Laissez passer

Chez moi ça semble être un besoin, faire rentrer les choses dans des cases! Lol!
Je suis maniaque du rangement ça doit être ça!

Sans blague, c'est un réflexe que je viens de me surprendre à avoir là (alors si tu es x ou y, attirée par x ou y , mais que tu te sens plutôt x que y, comment ça s'appelle?), mais je me soigne, et garde une ouverture d'esprit ne vous inquiétez pas!

Mettre de l'ordre dans le chaos

J'ai entendu ca souvent. C'est plutôt intelligent de le faire, de vouloir ordonner de facon logique, sauf qu'en science humaine, ontologique, je crois que c'est vain.

Tu fais quel travail Bumble?

Vive, c'est tout sauf vain, mais là justement on ne fait pas de sciences, on parle d'expériences vécues. Les sciences, humaines peut-être même plus que les "dures", ont besoin de catégoriser, définir, etc... Mais nos vies ne sont pas des protocoles scientifiques.

J'ai le même job que Tomate

Pas convaincue que le classement des comportements humains (hors nécessitant des soins) soit nessaire.
Les typologies sont humaines, je sais bien, simplement cela engendre pas mal d'erreurs par absence de doute une fois la case cochée.

Vive a écrit:Pas convaincue que le classement des comportements humains (hors nécessitant des soins) soit nessaire.

Ben "soin / pas de soin" c'est déjà une sacrée classification, qui repose sur plein d'autres

Et ne pas cocher de cases, ça mène forcément à moins d'erreurs de jugement ? J'en doute

Je sais bien que beaucoup des surdoué-e-s apparemment se préoccupent de la Vérité et de l'Absolu, mais quand on parle sciences (ce que je préfère largement ^^) il faut oublier cela et se contenter de démonstrations - lesquelles se préoccupent "seulement" du réel. Or la démonstration est d'autant plus valide qu' à la base, on a découpé, saucissonné le réel en tranches qu'on justifie le mieux possible au vu du modèle théorique sur lequel on se base, donc un mouvement analytique. Alors certes, parfois, ce modèle nécessite qu'on se concentre sur les ressemblances entre comportements et qu'on fasse le moins de catégories distinctes possibles. Mais parfois c'est le contraire. Il faut savoir d'où on part, ce qu'on cherche. Dans un second temps, une fois qu'on a des résultats expérimentaux, on peut effectivement adopter une attitude plus synthétisante et remettre en question les catégories qu'on avait mises en place au début si besoin est.

Soin/pas soin : oui mais ce n'est pas une différence subjective. Il s'agit là de considérer l'autonomie et la qualité de vie de la PerSonne.

Cocher une case et ne plus douter ( au moins pour un bon moment) : les erreurs de classifications sont une vraie plaie pour celui qui en est l'objet. Je lis souvent que des hpi ont été diagnostiqués bipolaires, a tort, et ont pris dès traitements contre la cyclothymnie des années durant. Lire cela souvent ne rend pas compte de la reccurence réelle, j'en suis d'accord, mais en l'état actuel de nos connaissances il me semble qu'il faillé privilégier dans certains cas l'observation, et s'abstenir de classifier.

Oui pour le raisonnement scientifique mais les prémisses de depart sont parfois erronées ( cf état de la connaissance).
L'épistémologie est une banque de données précieuse, mais il me semble très important de garder en tête la perméabilité entre les classifications qui ne doivent pas figer les réalités.

C'était un peu ca l'idée.

C'est surtout qu'on manque de flexibilité, une fois les clasifications faites, passer d'une case à une autre, ça déstabilise, soi même, et la société, habituée à un ordre immuable. Ou alors on ne raisonne qu'en classe complémentaire, qui excluent d'être bleu et non bleu à la fois, alors qu'en réalité, on peut l'être, bleu, non bleu, et même autre.

En effet.
Il y a également des erreurs de raisonnement logique.
En meme temps je suis d'une nature sceptique, n'étant pas absolument confiante relativement à le preuve scientifique (preuve qui ne vaut que jusqu'à preuve du contraire).

Coucou, toi non plus, pas sélectionné par Morphée?

