion critique sur la démocratie.
Le sujet est trop sensible et polémique.

Chouard fait partie de ces personnages ambigus qui tirent à hue et à dia, et je ne supporte pas qu'on accepte de manger à tous les rateliers : jamais je ne dînerais avec Alain Soral.

J'ai des idées très précises de ce que devrait être un process démocratique, mais il me paraît de + en + qu'il relève de l'Utopie.

Ma position, en tant qu'historien, se situe dans la ligne du "progrès progressif", et je suis plutôt du côté de la social-démocratie vertueuse (à la scandinave, même si c'est un peu une représentation plus idéalisée que réellement réelle, bien que...)
Quoiqu'il en soit, les hommes se sont souvent rêvés en anges, mais, bon...

A suivre.

Ifness, quelles sont tes idées précises sur ce que devrait être un processus démocratique ? Ça m'intéresse.

La question du citoyen m'évoque ceci : d'abord la Cité, qu'il faut sûrement redéfinir aujourd'hui au temps de la mondialisation et des mégalopoles. Je pense par exemple qu'on doit y inclure d'une part les espaces virtuels, d'autre part la portée globalisée des décisions qu'on est amené-e-s à prendre de nos jours (climat par exemple). Ensuite, à propos de la prise de décision par chacun-e : derrière toute décision se trouvent des croyances, des désirs, des choix... Je crois que la question la plus épineuse est alors celle du libre-arbitre : sommes-nous tou-te-s également libres de prendre du recul, de réfléchir, de nous abstraire de certaines dynamiques (notamment consumériste) qui nous enferment dans certains désirs et empêchent d'en développer d'autres ? De mon point de vue assez matérialiste je pense que non. On est moins libre quand on a le ventre vide ou le dos cassé par un job ingrat qui sert à peine à survivre, ou quand on sort d'un système scolaire pas adapté, qui ne nous a pas donné le goût ou les moyens de la réflexion... être citoyen-ne c'est peut-être déjà refuser cette situation-là, refuser que d'autres soient écarté-e-s de la citoyenneté par les forces de l'oppression sociale.