Il est passé par là
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Re: Il est passé par là
Toi t'es le chouchou d'admin Fantoche, les autres membres seront jaloux du chouchou
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
Je le savais: tu jalouses le chouchou !
Alors tu veux le pourrir avec ces monstruosités.
Alors tu veux le pourrir avec ces monstruosités.
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
Non Admin Fantoche, je ne le jalouse pas.
Je lui fais moi aussi part de mes goûts esthétiques.
Le partage. Ce serait égoïste de ma part de ne pas être aussi généreuse qu'il l'est.
Je lui fais moi aussi part de mes goûts esthétiques.
Le partage. Ce serait égoïste de ma part de ne pas être aussi généreuse qu'il l'est.
Anarkyss- Bouquet de soleils
- Messages : 416
Date d'inscription : 27/02/2017
Re: Il est passé par là
Moi n'ai jamais eu qu'un seul moi.
Souvent les gens te font leur sembler multiple et puisque ces même gens voient souvent le monde tranché en blanc et noir ils n'arrivent à comprendre l'arc en ciel gris qui seul existe.
Souvent les gens te font leur sembler multiple et puisque ces même gens voient souvent le monde tranché en blanc et noir ils n'arrivent à comprendre l'arc en ciel gris qui seul existe.
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
21.07.2017il lui souffle dessus pour la refroidir , on voit tout l'amour dans ses yeux . C'est beau la poesie.
Ecris un poème, c'est pas moi c'est Qui.
Ecris un poème, c'est pas moi c'est Qui.
Re: Il est passé par là
Franchement nan.
C'est beau oui.
Mais franchement nan j'écrirai pas.
Pas là.
Sur quoi d'abord.
Faut être triste à mourir, ou heureux.
Moi je flotte dans plus rien, ça fait du bien.
C'est beau oui.
Mais franchement nan j'écrirai pas.
Pas là.
Sur quoi d'abord.
Faut être triste à mourir, ou heureux.
Moi je flotte dans plus rien, ça fait du bien.
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
La rupture en karaïtes et karaïmes
les karaïmes d'Europe orientale ont profondément modifié la définition même du terme karaïte, puisque les Karaïmes européens ont au XIXe siècle choisit de se redéfinir comme un groupe ethno-religieux totalement indépendant du judaïsme, là où de tous temps les karaïtes s'étaient auto-définis comme Juifs. Il y a donc une rupture entre les karaïtes considérés juifs et les karaïmes se redéfinissant comme un groupe ethno-religieux indépendant du judaïsme traditionnel.
Les lois anti-juives de l'empire russe pesaient en effet lourdement lourdement sur les populations juives soumises, et la question s'est inévitablement posée du statut des populations karaïtes nouvellement rattachées (entre 1783 et 1795) à l'empire. La problématique n'était pas théorique : il s'agissait du bien-être de la communauté tout entière dans la Russie profondément anti-juive.
La population karaïte bénéficiait aussi d'un statut social et économique assez favorisé par rapport à celui des populations juives rabbanites : commerçants, négociants, souvent des notables socialement bien intégrés, et ce aussi bien en Lituanie/Pologne qu'en Crimée, les deux grands centres de population Karaïme de l'époque.
Dès le départ, la domination russe s'annonça sous de bons auspices : en 1795, une délégation de trois responsables karaïmes auprès de Catherine II de Russie (la grande Catherine), obtint une reconnaissance particulière dont ne bénéficiaient pas les Juifs. Les Karaïmes de Crimée furent en effet exonérés de la double taxe qui pesait sur les Juifs, exonération ensuite étendue aux autres Karaïmes de l'Empire.
Les Karaïmes furent ensuite exemptés de conscription militaire en 1827, puis reconnus comme une communauté jouissant de l'autonomie religieuse en 1837 et obtinrent les mêmes droits que les citoyens russes en 1863.
Cette construction d'un statut largement supérieur à celui des Juifs s'est faite sur trois générations, et a engendré un travail intense des Karaïmes pour justifier leur non-judaïté.
La problématique
Les Karaïtes de l'empire russe vivaient à l'origine sur la rive nord de la mer noire (sud de l'Ukraine), zone dominée par des populations turcophones depuis le début du Moyen Âge, et restées sous le contrôle politique de l'empire ottoman jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Il n'est donc pas surprenant que les Karaïtes locaux aient été profondément marqués par la culture turque. Philip Miller note d'ailleurs que les juifs rabbanites de Crimée parlaient également des dialectes Tatars au même titre que les Karaïmes, ayant vécu dans le même contexte culturel que ces derniers.