Désolé Vive, j'ai juste oublié de me déconnecter avant d'aller me coucher. Ce matin mon copain est tout paniqué parce qu'il a trois grosses piqûres de moustique sur le bras, alors que d'habitude les bestioles s'attaquent à moi haha. Alors il se fait tout un film apocalyptique, et si c'était pas un moustique mais une invasion d'une redoutable espèce comme les punaises de lit, etc ^^

Faudra que je dise deux mots sur la tendance que j'ai remarquée chez certain-e-s intellectuel-le-s, surtout écolos, à s'annoncer sceptique envers les sciences et quels comportements vont souvent avec. Mais pas le temps là, j'm'en vas piloter un drone bientôt

Ce serait pas à Paris que tu pourrais le faire : il fait vraiment un temps de merde.
Oui oui dis moi tout ca. Les écolos, les sceptiques, Les moustiques et l'anti- sceptique (...)

Piloter un drone

Ca résiste au temps tout pourri de merde?
Il faut pas etre dehors pour ca? ( je sais même pas comment ça se passe en fait )

Il y a meme des cours de pilotage !

Notre école de formation Flying Eye, est certifié Qualité VeriSelect. Nous dispensons différentes formations drone spécifiques aux applications du drone civil tel que le pilotage, la prise de vue aérienne, le cadrage par drone, le montage vidéo etc…
Vous trouverez ci-dessous notre catalogue formations en libre téléchargement. Nous proposons aussi des formations sur mesure, n’hésitez donc pas à nous en faire la demande par mail sur formation@flyingeye.fr.

Depuis 2009, l’école des télépilotes Flying Eye rend possible un nouveau parcours professionnel en proposant l’une des formations les plus aboutie. Nos formations sont maintenant reconnues entre autre, par l’Institut National de l’Audiovisuel et financée par les OPCA (AFDAS, POLE EMPLOI…) .
Un programme complet basé sur plusieurs années d’expérience et sans cesse amélioré, est dispensé par l’un de nos formateurs. Vous êtes accompagné personnellement tout au long de votre formation au pilotage de drone.

( et si apparement faut suivre son drone des yeux)

J'avais mis des smileys avec des coeurs dans les yeux mais ça passe pas... :/

Alors, mon expérience avec les drones
- ça se fait dehors ? oui, et si possible dans un endroit dégagé, pas trop fréquenté : dans les parcs urbains, attentions aux toutous pas tenus en laisse qui ont parfois tendance à croire que vous jouez à "va chercher". Un drone peut blesser - j'en ai fait l'expérience. Comme les hélices sont en plastique, elles ne coupent pas profond, mais comme justement elles n'ont pas la précision d'un scalpel, ça peut faire une plaie assez moche et douloureuse, bien que sans gravité. Attention enfin aux obstacles : arbres, jardins clos des particuliers, eau, sols pas propres (vous ne voulez pas que votre engin atterrisse dans une crotte de chien).
- ça résiste au mauvais temps tout pourri de merde ? Ben, ça dépend du modèle. Un piège important est le vent, surtout si vous employez un modèle de base pas cher et peu puissant. Le pilotage est toujours possible mais compliqué, vous risquez de perdre le contrôle. Pour en avoir un plus costaud qui résiste aux coups de vent, les prix commencent autour de 100 euros et montent jusqu'à... plusieurs mois de votre salaire. Quant à la pluie, je ne sais pas, il faut voir si des modèles waterproof se vendent.
- il faut suivre le drone des yeux ? Il y a deux modes de pilotage possibles, "line of sight" (on suit le drone des yeux) ou "first person view" (FPV pour les intimes) où une caméra est attachée à l'appareil et transmet les images à un casque qu'on porte sur les yeux, donnant l'impression qu'on se trouve à bord du drone. Passer en FPV requiert d'avoir de l'expérience en line of sight, un drone assez puissant pour supporter une caméra, et une caméra de qualité correcte sinon on en bave pour s'orienter.

Euh, 2659 euros pour une formation individuelle au pilotage de drone... y a intérêt à ce que ce soit une ptn de bonne formation !!! On peut très bien apprendre soi-même par la force de l'expérience...

