Mon rapport au temps

J'ai souvent cette impression un peu bizarre que le temps passe, mais que je suis plus ou moins figée dans un état et que je ne vais pas à la vitesse de tout le monde.

Les synchronicites, l'immaturité affective, font que je contemple le monde un peu comme une enfant.
C'est un décalage vraiment très important qui me rend un peu etrange parfois.
Hyper lucide et immature.
Encore un paradoxe parmis tous ceux que je me traîne .

Donc je contemple, je vis dans ma tête, mes pensées me quittent jamais. Et puis le temps passe, j'ai jamais le temps dont j'ai besoin.

Sortir de chez moi et agir coupent un peu ça.

Comment ça se fait que je reve encore d'amphis à la fac, que je suis bloquée à l'âge de jeune adulte ?

Tu es bloque parce que tu a pas franchie une étape qui t'es nécessaire pour aller plus loin.

Je ne suis pas bloquée dans ma vie.

J'ai au contraire abattu des murs.

Je fais ca par acoups.

J'ai toujours été comme ca.

Le matin j'aime pas me presser, avant de faire un truc je prends mon café, je dois réfléchir quatre fois avant de sortir ( est il vraiment indispensable que je sorte ? ).
Et c'est pareil sur des périodes plus longues, hier me paraît etre aujourd'hui, j'ai une bonne memoire, particulièrement la memoire des emotions (souvenir qui déclenche chez moi une émotion quasi intacte).
Je multiplie pas les experiences, puisque beaucoup de choses m'ennuient (je m'ennuie vite avec les gens).

Me vient en tete une idee d'écriture.

Sur la bien pensance ou l'aveuglement sympathique.

Avec en argumentaire quelques œuvres frappées par l'opprobre publique ( les fleurs du mal et meme Madame Bovary).
Molière lui meme en fut touché.

Oui ce serait un bon article. Une réflexion sur la morale versus l'art ou la poesie, puis la censure. Actuellement le sujet toucherait dieudonné...