Dès lors, les Karaïmes étaient-il des Juifs karaïtes sous influence culturelle turque, ou des Turcs convertis au karaïsme ? Et le karaïsme était-il une forme de judaïsme, ou une religion s'étant séparée du judaïsme ?
Les Khazars
Les partisans de la thèse de l'origine turque du karaïsme ont en particulier fait référence à la conversion probable au judaïsme d'une partie au moins d'une des populations turques de la région, les Khazars, au VIIIe siècle, conversion attestée par certains textes.
L'histoire de cette conversion est surtout connue grâce à l'Espagnol Juda Halevi qui écrivit au XIIe siècle son Kuzari, en réponse à un « hétérodoxe » (hawarik al-din, c'est-à-dire probablement un karaïte). Construit sur le modèle d'Al-Ghazali, le Kuzari rapporte un dialogue imaginaire entre le haver, un docteur de la loi juive qu'on identifie à Isaac Sangari, et le Kuzari, le roi des Khazars. Cependant le texte, écrit quatre siècles après les événements rapportés, n'est pas d'une grande précision historique, ainsi que le signale l'auteur dans son introduction. Une autre version de la conversion des Khazars se trouve dans la correspondance entre Hasdaï ibn Shaprut et Joseph ben Aaron, le roi des Khazars, qui cite nommément son ancêtre Bulan. Enfin, selon le document de Cambridge, découvert par Solomon Schechter dans la Guéniza du Caire, et auquel certains savants accordent une créance relative, les Juifs d'Iran et d'Arménie, fuyant les persécutions, se sont mêlés aux tribus khazares nomades, jusqu'à ce qu'un chef militaire khazare, nommé Sabriel, possédant lui-même une certaine ascendance juive, se convertisse au judaïsme à l'instigation de sa femme Serakh. Malgré le caractère légendaire de ces documents, les conversions semblent probables, et sont également attestées par des traces archéologiques.
Les conversions se firent-elles au judaïsme talmudique, ou au judaïsme karaïte ? Quelle proportion de la population touchèrent-elles ? Ces questions restent aujourd'hui débattues, mais on considère souvent que seule l'élite khazar, c'est-à-dire une minorité, se convertit.
Compte tenu du manque de documentation sur les populations en cause, rien ne permet de dire si les Juifs rabbiniques ou les karaïtes locaux descendent totalement, partiellement ou pas du tout de cette population de Khazars convertis. On peut seulement noter que certains noms de famille karaïtes semblent d'origine perse, et non turque.
La thèse turque n'a pas seulement été soutenue par les Karaïtes. D'autres l'ont étendue aux rabbanites est-européens, ou à certains d'entre eux. Ainsi, les Krymchak, les Juifs rabbanites turcophones de Crimée, furent l'objet de débats lors de l'invasion nazie, ceux-ci étant enclins à croire qu'il s'agissait d'autochtones, voire de Khazars convertis, plutôt que d'individus « de race juive ». Arthur Koestler ira encore plus loin, dans son livre La 13e tribu (éditions Calmann-Levy, 1976), selon laquelle ce sont tous les Juifs d'Europe orientale qui sont d'origine khazar. Cette thèse est très minoritaire chez les historiens.
En 1917, des représentants Karaïmes adoptent une déclaration qui fait la synthèse de cette nouvelle démarche : « [les Karaites sont] le peuple autochtone de la Crimée, uni par la communauté d'ascendance, de langue et de traditions, qui se considèrent eux-mêmes comme ethniquement spécifiques, liés à d'autres peuples turcs, ayant une culture originale et une religion indépendante. Ils se sentent attachés à la Crimée en tant que leur patrie historique ».
Un auteur karaïme moderne écrit ainsi en 1980 des karaïtes qu'ils « ont rejeté [...] l'idée de se présenter comme un seul peuple élu, [...] [et] le sentiment d'appartenance à une même communauté ethnique ». L'auteur ne cache d'ailleurs pas sa critique des karaïtes se définissant comme juifs, accusés d'être « peu confiants en leur force », ni son hostilité au sionisme dont les « dirigeants [...] cherchent vainement à étouffer depuis plus de deux mille ans » les idées karaïtes. Le terme sionisme couvrant deux mille ans désigne ici manifestement les communautés juives en général. Les juifs rabbanites, toujours désignés par le seul terme de « Juifs », sont aussi régulièrement accusés par l'auteur, par exemple d'avoir « ruinés matériellement » les karaïtes de Pologne et de Lituanie.