J'ai toujours été fan de ces joujou.
Gamine j'ai eu voiture et bateau téléguidé.
Il y a 2-3 ans un mini hélico, avant que sortent les drônes.

Le prix de ces engins me freine totalement, j'ai d'autres priorités. Mais j'aimerais vraiment essayer...
J'en ai vu un en fpv cet été, dans un parc en pleine campagne. Le slalom entre les arbres etait impressionnant.
Mais quel bruit aussi!
C'etalt un monstre le machin quand même!

:-) je vous imagine bien tiens. C'est pas moi qui vous aurais pique vos jouets.
J'étais mécano/lego/puzzles/ordinathan.
Par contre je serais venue vous chercher en trépignant pour qu'on joue ensemble à mes jeux.

J'ai aussi eu mecano lego legotechnik
Mais aussi bois marteau et clous!

Ma mère était directrice d'école. Il y avait un grand local dans les batiments, qu'elle appelait réserve.
Elle avait l'habitude de conserver des tas de matériaux, rien ou quasiment rien acheté, que de la récup... des rouleaux de tapisserie, des planches de chantier, des fonds de pot de peinture...
Et j'avais le droit de me servir le weekend (logement de fonction dans l'école...)
Je ne vous raconte pas ce que j'ai pu construire avec tout ça... c'etait mon atelier en fait ))

Le pied oui!
Les rouleaux a tapisserie servaient de papier cadeau à l'école.
Tu devais y passer des heures!
Le reve absolu.
J'ai toujours gardé une passion secrète pour les papeteries librairie, j'y achèterais tout, idem dans les magasins de loisirs ( boîtes à peindre, collage et tu recouvres d'un film collant pour figer le tout.)
J'aurais aimé m'essayer à la mosaïque (Avec des petits morceaux de carrelage coloré à coller sur des tables).
Quand je serai prof de français (on peut rêver) je ferai tout ca!

Elle faisait aussi faire des dessins au verso des feuilles de tapisserie, pour ne pas gâcher de papier blanc!

Tu veux être prof de français? Tu passes le concours?

J'ai envie d'essayer la mosaïque aussi, ça a l'air chouette!
Avec des carrelages récup en dechetterie : encore une passion ça, faire un tour à la déchetterie! Lol!

Oui je le passe.
À mon avis ce sera pas pour cette année. Mais bon je vais me donner toutes les chances ( puis j'aime bien)

C'est cool! Tu fais quoi comme job sinon?

Je suis/étais (et ne resterai pas) notaire assistant .
J'ai un diplôme d'aptitude aux fonctions de notaire.
J'ai exercé mon métier durant plusieurs années, et j'en ai eu marre pour tout plein de raisons.

Je ressens toujours un mélange de tristesse et de jalousie quand je vois ce que les autres faisaient quand ils étaient petits
Pourtant il y avait du matériel, dans la vieille ferme où j'habitais. Mais papa malade mental et au chômage, vivait dans son monde bien bizarre à lui, maman jamais là parce qu'elle devait gagner le pain de toute la famille en travaillant en ville et quand elle rentrait, ben elle était trop crevée / déprimée pour organiser des activités. Et bien sûr pas d'argent pour des activités extra-scolaires
Et moi tout seule, je rêvais à des choses à construire, mais pour passer à l'action il aurait fallu quelqu'un pour planifier, prompter, réguler etc. Choses pour lesquelles j'étais vraiment extrêmement naze à l'époque (y en a qui appellent ça les fonctions exécutives). Seul-e je ne pouvais vraiment rien mener à bout, en fait même commencer quelque chose - plutôt que de rester assis-e sur un muret avec ma tête qui bourdonnait - c'était souvent trop dur. Et plus j'étais laissé-e à moi-même sans activité structurée, sans guidance, plus ce déficit se creusait évidemment.
Enfin j'avais la chance de bénéficier du grand air, et mes parents malgré leurs difficultés m'encourageaient à réfléchir et à comprendre ; ils m'ont transmis leur goût par le langage, le vocabulaire, le monde de l'écrit, la culture... C'est ça qui m'a permis de réussir. Quand je vois des gamins qui n'ont même pas cette chance, et rien n'est fait pour eux ou si peu, et à 5-6 ans la maîtresse les balance chez l'orthophoniste parce qu'y a retard "dans tout" (hein Tomate ?), ça me fout en rogne.

