Une histoire sans fin

Sans être là je suis ici
Quand je semble ici je suis ailleurs
On me dirait noumène
Étrange phénomène
Liant, liant, liant,
mais ni fou, ni folle
Je réunis un tout,
pour ne faire qu'un...

Alors qui suis-je?!

Tu es La Douceur faite homme?

un livre dont les pages sont blanche , n'est t'il pas un livre que l'on peut lire et relire sans que jamais il ne se répète ? dont l'intention ne vient pas des mots qu'il nous dit mais de ceux qu'il nous cache . si le livre au pages blanches est usé c'est qu'il a surement qu'il a plein de chose a nous faire imaginé

Je peux être douce mais je suis bien plus.
Allez...
Quand je suis grande je me fais sage, petite mon nez devient si grand que je n'en voie pas le bout.

Je suis vraiment une obsédée moi

Sinon la vertu?

Faudra partager ton obsession. Cela devient intéressant. Mais en relisant c'est vrai que c'est ambiguë!
Toujours pas sinon...
Siège de l'esprit.

Oui quand j'aurai un peu trop bu, je te dirai.
L'âme?

Faudrait faire un coin pour les obsessions
Non??

La pensée...?

Oui mais on peut pas tout dire mariba

J'attendrai alors.
...c'était la conscience.

Ah non tu vas me dire qu'il faut que l'intérieur soit en phase avec l'extérieur afin que les contours soient perméables, laisser entrer l'énergie en soi la ressentir en moi , en mon etre afin d'apaiser le feu intérieur.

En séparant les choses on crée des barrières, alors pourquoi le contour devrait-il être une limite?
L'énergie est déjà ou elle doit être, en toi, arriver à l'exprimer de tout son être voilà la réponse à la question...mais pourquoi il y aurait-il des questions et des réponses puisque ce qui est n'a pas besoin de se définir.
Le champ du possible est devant soi, à notre portée, nous créons cette dimension du possible, la conscience en est la clé.
Ouvrir la porte nécessite l'abandon de ses peurs, l'enfant devra un jour regarder sous le lit pour comprendre que les monstres ne résidaient pas dessous mais en son sein.
Si seulement je pouvais t'ouvrir la porte...mais alors je te volerai une part de ta vie, une part de ton chemin, en gourou de malheur je t'offrirai l’accès à ce paradis terrestre.
Peut-être qu'il faudrait laisser parler nos consciences ensemble, accompagnées d'une douce mélodie, celle du chant de l'âme?!

elle se tord les mains et le lit avec des yeux ronds

Je ne possède pas les clefs non plus.
Je sais pas comment on fait.
Je prends des médicaments mais c'est pas si magique.
En attendant la vie passe.
Il y a Bien les oiseaux les arbres et les fleurs à contempler. L'idée qu'on sera amoureux un jour, peut être.
Et puis les horreurs auxquelles on pense , mais qu'on doit chasser de son esprit sous peine de finir au bout d'une corde.
Peut-être que je ferai famille d'accueil pour les enfants plus tard.
Mais aujourd'hui j'ai envie de vivre, je penserai au pire demain. Égoïstement je n'ai pas envie ce samedi.

Dame
il n'y a rien d'autre à faire,
vivre.
J'use de ce fil si je ne m'abuse, et pourquoi pas.

Mais pourquoi donc ces mains ont compris, elles?
Écouter son cœur, il sait, il a toujours su.
Cette barrière est là juste devant, ce qu'elle parait n'est qu'illusion,.
On échappe comme on peut à la triste illusion projetée par les hommes, peu importe...je ne suis pas un saint dans ce domaine, disons que je ne chasse pas ce qui est naturel...
Ne laisse pas s'éteindre la vie qui il y a dans tes yeux, ils sont si jolis et pourtant je les sens tristes.

C'est bien de tordre le fil pour illuminer des yeux attristés
personne n'est sain et saint, et quand on le sait quelle douceur se déploie sur nos jambes, notre torse et nos mains. Il neige cette douce pluie qui nous lave de nos lâches ambitions. Il pleut cette petite joie qui allume la joie dans tout œil.

Oh jolindien, comme il est doux ce compliment.
Oui tristes mais parfois seulement.
Plein de choses me rendent heureuse!
J'ignore si ça transparaît ?
Je dis beaucoup d'imbécilités qui ne font probablement rire que moi, je ris souvent aussi des blagues et de l'humour absurde d'autres. J'y vois la une marque d'esprit qui me donne l'envie de rire à en pleurer.
Ce mois ci ce fut difficile oui.

Je laisse aux adultes le soin d'être sérieux, le regard morne.

J'en voulais au monde entier petit quand je prenais des coups de mon père...(en fait je n'ai connu que lui mais on ne partage pas nos gênes...), j'ai compris longtemps après le pourquoi.
Il voulait me casser, car ce qu'il voyait en moi, une étincelle de la vie et une intelligence autre, le ramener à sa condition (manipulateur égoïste, terrorisant ses "proches").

Et pourtant je suis là, j'en suis là...en m'extrayant de ce carcan de souffrance (depuis 5 ans environ) j'ai pris par la main ma mère et ma sœur pour qu'enfin elles s'autorisent à être heureuses de ce qu'elles sont.

Parfois il faut une impulsion pour faire un pas.
Croire en un possible.

Izo,
j'aime bien offrir un sourire et un regard bienveillant à autrui, comme ça, sans condition...aux amis, aux collègues, à l'enfant qui me regarde interloqué car la considération que je lui porte le met au niveau des adultes,
à ma fille,
au chien, au chat qui passe
au monde
et si je sourie tout seul, c'est aussi à mon encontre!