Au-delà de la volonté de rupture ethnique, les Karaïmes ont eu la volonté de maintenir l'idée de communauté religieuse karaïte. Les Karaïmes de Crimée vont ainsi établir des liens religieux avec les karaïtes égyptiens, et ceux-ci prendront souvent des dirigeants religieux d'origine européenne.
La Seconde Guerre mondiale
Le refus de se considérer comme juifs a permis aux Karaïtes de Russie d'échapper partiellement au génocide des Juifs, les Nazis ayant décidé dès avant la guerre de ne pas les considérer comme juifs mais comme turcs, parfois avec quelques doutes (la question de la judaïté des Karaïtes a été posée dans l'Allemagne nazie d'avant-guerre car quelques familles y vivaient).
Cependant, les communautés d'Europe orientale furent souvent touchées par les massacres nazis, ceux-ci ayant parfois du mal à les distinguer des Juifs rabbanites, ou ne s'en donnant pas la peine. Des civils de toutes origines étaient de toute façon régulièrement tués par les forces d'occupation ou du fait des combats.
En Ukraine et en Crimée, les communautés karaïtes auraient perdu d'après certains 70 % de leurs membres du fait de la guerre (soit dans les combats, soit du fait des Nazis eux-mêmes). Ces statistiques sont bien sûr à prendre avec précaution, car il n'y a pas d'étude démographique approfondie. Le chiffre est peut-être trop élevé, mais les destructions dues à la guerre sont indéniables.
On peut noter que certains habitants de la Crimée, en particulier de langue turque (Tatars de Crimée) s'enrôlèrent dans différentes troupes allemandes, soit par hostilité au régime de Staline, soit pour se gagner les faveurs des Allemands. Une lettre du 27 septembre 1944 de Gerhard Klopfer, un assistant de Martin Bormann à la chancellerie du parti Nazi, estime que 500 à 600 Karaïtes se battent dans la Wehrmacht, la Waffen-SS ou la Légion Tatar (des volontaires Tatars pro-allemands). Selon un survivant Juif du ghetto de Loutsk (en Ukraine), des Karaïmes locaux auraient assistés les nazis dans leur politique contre les Juifs. « En Lituanie, il y a des rapports selon lesquels les nazis ont placé un Karaïte sadique comme responsable du ghetto de Vilnius ».
À l'inverse, des soldats karaïmes se sont battus dans l'armée rouge, et les Karaïmes ayant des postes de responsabilité dans l'administration soviétique et le parti communiste ont été exécutés, selon la politique habituelle des nazis. Quelques Karaïmes polonais auraient aussi ralliés la résistance dans ce pays.
Après les destructions partielles de la guerre, les Karaïtes ont également été touchés par les actions anti-Tatars du régime communiste (déportation des Tatars de Crimée).
les karaïmes d'Europe orientale ont profondément modifié la définition même du terme karaïte, puisque les Karaïmes européens ont au XIXe siècle choisit de se redéfinir comme un groupe ethno-religieux totalement indépendant du judaïsme, là où de tous temps les karaïtes s'étaient auto-définis comme Juifs. Il y a donc une rupture entre les karaïtes considérés juifs et les karaïmes se redéfinissant comme un groupe ethno-religieux indépendant du judaïsme traditionnel.
Les lois anti-juives de l'empire russe pesaient en effet lourdement lourdement sur les populations juives soumises, et la question s'est inévitablement posée du statut des populations karaïtes nouvellement rattachées (entre 1783 et 1795) à l'empire. La problématique n'était pas théorique : il s'agissait du bien-être de la communauté tout entière dans la Russie profondément anti-juive.
La population karaïte bénéficiait aussi d'un statut social et économique assez favorisé par rapport à celui des populations juives rabbanites : commerçants, négociants, souvent des notables socialement bien intégrés, et ce aussi bien en Lituanie/Pologne qu'en Crimée, les deux grands centres de population Karaïme de l'époque.