C'est curieux que tu réagisses si violemment bumble.
Pareil ici, on était deux avec une mere jeune et abandonnes par notre pere assez tot ( j'avais 6 ans, mon frère 3,5).
Elle n'était pas du genre tendre ma mere en plus.
Pas d'argent, jamais un cadeau, pas d'activité le mercredi, juste le centre aéré et la colonie, grace à la caf.
J'en souffrais ( je détestais les colo et les centres aérés, l'hiver j'avais froid la bas enfin je passe les détails).
Je savais que je vivrais pas comme elle, pas comme ca.
J'ai suivi à l'école, quelques copines, un ou deux instit un peu bienveillants, et m'accrocher, coûte que coûte.
C'était pas la joie chez moi, elle nous faisait souvent sentir qu'on était en trop, une charge, plus qu'un plaisir.
Contexte dur, mon frère s'en n'est pas sorti.( totalement marginal, a ressasser son passé, ses difficultés, il n'a pas son bac etc.).
Je savais que chez les gens c'était pas comme chez moi, je taisais notre réalité, l'embellisais parfois.
L'enfance peut être un enfer pour certains enfants oui.

Violemment ? Par rapport à ma propre enfance, pas de violence non, une mélancolie peut-être. Pour l'enfance des autres, oui, j'ai un sentiment de révolte : tu peux le qualifier de violent si tu veux, mais c'est une violence nécessaire. T'vas voir, quand tu seras prof de français, tu verras très directement l'effet des inégalités sociales sur les performances de tes élèves, et j'espère bien que ça va t'énerver aussi. Pas pour te souhaiter de la souffrance à toi personnellement hein, mais parce que cette situation mérite qu'on s'indigne.

Il y a parfois un système d'études le soir en collège ?

Oui je m'en doute.

L'environnement est important pour qu'un etre évolue de la meilleure facon.

Je ne le sais que trop. Et les enfants sentent, ils dorment pas les gosses.

Que faire ? Proposer des cours apres la classe ?

Gommer les inégalités sociales : vain reve. Casser les ghettos des banlieues ? Trop cher.

Donner des cours aux primo parents pour leur redire les responsabilités que la parentalité implique?

Oui et 100% oui pour la dernière proposition. Il y a clairement selon moi des professions à développer, les éducateurs, aide à la parentalité, ou je ne sais quel terme.

Les inégalités sociales, ok c'est révoltant. Quand on constate que certaines études restent difficilement accessibles aux familles aux revenus les plus modestes, il y a de quoi être en rage.
Mais il est quand même possible de faire des choses en venant de familles très modestes, pauvres même on peut le dire.

Moi ce qui me révolte, ce sont les carences éducatives des mômes qu'on nous envoie nous les ortho. Comme si on pouvait leur apprendre des mots d'un coup de baguette magique.
J'ai des mômes qui ne savent pas ce que c'est qu'une mouette alors que nous vivons au bord de mer.
J'ai vu une gamine de 10 ans qui ne savait pas dessiner une vache parce que, m'a-t-elle dit, elle n'en a jamais vu.
J'ai un môme de 8 ans qui m'a dit "des livres? Nan j'en ai pas... ah si! J'en ai eu un un jour pour mon anniversaire je crois quand j'étais petit"
Tous ces mômes qui ne savenh rien parce que les parents ne se bougent pas le c... pour essaye me de les ouvrir au monde. Toutes ces choses gratuites accessibles dont ils ne profitent jamais parce que c'est chiant d'aller à la bibliothèque et de lire un livre à ton môme, on a la paix quand on le colle devant gulli.
C'est ça qui me révolte
Merde, ça c'est pas tolérable.

