Esprit critique VS instinct grégaire
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Esprit critique VS instinct grégaire
Dynamique du groupe social.
Je me suis posé une question simple à laquelle je souhaitais apporter une reponse complexe.
PourQuoi un individu oublie t il parfois sa nature profonde quand il est au contact du groupe ?
Certains nomment ca le faux self.
A priori je réponds sans plus approfondir : la peur du rejet, la nature grégaire de l'homme va lui faire accepter toutes les compromissions .
Dans l'histoire, on peut rapporter par exemple les comportements délationnistes. Dénoncer le feriez vous? D'aucuns diront que non, eux jamais.
Ici c'est la soumission à l'ordre public qui serait en cause.
Mais quand rien ne vous oblige à le faire, qu'est ce qui motive le fait de suivre un mouvement ?
La seule gregarite ôte donc tout esprit critique?
L’instinct grégaire se définit comme l’obéissance de l’individu à la masse, de manière aveugle et sans réflexion.
Nietzsche a violemment critiqué l’instinct grégaire : « La moralité n’est que l’instinct grégaire individuel » (Le Gai Savoir)
C’est d’ailleurs selon lui une des causes du malaise de notre civilisation (« Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui ! »). L’individu grégaire obéit sans penser, se laisse conduire comme un mouton dans un troupeau (Nietzsche est d’ailleurs contre la démocratie représentative, qui déresponsabilise les citoyens). Mais plus encore, c’est l’esprit d’égalité, qui est sous-jacent à l’instinct grégaire, que Nietzsche fustige : les individus ne sont pas, et ne doivent pas, être égaux. La hiérarchie est inévitable, selon lui, et les forts doivent dominer les faibles.
Puissance vs impuissance : la volonté de puissance contre l’instinct grégaire
A l’art d’obéir, le sujet puissant doit substituer l’art de commander. Contre l’instinct de la masse et la morale d’esclave qui en découle, Nietzsche exhortait les « esprits libres » à pratiquer l’individualisme aristocratique, fondé sur une morale de la volonté.
C’est pourquoi le Surhomme, pour se libérer de la morale du troupeau, doit s’isoler de la communauté. Cet isolement, lequel permettra la construction d’une nouvelle morale, est au fond le cheminement de Zarathoustra qui, une fois libéré des dogmes et sûr de lui, redescendra de la montagne pour annoncer la mort de Dieu aux hommes.
A bon entendeur , ouvrez les yeux et salut.
Je me suis posé une question simple à laquelle je souhaitais apporter une reponse complexe.
PourQuoi un individu oublie t il parfois sa nature profonde quand il est au contact du groupe ?
Certains nomment ca le faux self.
A priori je réponds sans plus approfondir : la peur du rejet, la nature grégaire de l'homme va lui faire accepter toutes les compromissions .
Dans l'histoire, on peut rapporter par exemple les comportements délationnistes. Dénoncer le feriez vous? D'aucuns diront que non, eux jamais.
Ici c'est la soumission à l'ordre public qui serait en cause.
Mais quand rien ne vous oblige à le faire, qu'est ce qui motive le fait de suivre un mouvement ?
La seule gregarite ôte donc tout esprit critique?
L’instinct grégaire se définit comme l’obéissance de l’individu à la masse, de manière aveugle et sans réflexion.
Nietzsche a violemment critiqué l’instinct grégaire : « La moralité n’est que l’instinct grégaire individuel » (Le Gai Savoir)
C’est d’ailleurs selon lui une des causes du malaise de notre civilisation (« Un animal grégaire, un être docile, maladif, médiocre, l’Européen d’aujourd’hui ! »). L’individu grégaire obéit sans penser, se laisse conduire comme un mouton dans un troupeau (Nietzsche est d’ailleurs contre la démocratie représentative, qui déresponsabilise les citoyens). Mais plus encore, c’est l’esprit d’égalité, qui est sous-jacent à l’instinct grégaire, que Nietzsche fustige : les individus ne sont pas, et ne doivent pas, être égaux. La hiérarchie est inévitable, selon lui, et les forts doivent dominer les faibles.
Puissance vs impuissance : la volonté de puissance contre l’instinct grégaire
A l’art d’obéir, le sujet puissant doit substituer l’art de commander. Contre l’instinct de la masse et la morale d’esclave qui en découle, Nietzsche exhortait les « esprits libres » à pratiquer l’individualisme aristocratique, fondé sur une morale de la volonté.
C’est pourquoi le Surhomme, pour se libérer de la morale du troupeau, doit s’isoler de la communauté. Cet isolement, lequel permettra la construction d’une nouvelle morale, est au fond le cheminement de Zarathoustra qui, une fois libéré des dogmes et sûr de lui, redescendra de la montagne pour annoncer la mort de Dieu aux hommes.
A bon entendeur , ouvrez les yeux et salut.
Re: Esprit critique VS instinct grégaire
Expérience de milgram.
jolindien- Maître des fleurs
- Messages : 343
Points : 2969
Date d'inscription : 26/02/2017
Re: Esprit critique VS instinct grégaire
Expériences de Asch et de Sheriff
Izo- Bouquet de soleils
- Messages : 460
Points : 3106
Date d'inscription : 24/02/2017
Esprit constructif
Je pense qu`au delà de l´ésprit critique il y a l´esprit constructif de l´homme pure qui annonce aux autres, la grandeur de Dieu.
Luc- Rose Reine
- Messages : 139
Points : 2631
Date d'inscription : 18/07/2017
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