Dès le départ, la domination russe s'annonça sous de bons auspices : en 1795, une délégation de trois responsables karaïmes auprès de Catherine II de Russie (la grande Catherine), obtint une reconnaissance particulière dont ne bénéficiaient pas les Juifs. Les Karaïmes de Crimée furent en effet exonérés de la double taxe qui pesait sur les Juifs, exonération ensuite étendue aux autres Karaïmes de l'Empire.
Les Karaïmes furent ensuite exemptés de conscription militaire en 1827, puis reconnus comme une communauté jouissant de l'autonomie religieuse en 1837 et obtinrent les mêmes droits que les citoyens russes en 1863.
Cette construction d'un statut largement supérieur à celui des Juifs s'est faite sur trois générations, et a engendré un travail intense des Karaïmes pour justifier leur non-judaïté.
La problématique
Les Karaïtes de l'empire russe vivaient à l'origine sur la rive nord de la mer noire (sud de l'Ukraine), zone dominée par des populations turcophones depuis le début du Moyen Âge, et restées sous le contrôle politique de l'empire ottoman jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.
Il n'est donc pas surprenant que les Karaïtes locaux aient été profondément marqués par la culture turque. Philip Miller note d'ailleurs que les juifs rabbanites de Crimée parlaient également des dialectes Tatars au même titre que les Karaïmes, ayant vécu dans le même contexte culturel que ces derniers.
Dès lors, les Karaïmes étaient-il des Juifs karaïtes sous influence culturelle turque, ou des Turcs convertis au karaïsme ? Et le karaïsme était-il une forme de judaïsme, ou une religion s'étant séparée du judaïsme ?
Les Khazars
Les partisans de la thèse de l'origine turque du karaïsme ont en particulier fait référence à la conversion probable au judaïsme d'une partie au moins d'une des populations turques de la région, les Khazars, au VIIIe siècle, conversion attestée par certains textes.
L'histoire de cette conversion est surtout connue grâce à l'Espagnol Juda Halevi qui écrivit au XIIe siècle son Kuzari, en réponse à un « hétérodoxe » (hawarik al-din, c'est-à-dire probablement un karaïte). Construit sur le modèle d'Al-Ghazali, le Kuzari rapporte un dialogue imaginaire entre le haver, un docteur de la loi juive qu'on identifie à Isaac Sangari, et le Kuzari, le roi des Khazars. Cependant le texte, écrit quatre siècles après les événements rapportés, n'est pas d'une grande précision historique, ainsi que le signale l'auteur dans son introduction. Une autre version de la conversion des Khazars se trouve dans la correspondance entre Hasdaï ibn Shaprut et Joseph ben Aaron, le roi des Khazars, qui cite nommément son ancêtre Bulan. Enfin, selon le document de Cambridge, découvert par Solomon Schechter dans la Guéniza du Caire, et auquel certains savants accordent une créance relative, les Juifs d'Iran et d'Arménie, fuyant les persécutions, se sont mêlés aux tribus khazares nomades, jusqu'à ce qu'un chef militaire khazare, nommé Sabriel, possédant lui-même une certaine ascendance juive, se convertisse au judaïsme à l'instigation de sa femme Serakh. Malgré le caractère légendaire de ces documents, les conversions semblent probables, et sont également attestées par des traces archéologiques.
Les conversions se firent-elles au judaïsme talmudique, ou au judaïsme karaïte ? Quelle proportion de la population touchèrent-elles ? Ces questions restent aujourd'hui débattues, mais on considère souvent que seule l'élite khazar, c'est-à-dire une minorité, se convertit.
Compte tenu du manque de documentation sur les populations en cause, rien ne permet de dire si les Juifs rabbiniques ou les karaïtes locaux descendent totalement, partiellement ou pas du tout de cette population de Khazars convertis. On peut seulement noter que certains noms de famille karaïtes semblent d'origine perse, et non turque.
La thèse turque n'a pas seulement été soutenue par les Karaïtes. D'autres l'ont étendue aux rabbanites est-européens, ou à certains d'entre eux. Ainsi, les Krymchak, les Juifs rabbanites turcophones de Crimée, furent l'objet de débats lors de l'invasion nazie, ceux-ci étant enclins à croire qu'il s'agissait d'autochtones, voire de Khazars convertis, plutôt que d'individus « de race juive ». Arthur Koestler ira encore plus loin, dans son livre La 13e tribu (éditions Calmann-Levy, 1976), selon laquelle ce sont tous les Juifs d'Europe orientale qui sont d'origine khazar. Cette thèse est très minoritaire chez les historiens.