Si on regarde le modèle de la Finlande, qui a un des meilleurs systèmes éducatifs d'Europe voire du monde :
- toutes les écoles sont publiques, pas d'écoles "de riches" VS "de pauvres"
- éducation entièrement gratuite pour tou-te-s, cantine et fournitures gratuites
- profs bénéficiant d'une formation très pointue : là-bas ils et elles sont aussi respecté-e-s que les médecins ou les avocats
- éducation moins centralisée, les écoles ont plus de libertés pour s'adapter aux enfants qui les fréquentent
- pas de devoirs jusqu'à je-ne-sais-plus quel âge
- éducation plus centrée sur le "faire" que le "poser son derche sur une chaise et écouter"
- bonne protection sociale pour les enfants et les parents, assurant plus de stabilité dans les foyers

Tout ça représente un gros investissement, la France le fera-t-elle un jour ?

Des "cours" pour les parents je ne sais pas, mais de la prévention, oui. Il y a déjà de bonnes initiatives comme "un bébé un livre" où des orthophonistes vont dans les maternités et expliquent aux parents les bénéfices de lire des histoires à leur enfant dès tout petit, l'importance du développement du langage...

Oui mais je ne suis pas convaincue que ce soif aux ortho de faire ça.
La partie "guidance" prend tellement d'ampleur qu'il y a à mon avis un truc à créer là, nous laisser la rééducation, confier le travail de guidance à d'autres

Tomate a écrit:Moi ce qui me révolte, ce sont les carences éducatives des mômes qu'on nous envoie nous les ortho. Comme si on pouvait leur apprendre des mots d'un coup de baguette magique.

Bien d'accord avec ça ! Le manque de vocabulaire, je le vois chez des enfants de tous âges et il est tout simplement effarant.

MAIS force est de constater que dans la plupart des cas (enfin en tout cas dans mon coin, urbain et métissé, peut-être que c'est différent par chez toi Tomate ?), ces carences se produisent dans les familles les plus modestes. Il y avait une étude qui montrait qu'en moyenne, à l'âge de 5 ans et quelques, un enfant issu de famille pauvre avait entendu plusieurs millions de mots de moins qu'un enfant issu de famille plus aisée. Bien sûr il y a des irresponsables partout, des gens qui juste s'en fichent. Mais on n'a a priori aucune raison de penser que les pauvres sont intrinsèquement des êtres humains moins moraux que les riches. Le statut socio-économique des parents influence donc certainement leurs pratiques éducatives, mais comment ? Il faut qu'on le comprenne si on veut avoir une action de grande envergure.

Quand on compare les interactions parents-enfants entre les ménages pauvres et ceux sans difficulté financière majeure, on constate que dans le langage adressé par les parents pauvres à leurs enfants, les ordres ("fais ceci, fais cela, dépêche-toi") prennent une place plus importante, et tout le reste (poser des questions, expliquer, raconter des histoires...) est diminué par rapport aux ménages aisés. Or les meilleures occasions d'apprendre des mots, elles se trouvent justement dans "tout le reste", dans le langage élaboré qui fait appel à l'imagination notamment. Les enfants de pauvres y sont moins exposé-e-s, ce qui contribuerait à leur déficit en vocabulaire. Quand on y pense, les parents pauvres, tous préoccupés à leur survie qu'ils sont, ont peut-être moins le temps, la disponibilité mentale et/ou les connaissances pour s'occuper de cet aspect de l'éducation de leurs enfants. Je crois que contre les pauvres s'exerce une violence sociale qu'ils transmettent involontairement à leurs enfants.

Parlons aussi de l'immigration : souvent les primo-arrivants en difficulté avec le français se retrouvent avec "le cul entre deux chaises" à la maison avec leurs enfants. En règle générale ils veulent que leurs enfants apprennent le français en priorité pour pouvoir s'intégrer et réussir : mais eux-mêmes ne se sentent pas assez capables pour soutenir l'apprentissage du français chez leurs enfants, ils ont peur de faire des fautes, etc. Donc d'un côté l'input en français est réduit pour ces enfants. De l'autre côté, ces parents s'auto-censurent en quelque sorte quand ils parlent leur langue native, ils l'utilisent pour parler des choses essentielles du quotidien mais ne développent guère, encore une fois parce qu'ils veulent surtout que leur enfant apprennent le français. Je conseille aux parents immigrés de raconter des histoires à leurs enfants, et ils sont toujours tout surpris quand je précise qu'ils peuvent le faire dans leur langue d'origine...

