Quand revient la nuit

Quand revient la nuit, le jour enfuit me nargue de ses sombres habits.
L'angoisse du néant comme une corde qui se tend, dans mon coeur pour le pire et le meilleur.
Une vide sensation et jamais de pardon, de douceur point ne me donne la main.
Ce crepuscule qui devant rien ne recule , m'étreind de son esprit malin.
Vivement que revienne l'aurore dans sa petite mort, le chant des oiseaux  mettra les peurs en lambeaux.
Lorsque reviendra le jour, mes rêves remplis d'amour d'un revers éloignerons les cauchemars abscons.
Pourrais-je enfin me défaire de mes liens...

Pas une poésie, pas l'envie aujourd'hui, qui s'étire chaque jour.

En fait les liens n'en sont pas, l'idée crée la réalité, l'idée crée l'émotion qui crée ce poids.
Se sentir coupable...et a jamais demeurer sans son pardon.
Accepter l'expérience dans son fait, non plus dans l'émotion.
Ne plus parler de coupable, de victime, de dualité...de tords, de raison, d'avis.
Laisser son mental et ses tentatives impossibles pour expier cette souffrance, car le bourreau est la victime...
Se permettre juste un petit sourire devant soi, à soi, un peu d'amour et de tolérance.
Oublier ce temps, ces années passées dans cette relative souffrance.
La conscience est sans temps, oublier tout ce qui nous fait, se défaire sans se perdre car enfin on se retrouve.
Ne pas avoir peur de tout perdre, on ne perdra rien, pas même son passé, on le regardera sans souffrance car nous sommes une somme d'expériences, empreintes relatives composantes d'un absolu.
Comprendre la nature de l'amour, savoir qu'il n'y aura plus jamais de scission intérieure même si l'extérieur s'écroule.

A toi, à moi
aux autres.