En 1917, des représentants Karaïmes adoptent une déclaration qui fait la synthèse de cette nouvelle démarche : « [les Karaites sont] le peuple autochtone de la Crimée, uni par la communauté d'ascendance, de langue et de traditions, qui se considèrent eux-mêmes comme ethniquement spécifiques, liés à d'autres peuples turcs, ayant une culture originale et une religion indépendante. Ils se sentent attachés à la Crimée en tant que leur patrie historique ».
Un auteur karaïme moderne écrit ainsi en 1980 des karaïtes qu'ils « ont rejeté [...] l'idée de se présenter comme un seul peuple élu, [...] [et] le sentiment d'appartenance à une même communauté ethnique ». L'auteur ne cache d'ailleurs pas sa critique des karaïtes se définissant comme juifs, accusés d'être « peu confiants en leur force », ni son hostilité au sionisme dont les « dirigeants [...] cherchent vainement à étouffer depuis plus de deux mille ans » les idées karaïtes. Le terme sionisme couvrant deux mille ans désigne ici manifestement les communautés juives en général. Les juifs rabbanites, toujours désignés par le seul terme de « Juifs », sont aussi régulièrement accusés par l'auteur, par exemple d'avoir « ruinés matériellement » les karaïtes de Pologne et de Lituanie.
Au-delà de la volonté de rupture ethnique, les Karaïmes ont eu la volonté de maintenir l'idée de communauté religieuse karaïte. Les Karaïmes de Crimée vont ainsi établir des liens religieux avec les karaïtes égyptiens, et ceux-ci prendront souvent des dirigeants religieux d'origine européenne.
La Seconde Guerre mondiale
Le refus de se considérer comme juifs a permis aux Karaïtes de Russie d'échapper partiellement au génocide des Juifs, les Nazis ayant décidé dès avant la guerre de ne pas les considérer comme juifs mais comme turcs, parfois avec quelques doutes (la question de la judaïté des Karaïtes a été posée dans l'Allemagne nazie d'avant-guerre car quelques familles y vivaient).
Cependant, les communautés d'Europe orientale furent souvent touchées par les massacres nazis, ceux-ci ayant parfois du mal à les distinguer des Juifs rabbanites, ou ne s'en donnant pas la peine. Des civils de toutes origines étaient de toute façon régulièrement tués par les forces d'occupation ou du fait des combats.
En Ukraine et en Crimée, les communautés karaïtes auraient perdu d'après certains 70 % de leurs membres du fait de la guerre (soit dans les combats, soit du fait des Nazis eux-mêmes). Ces statistiques sont bien sûr à prendre avec précaution, car il n'y a pas d'étude démographique approfondie. Le chiffre est peut-être trop élevé, mais les destructions dues à la guerre sont indéniables.
On peut noter que certains habitants de la Crimée, en particulier de langue turque (Tatars de Crimée) s'enrôlèrent dans différentes troupes allemandes, soit par hostilité au régime de Staline, soit pour se gagner les faveurs des Allemands. Une lettre du 27 septembre 1944 de Gerhard Klopfer, un assistant de Martin Bormann à la chancellerie du parti Nazi, estime que 500 à 600 Karaïtes se battent dans la Wehrmacht, la Waffen-SS ou la Légion Tatar (des volontaires Tatars pro-allemands). Selon un survivant Juif du ghetto de Loutsk (en Ukraine), des Karaïmes locaux auraient assistés les nazis dans leur politique contre les Juifs. « En Lituanie, il y a des rapports selon lesquels les nazis ont placé un Karaïte sadique comme responsable du ghetto de Vilnius ».
À l'inverse, des soldats karaïmes se sont battus dans l'armée rouge, et les Karaïmes ayant des postes de responsabilité dans l'administration soviétique et le parti communiste ont été exécutés, selon la politique habituelle des nazis. Quelques Karaïmes polonais auraient aussi ralliés la résistance dans ce pays.
Après les destructions partielles de la guerre, les Karaïtes ont également été touchés par les actions anti-Tatars du régime communiste (déportation des Tatars de Crimée).