J'ai souvent pensé à ces cours la durant la grossesse, au lieu de claquer du fric dans ses préparations à l'accouchement qui servent à rien : un cours ok, mais 10...
Les accouchements sont hyper médicalisés, les contractions tu les gères pas de toutes façons.
Autant utiliser ces budgets pour l'enfant en devenir ( rythme de l'enfant, ses besoins, importance du langage et un suivi hebdomadaire pour les familles qui ne parlent pas Bien le français , enfin des idées j'en ai plein, mais la encore...).
Le système finlandais fonctionne oui, mais il faut voir si la population la bas est aussi hétéroclite qu'en france?

Tomate a écrit:La partie "guidance" prend tellement d'ampleur qu'il y a à mon avis un truc à créer là, nous laisser la rééducation, confier le travail de guidance à d'autres

Ouais, je pense aussi qu'il devrait exister d'autres initiatives. Déjà une école égalitaire réduirait les dégâts, et puis il faudrait élargir des systèmes comme les maisons de quartiers, maisons des habitants, maison de la culture,... qui font bien souvent déjà des choses formidables mais qui devraient pouvoir toucher encore plus de monde, aller chercher les gens les plus vulnérables, les plus isolés dans leur vie quotidienne

Et puis si on rémunérait à leur juste valeur les orthophonistes travaillant dans le public, hein ! ça ferait du bien aussi ! Personne ne veut y travailler pour la misère que ça rapporte, alors les gamins et les familles qui cumulent les difficultés en bavent pour recevoir une prise en charge globale.

Rien à voir,

Celleux qui regardent la série Game of Thrones savent qu'elle est arrivée à un moment critique avec le plus récent épisode - et qu'il va falloir attendre un an et demi pour connaître la suite AAAAARGH. Donc non seulement les derniers événements en date m'ont tout mis le bazar dans mes émotions en dedans de moi (les mauvaises langues diront que ça fait de moi une fille)... Mais surtout, cette musique. Cette musique ! Je n'en peux plus, elle me hante, chaque instant éveillé, chaque mouvement. J'ai beau écouter d'autres morceaux, mais dès que le silence se fait...



Je n'en dors plus

Pauvre de nous.
Qu'allons nous faire?

Dans ces cas là j'écoute 30 fois d'affiner morceau, pour m'y désensibiliser ( un peu )

Wooooo.... c'est superbe....

Ça me fait penser à ce morceau:

https://m.youtube.com/watch?v=RLpCLxi32Xk

Pour l'anecdote, il y a quelques semaines, je suis allée à la fnac. Ex accro aux objets hifi multimedia, je n'avais pas mis les pieds dans un magasin de ce type depuis des plombes. Avant, je dépensais trop avec ces conneries... lol
J'ai déjà eu une première emotion très forte en découvrant les nouveaux écrans tv led. Toutes ces couleurs, cette finesse de trait... j'avais l'impression de plongee doucement dans le décor...

Mais ce qui m'a bouleversée, c'est le test d'un casque audio haute qualité, avec réducteur de bruit.
J'y ai connecté ma playlist deezer, et j'ai lancé M83-gone.
Mes oreilles ont explosé, mon cerveau étant en transe, j'ai pleuré de bonheur en entendant la perfection du son, la pureté, la rondeur et en même temps les notes pointues; les basses envoutantes...
Je suis restée 1h scotchée avec ce casque. Plus rien n'existait.
Ma chérie est venue me parler; me dire qu'elle allait faire une course et revenait, je ne l'ai pas entendue. Pas écoutée en fait. J'ai répondu oui, mais j'étais hypnotisée par la musique.

Quand j'ai réussi à sortir de cet état, quand j'ai reposé le casque, ma chérie n'était plus là, et plus possible de me souvenir ce qu'on avait dit.
On s'est retrouvees sans pb, mais pour dire à quel point je suis partie loin...

Depuis, je ne pense qu'à ce casque.
Il y a 2 problématiques au fait que je me l'offre: d'abord le budget, qui necessite de mettre à gauche quelques temps, mais ensuite la peur de m'enfermer avec ce casque... peur partagée par ma chérie, qui est témoin num1 de ces moments où j'ai besoin d'être dans ma bulle...