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
Anthropologie physique
Morphologiquement, les Aïnous non-métissés ne ressemblaient initialement pas aux Japonais. Leur morphologie rappelait celle des Aborigènes d'Australie, mais leur peau était parfois cuivrée comme celle d'autres Asiatiques ; ils étaient en moyenne plus grands que les Japonais, leur carrure et pilosité étant plus affirmées, leur peau plus claire, leurs visages moins lisses, leur arcade sourcilière plus développée, et leurs yeux n'étaient pas bridés. Ils ne semblaient pas mongoloïdes (type morphologique des Mongols, Japonais, Coréens et Chinois du Nord de la Chine). Les publications d'Alfred Smith Bickmore (American Museum of Natural History et American Journal of Science, 1868) ont fait état de ces caractéristiques physiques, les associant alors au type caucasien, à partir des thèses de l'anthropologue allemand Erwin Bälz (1849-1913). L'anthropologue canadien Reginald Ruggles Gates (1882-1962) a ensuite soutenu la thèse d'origines australoïdes (tels que les Andamanais) et mongoloïdes (peuples de langues tibéto-birmanes). Les études génétiques récentes apportent de nouvelles informations quant à leurs relatifs les plus proches.
Les Aïnous sont le seul peuple de la période Jōmon à ne pas avoir subi de brassage génétique avec les peuples de la période Yayoi, arrivés plus tard de la péninsule Coréenne. De ce fait, ils sont proches des habitants des îles Ryūkyū, qui sont aussi issus des peuples Jōmon et ont été peu mixés avec les peuples Yayoi. Les Japonais sont issus du mélange entre Jōmon et immigrants de Corée.
Selon l'ethnologue Wilhelm Joest (1852-1897), les Aïnous actuels sont toutefois largement métissés et ressemblent donc plus aux Japonais qu'il y a quelques siècles.
Origines, différentes hypothèses
Hypothèse de parentés avec des populations australoïdes ou sud-asiatiques, mais également tibéto-birmanes.
Certains scientifiques ont avancé le fait que les Aïnous descendent d'un groupe ethnique préhistorique qui aurait aussi engendré les aborigènes d'Australie. Cette hypothèse se base sur la découverte d'ossements de la période Jōmon datant d'il y a 10 000 ans. Ces ossements possèdent un faciès semblable à celui des peuples d'Australie et de Nouvelle-Guinée. Le géographe français Jean Delvert avançait que l'architecture des maisons traditionnelles des Aïnous (sur pilotis, avec des cloisons végétales) étant proche de celle des anciennes habitations proto-Malaises, une origine des Aïnous dans le sud-est asiatique n'est pas à exclure.
Les tests génétiques effectués sur les Aïnous montrent qu'ils font partie de l'Haplogroupe D du chromosome Y3. Or cet haplogroupe est rare et n'est retrouvé en quantité significative qu'au Tibet et dans les îles Andaman ce qui suggère une parenté avec certains peuples tibétains, mais également australoïdes. Le groupe ethnique dont descendraient les Aïnous est, si l'on suit cette hypothèse génétique, issu de la Grande Migration Côtière, qui, venue d'Afrique, a longé les côtés de l'Océan Indien pour donner naissance à une grande partie des populations australoïdes et mongoloïdes.
L'haplogroupe D serait apparu en Afrique de l'Est il y a 50000 ans (son relatif le plus proche est l'haplogroupe E, que l'on retrouve également chez des populations noires et berbères d'Afrique et, dans une moindre mesure, en Europe du Sud), et serait associé à la grande migration côtière . Les premiers porteurs de l'haplogroupe D, originaires d'Afrique de l'Est, auraient migré le long des côtes de l'Océan Indien pour s'installer dans les îles Andaman, en Indonésie, dans l'archipel Japonais, en Sibérie, en Asie Centrale et finalement au Tibet. Alors que les Andamanais appartiennent à l'haplogroupe D*, c'est l'haplogroupe D2 qui est le plus répandu chez les Japonais et les Aïnous, et les haplogroupes D1 et D3 chez les peuples tibétains.
D'après ces mêmes tests génétiques, une part non négligeable (environ 35 %) des Japonais auraient une origine aïnoue, ce qui signifie que des populations aïnoues (ou génétiquement apparentées à ces dernières), ont été assimilées au sein du peuple japonais.
Brassage avec des populations sibériennes, telles que les Nivkhes
Un Aïnou sur huit possède aussi les caractères de l'haplogroupe C3 qui est le plus commun parmi les populations de l'extrême est de la Russie et parmi les populations de Mongolie. Certains ont avancé que cet haplogroupe serait le résultat d'un brassage génétique unidirectionnel avec les Nivkhes avec qui les Aïnous ont d'ailleurs des points communs sur le plan culturel (sculpture sur bois, festival de l'ours, motifs des habits). Cette hypothèse de brassage avec les Nivkhes est encore soutenue par la similarité des langues des deux peuples (Université de Sapporo). Entre autres, le Professeur Hidetoshi Shiraishi travaille sur cette hypothèse et publie ses conférences sur l'Auditorium de la Linguistique
En ce qui concerne l'ADN mitochondrial, une grande partie des Aïnous appartiennent à des haplogroupes que l'on rencontre également en Sibérie (haplogroupes D4, N9a, G), ce qui laisse supposer des linéages maternels d'origine sibérienne. Mais une partie des Aïnous appartiennent également à l'haplogroupe M7 que l'on retrouve également en Asie de l'Est et du Sud-Est ainsi que dans les îles du Pacifique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFnous_(ethnie_du_Japon_et_de_Russie)
Morphologiquement, les Aïnous non-métissés ne ressemblaient initialement pas aux Japonais. Leur morphologie rappelait celle des Aborigènes d'Australie, mais leur peau était parfois cuivrée comme celle d'autres Asiatiques ; ils étaient en moyenne plus grands que les Japonais, leur carrure et pilosité étant plus affirmées, leur peau plus claire, leurs visages moins lisses, leur arcade sourcilière plus développée, et leurs yeux n'étaient pas bridés. Ils ne semblaient pas mongoloïdes (type morphologique des Mongols, Japonais, Coréens et Chinois du Nord de la Chine). Les publications d'Alfred Smith Bickmore (American Museum of Natural History et American Journal of Science, 1868) ont fait état de ces caractéristiques physiques, les associant alors au type caucasien, à partir des thèses de l'anthropologue allemand Erwin Bälz (1849-1913). L'anthropologue canadien Reginald Ruggles Gates (1882-1962) a ensuite soutenu la thèse d'origines australoïdes (tels que les Andamanais) et mongoloïdes (peuples de langues tibéto-birmanes). Les études génétiques récentes apportent de nouvelles informations quant à leurs relatifs les plus proches.
Les Aïnous sont le seul peuple de la période Jōmon à ne pas avoir subi de brassage génétique avec les peuples de la période Yayoi, arrivés plus tard de la péninsule Coréenne. De ce fait, ils sont proches des habitants des îles Ryūkyū, qui sont aussi issus des peuples Jōmon et ont été peu mixés avec les peuples Yayoi. Les Japonais sont issus du mélange entre Jōmon et immigrants de Corée.
Selon l'ethnologue Wilhelm Joest (1852-1897), les Aïnous actuels sont toutefois largement métissés et ressemblent donc plus aux Japonais qu'il y a quelques siècles.
Origines, différentes hypothèses
Hypothèse de parentés avec des populations australoïdes ou sud-asiatiques, mais également tibéto-birmanes.
Certains scientifiques ont avancé le fait que les Aïnous descendent d'un groupe ethnique préhistorique qui aurait aussi engendré les aborigènes d'Australie. Cette hypothèse se base sur la découverte d'ossements de la période Jōmon datant d'il y a 10 000 ans. Ces ossements possèdent un faciès semblable à celui des peuples d'Australie et de Nouvelle-Guinée. Le géographe français Jean Delvert avançait que l'architecture des maisons traditionnelles des Aïnous (sur pilotis, avec des cloisons végétales) étant proche de celle des anciennes habitations proto-Malaises, une origine des Aïnous dans le sud-est asiatique n'est pas à exclure.
Les tests génétiques effectués sur les Aïnous montrent qu'ils font partie de l'Haplogroupe D du chromosome Y3. Or cet haplogroupe est rare et n'est retrouvé en quantité significative qu'au Tibet et dans les îles Andaman ce qui suggère une parenté avec certains peuples tibétains, mais également australoïdes. Le groupe ethnique dont descendraient les Aïnous est, si l'on suit cette hypothèse génétique, issu de la Grande Migration Côtière, qui, venue d'Afrique, a longé les côtés de l'Océan Indien pour donner naissance à une grande partie des populations australoïdes et mongoloïdes.
L'haplogroupe D serait apparu en Afrique de l'Est il y a 50000 ans (son relatif le plus proche est l'haplogroupe E, que l'on retrouve également chez des populations noires et berbères d'Afrique et, dans une moindre mesure, en Europe du Sud), et serait associé à la grande migration côtière . Les premiers porteurs de l'haplogroupe D, originaires d'Afrique de l'Est, auraient migré le long des côtes de l'Océan Indien pour s'installer dans les îles Andaman, en Indonésie, dans l'archipel Japonais, en Sibérie, en Asie Centrale et finalement au Tibet. Alors que les Andamanais appartiennent à l'haplogroupe D*, c'est l'haplogroupe D2 qui est le plus répandu chez les Japonais et les Aïnous, et les haplogroupes D1 et D3 chez les peuples tibétains.
D'après ces mêmes tests génétiques, une part non négligeable (environ 35 %) des Japonais auraient une origine aïnoue, ce qui signifie que des populations aïnoues (ou génétiquement apparentées à ces dernières), ont été assimilées au sein du peuple japonais.
Brassage avec des populations sibériennes, telles que les Nivkhes
Un Aïnou sur huit possède aussi les caractères de l'haplogroupe C3 qui est le plus commun parmi les populations de l'extrême est de la Russie et parmi les populations de Mongolie. Certains ont avancé que cet haplogroupe serait le résultat d'un brassage génétique unidirectionnel avec les Nivkhes avec qui les Aïnous ont d'ailleurs des points communs sur le plan culturel (sculpture sur bois, festival de l'ours, motifs des habits). Cette hypothèse de brassage avec les Nivkhes est encore soutenue par la similarité des langues des deux peuples (Université de Sapporo). Entre autres, le Professeur Hidetoshi Shiraishi travaille sur cette hypothèse et publie ses conférences sur l'Auditorium de la Linguistique
En ce qui concerne l'ADN mitochondrial, une grande partie des Aïnous appartiennent à des haplogroupes que l'on rencontre également en Sibérie (haplogroupes D4, N9a, G), ce qui laisse supposer des linéages maternels d'origine sibérienne. Mais une partie des Aïnous appartiennent également à l'haplogroupe M7 que l'on retrouve également en Asie de l'Est et du Sud-Est ainsi que dans les îles du Pacifique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%AFnous_(ethnie_du_Japon_et_de_Russie)
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
(Caucasiens mon cul qu'est-ce qui se pignolaient les ethnologues d'antan c'est patent c'est des cousins des aborigènes)
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
Taumatawhakatangihangakoauauotamateaturipukakapikimaungahoronukupokaiwhenuakitanatahu (85 lettres)
T'as fait un copié/collé, avoue.
T'as fait un copié/collé, avoue.
Re: Il est passé par là
Depuis le haut Moyen-Âge, on a fait du kvas dans toute l’Europe. Par la suite, cette boisson a été supplantée par la bière. Mais en Russie, le kvas est demeuré extrêmement populaire. On en faisait à la maison, dans les monastères, les hôpitaux, l’armée, et de nombreux établissements d’état possédaient leur propre fabrique de kvas. Vivante, et de ce fait périssable, cette boisson était fabriquée à des fins commerciales dans quasiment tous les villages. Les étrangers qui visitaient la Russie au cours du dernier millénaire rappelaient souvent, dans leurs mémoires, le kvas si rafraîchissant, oublié depuis longtemps chez eux. Il y eut même quelques ébauches de renaissance du kvas en Europe «En Russie, nous trouvons une boisson nationale qui apaise admirablement la soif, qui peut être préparée dans pratiquement chaque foyer, qui plaît également à l’homme, à l’officier, au médecin au propriétaire terrien et qui est même bue par les courtisans à la table du tsar. En outre, il est très bon marché et ne provoque aucun des actes préjudiciables qui sont l’apanage de l’alcool»- écrivait un enthousiaste du kvas, le professeur allemand R. Kobert.
Invité- Invité
Re: Il est passé par là
Maintenant efface ce que je t'ai demandé d'effacer dans mon mp que t'as toujours pas lu, et basta.
Invité- Invité
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